Assurance perte d’exploitation : la CPME salue les compagnies qui ouvrent la voie

La CPME plaide depuis plusieurs semaines pour une prise en charge par les assureurs des pertes d’exploitation des TPE-PME assurées pour ce risque.

Elle se réjouit d’avoir été partiellement entendue.

Plusieurs compagnies soucieuses de la nécessité d’accompagner et de soutenir leurs clients professionnels dans une période plus que difficile, se sont en effet engagées dans cette voie. 

Ainsi, le Crédit Mutuel et CIC Assurances verseront à leurs clients ayant souscrit une assurance multirisque professionnelle avec perte d’exploitation, « une somme correspondant à une estimation forfaitaire de perte de revenus de chaque secteur économique pendant cette période ». 

La Confédération des PME salue ces engagements exemplaires et appelle les autres compagnies à mettre en place rapidement des dispositifs similaires.

Il est en effet important et utile que les assureurs, au-delà des arguments strictement juridiques, certes parfaitement recevables, fassent preuve de solidarité vis-à-vis des plus petites entreprises.

C’est aujourd’hui chose faite pour un certain nombre d’entre eux. Nul doute que les autres ne tarderont pas à suivre.

Covid 19 – Liens utiles

 Une fiche concernant le fonds de solidarité renouvelé pour le mois d’avril – ICI

– Une note sur les évolutions procédurales de l’activité partielle – ICI

– Une synthèse des informations relatives à la gestion des échéances de paiement des cotisations URSSAF pour les différentes catégories de professionnelles :

  • Régime général (entreprises avec salariés) – ICI
  • Travailleur indépendant (travailleurs non-salariés, artisans, commerçants, professions libérales) – ICI
  • Auto-entrepreneur – ICI

Liens utiles vers le ministère du travail

Les règles d’utilisation de la prime exceptionnelle liée au Covid 19 ont été conjointement définies par les ministères du travail, de l’économie et des solidarités vendredi 17 avril.

Vous trouverez ces règles à l’adresse suivante :

https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/questions-reponses-par-theme/article/primes-exceptionnelles-et-epargne-salariale .

Il n’y aura donc pas d’autre texte, et donc il n’y pas de décret ou de circulaire à attendre.

Les conditions d’accès à l’activité partielle pour tous les nouveaux publics ont été résumées, explicitées et mises à jour ce lundi par le ministère du travail, à l’adresse suivante :

https://travail-emploi.gouv.fr/emploi/accompagnement-des-mutations-economiques/activite-partielle .

L’ordonnance permettant de recourir à une activité partielle individualisée sera adoptée ce mercredi en conseil des ministres, et publiée jeudi ou vendredi. Elle prévoira l’accès à l’activité partielle individualisée soit par accord d’entreprise, soit après avis conforme du CSE ou du conseil d’entreprise.

Le Ministère du travail publie sur son site des guides de continuation ou de reprise d’activité, par métier, à raison de deux /trois nouveaux guides chaque jour. Vous pouvez les consulter régulièrement la page suivante, enrichie chaque jour, sur laquelle vous trouverez d’ores et déjà 31 guides disponibles :

https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/l-actualite-du-ministere/article/coronavirus-covid-19-fiches-conseils-metiers-pour-les-salaries-et-les

La CPME et les Régions au chevet des entreprises en difficulté avec les groupements de prévention agréés

François Asselin, président de la CPME, Renaud Muselier, président de Régions de France et François Bonneau, président délégué de Régions de France, font cause commune pour accompagner les entreprises en difficulté, en encourageant le recours aux groupements de prévention agréés (GPA), expérimenté en Centre-Val de Loire.

Outil d’accompagnement, le GPA est composé de bénévoles (retraités) ayant une réelle expertise dans leur domaine d’intervention (anciens banquiers, experts-comptables, huissiers, juges au tribunal de commerce …). 

Par sa mission, le groupement de prévention agréé, inscrit dans le code de commerce, détecte les difficultés des entreprises, leur vulnérabilité, afin de leur éviter l’écueil des enrôlements aux tribunaux de commerce. Les Régions qui ont compétence sur le champ économique sont appelées à apporter leur soutien financier à l’accomplissement des missions des GPA et au soutien des entreprises qu’elles accompagnent.

Renaud Muselier, François Bonneau, François Asselin et le président de la CPME Centre-Val de Loire, Bernard Hibert, se sont entretenus le 14 avril de l’expérience réussie des GPA de Centre-Val de Loire afin d’organiser son développement sur l’ensemble des territoires. A cette occasion, François Asselin a souligné l’adhésion des CPME régionales à ce projet.

« La force du GPA, c’est son réseau d’experts, solidaires et proches du terrain. Les résultats du GPA 41 parlent d’eux-mêmes : 79 entreprises reçues, 81% d’entreprises viables, toujours en activité et plus de 547 emplois sauvés en 2019 ! », déclare François Asselin.
« Par cette initiative commune, la CPME et Régions de France renforcent leur collaboration sur le terrain, au service de nos TPE et PME en difficulté », déclarent Renaud Muselier et François Bonneau.
 

20 avril 2020

La CPME obtient gain de cause pour une « indemnité de perte de gains » pour les travailleurs indépendants

La CPME Sud Paca se réjouit de l’annonce de l’aide financière pour les travailleurs indépendants !

« Depuis deux semaines, nous nous battons pour que les travailleurs indépendants qui ont été les grands oubliés des mesures annoncées par l’Etat puissent avoir une indemnité de perte de gain », souligne Alain Gargani, Président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les travailleurs indépendants de l’artisanat et du commerce bénéficieront, en avril, d’une « indemnité de perte de gains ». Cette aide exceptionnelle validée par le Conseil de la Protection Sociale des Travailleurs Indépendants (CPSTI), avec l’accord des ministères de tutelle, sera modulable en fonction du niveau de cotisations de chacun au régime de retraite complémentaire des indépendants (RCI), et ce dans la limite maximale de 1250 € nets d’impôts et de charges sociales.

Même s’il n’a pas été possible d’atteindre le plafond maximal initialement escompté de 2500 €, la détermination et la pugnacité de notre Président national François Asselin a permis d’aboutir sur ce sujet qui a été préalablement bloqué par Bercy », se réjouit Alain Gargani.

Le paiement de cette somme, qui ne pourra excéder le montant des cotisations annuelles au RCI, sera uniquement conditionné au fait d’être en activité au 15 mars 2020 et immatriculé avant le 01er janvier 2019.  Elle sera versée prochainement par le CPSTI, via les URSSAF, sans que les indépendants concernés n’aient la moindre démarche à accomplir.

Cette aide sera cumulable avec le fonds de solