LE DÉFICIT COMMERCIAL SE CREUSE ENCORE

Selon les Douanes, le déficit commercial de la France se creuse à nouveau, passant de 5,3 Md€ en octobre à 5,7 Md€ en novembre. Les exportations accusent un repli marqué (-1,6 %). Inversement les importations résistent et enregistrent une baisse de 0,5 %. Le déficit cumulé des douze derniers mois atteint 62,6 Md€, contre 48,2 Md€ pour l’année 2016.

https://lekiosque.finances.gouv.fr/fichiers/nationales/revue/Chiffre_PDF.pdf

Les Echos, p.3 – 10/01/18

TOULON-PROVENCE-MÉDITERRANÉE, MÉTROPOLE DEPUIS LE 1ER JANVIER

La métropole Toulon-Provence-Méditerranée (TPM) a été officiellement lancée le 8 janvier par Hubert Falco, président de la nouvelle structure, effective depuis le 1er janvier 2018. Une étape importante pour le territoire pour « le développement de la lisibilité nationale et internationale du Var ». En chiffres, TPM représente 12 communes, 440 000 habitants. La France compte désormais 22 métropoles.

https://tpm-agglo.fr/

Var-Matin – 9/01/18

 

La CPME demande à l’exécutif de ne pas « imposer » une modification de l’objet social des entreprises

La CPME a critiqué le projet du gouvernement de modifier le Code civil pour que l’objet social des entreprises intègre les enjeux sociaux et environnementaux, dans un communiqué du 5 janvier. « C’est une mauvaise réponse à une vraie question », indique l’organisation, qui craint « une multiplication des contentieux ». Le syndicat s’oppose à ce que la redéfinition de l’objet social s’impose à toutes les entreprises, et demande à ce qu’elle soit facultative.

· Liaisons sociales Quotidien – L’actualité, Nº 17483, Section Acteurs, débats, événements, 8 janvier 2018

Dénonciation en cas d’infraction routière : un an après, ou en est-on ?

Depuis le 1er janvier 2017, l’employeur doit impérativement dénoncer les salariés se rendant coupables d’infraction routière au volant d’un véhicule appartenant à l’entreprise. A défaut, il s’expose au paiement d’une amende forfaitaire d’un montant de 750 €.

La CPME soucieuse d’améliorer la sécurité routière a toujours préconisé une politique de prévention routière en encourageant les formations sur ce thème à l’intérieur des entreprises. Aussi la Confédération des PME s’était fortement élevée contre cette nouvelle obligation en affirmant d’une part son opposition de principe à la délation obligatoire au sein même de l’entreprise et, d’autre part en pointant les problèmes pratiques que cela entrainerait.

Un an après, la CPME a mené une enquête auprès de ses adhérents pour faire le point.

Parmi les 81% d’employeurs confrontés à ce dilemme de savoir si oui ou non, ils devaient dénoncer, ils sont 77% à l’avoir fait, principalement pour ne pas aller à l’encontre de la règlementation, 23% s’y refusant, en particulier pour éviter que le salarié ne perde son permis de conduire, ou pour des raisons liées notamment aux difficultés d’identification du conducteur au moment de l’infraction.

Il est également à souligner que 41% des employeurs concernés ont vu leurs craintes se confirmer quant à une dégradation du climat social dans l’entreprise tandis que 30% d’entre eux ont constaté une meilleure conduite routière des salariés. Enfin il est souvent jugé inéquitable de pénaliser les conducteurs professionnels de véhicules au même titre et dans les mêmes conditions que des travailleurs sédentaires alors que les premiers effectuent des milliers de kilomètres chaque mois et sont donc plus exposés au risque d’infractions.

Un an après le bilan est donc plus que mitigé.

Lire ici l’enquête de la CPME

L’examen de comptabilité, une nouvelle procédure de contrôle fiscal à distance

Une nouvelle forme de contrôle fiscal se met en place avec l’examen de comptabilité. Ce dispositif permet à l’administration fiscale de réaliser des opérations de contrôle à distance, à partir de la comptabilité remise par l’entreprise sous forme dématérialisée. Toutes les entreprises sont concernées, de la TPE aux entreprises cotées. Retour sur cette nouvelle procédure.

Quel statut juridique choisir pour son entreprise ?

EURL, SARL, SA… Les personnes souhaitant créer leur entreprise se trouvent vite face à un choix crucial : quelle forme juridique choisir ? Les responsabilités, le capital social ou encore le régime fiscal qui s’y rapportent divergent fortement d’un statut à l’autre. Revue de détail.

Entreprise individuelle (EI) Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) Société à responsabilité limitée (SARL) Société anonyme (SA) Société par actions simplifiée (SAS) Société en nom collectif (SNC)
Associé(s) L’entrepreneur individuel Une personne physique ou morale 2 à 100 personnes physiques ou morales Au minimum 2 personnes physiques ou morales (ou 7 pour les sociétés cotées en bourse) Au minimum une personne physique ou morale Au minimum 2 personnes physiques ou morales
Dirigeant(s) L’entrepreneur individuel Un ou plusieurs gérants (personnes physiques) Un ou plusieurs gérants (personnes physiques) Un conseil d’administration de 3 à 18 membres, avec un président désigné parmi eux Un président (personne physique ou morale), obligation d’un représentant légal Un ou plusieurs gérants (personnes physiques ou morales)
Capital social / Libre Libre Au minimum 37 000 euros Libre Libre
Régime social du ou des dirigeant(s) Travailleur non-salarié Travailleur non-salarié (associé unique) ou assimilé-salarié (plusieurs associés) Travailleur non-salarié (gérant majoritaire), assimilé-salarié (gérant égalitaire ou minoritaire) Assimilé-salarié (président du conseil d’administration) Assimilé-salarié (président) Travailleur non-salarié
Imposition des bénéfices Impôt sur le revenu (possibilité d’impôt sur les sociétés sous conditions en entreprise individuelle à responsabilité limitée) Impôt sur le revenu (personne physique – possibilité d’impôt sur les sociétés), impôt sur les sociétés (personne morale) Impôt sur les sociétés dans la plupart des cas Impôt sur les sociétés dans la plupart des cas Impôt sur les sociétés dans la plupart des cas Impôt sur le revenu (part des bénéfices des associés), option de l’impôt sur les sociétés  possible pour la société

Financement : retrouvez toutes les aides publiques sur le site Aides-entreprises.fr

Réalisée avec le soutien de l’État, la base de données recense plus de 1600 aides financières, classées par besoin, par zone géographique ou encore par secteur, et consultables gratuitement.

Aides de l’Europe, des établissements publics, des réseaux d’accompagnement… : il est parfois difficile de s’y retrouver dans la jungle des aides financières. Pour y voir plus clair, la direction générale des Entreprises (DGE) et l’Institut supérieur des métiers(ISM) viennent de mettre en ligne une version rénovée d’Aides-entreprises.fr, la base de données de référence sur les aides publiques, sélectionnée par l’État. Plus de 1600 dispositifs sont répertoriés, rangés par besoin ou par localisation, mis à jour régulièrement et accessibles gratuitement.

>> Accédez à la base de données des aides publiques

Entreprises : ce qui change pour vous en 2018 !

Le 1er janvier est souvent synonyme de changements de réglementation. Quelles sont les nouveautés pour 2018 ?

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Baisse du taux de l’impôt sur les sociétés

Dès 2018, toutes les entreprises pourront bénéficier d’un taux d’impôt sur les sociétés (IS) de 28 % sur la fraction de leurs bénéfices inférieure à 500 000 euros.

En savoir plus sur la baisse de l'impôt sur les sociétés

Nouveau bulletin de paie pour tous les employeurs

Tous les employeurs doivent mettre en place un nouveau modèle de bulletin de paie plus simple et plus lisible pour les salariés.

En savoir plus sur le nouveau bulletin de paie

Baisse du taux de crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE)

Le taux du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) passe de 7% à 6% dès le 1er janvier 2018. Cette baisse s’applique aux salaires versés au cours de l’année 2018. En 2019, le CICE sera remplacé par une baisse des charges sociales.

En savoir plus sur la baisse du CICE

Abrogation du taux majoré de la taxe sur les salaires

Le taux majoré de taxe sur les salaires portant sur la quatrième tranche du barème en vigueur (revenus supérieurs à 152 279 €) est supprimée à partir du 1er janvier 2018.

En savoir plus sur l'abrogation du taux majoré sur la taxe sur les salaires

Affiliation à la caisse de retraite complémentaire Agirc-Arrco

Toute entreprise nouvellement créée sera exemptée de l’obligation de s’affilier à une caisse de retraite complémentaire. Ce n’est qu’à l’embauche de son premier salarié qu’elle devra effectuer la démarche d’adhésion au régime de retraite complémentaire Agirc-Arcco.

En savoir plus sur la complémentaire retraite Agirc Arrco

Augmentation de la CSG et baisse des cotisations salariales

La CSG augmente de 1,7 point dès le 1er janvier 2018 sur l’ensemble des revenus d’activités, revenus de placement et revenus du capital. Les cotisations salariales baissent en deux temps , le 1er janvier et le 1er octobre 2018.

En savoir plus sur l'augmentation de la CSG et la baisse des cotisations sociales

Doublement des plafonds de la micro-entreprise

À compter de 2018, les plafonds de chiffres d’affaires pour accéder au régime de la microentreprise sont doublés.

En savoir plus sur le doublement des plafonds de la micro-entreprise

Suppression progressive du régime social indépendant

Le régime social indépendant (RSI) est désormais confié au régime général, mais les indépendants conservent leurs propres règles et taux en matière de cotisations. [Informations complémentaires à venir]

En savoir plus sur la suppression du RSI

Systèmes de caisse certifiés obligatoires pour les commerçants

Dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, à partir du 1er janvier 2018, les professionnels doivent utiliser uniquement des systèmes de caisse certifiés, dont les données ne pourront pas être altérées.

En savoir plus sur l'obligation de caisses certifiées

Obligation de facturation électronique pour les marchés publics

Au 1er janvier 2018, les entreprises de taille intermédiaire (250 à 5 000 salariés) ont désormais l’obligation de facturation électronique lorsqu’ils émettent des factures à destination de l’État, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics respectifs.

En savoir plus sur la facturation électronique dans les marchés publics

Les Clubs « Entrepreneuriat Au Féminin » organisent leurs cinquièmes Trophées Nationaux

EAF a décidé de renouveler l’événement en lançant cette année les cinquièmes trophées de l’Entrepreneuriat Au Féminin, la remise aura lieu le 17 mai 2018, à la FFB Nationale, 9 rue la Perouse, 75784 Paris CEDEX 16.
Pour récompenser la diversité des talents, sept catégories de trophées ont été définies, et un trophée sera remis pour chacune des catégories par une marraine ou un parrain, et par les représentants de nos partenaires qui se sont engagées auprès d’EAF. Les catégories sont les suivantes :

  • Trophée de la création d’entreprise
  • Trophée de la reprise d’entreprise
  • Trophée des métiers à conquérir
  • Trophée de l’innovation
  • Trophée de l’export
  • Trophée de l’Economie Sociale et Solidaire.
  • Trophée de l’Entrepreneure du Monde

Le dossier de candidature peut être téléchargé, en ligne sur le site EAF : www.eaf-club.com et sur celui de la CPME Nationale : www.cpme.fr, ou sur le site de nos partenaires. Les dossiers de candidature doivent parvenir à l’EAF, par e-mail à l’adresse suivante : tropheeseaf2018@gmail.com , au plus tard le 28 mars 2018 à minuit.

Communiqué de Presse 1

Règlement Trophées 2018 v2

DOSSIER CANDIDATURE 2018 formulaire vf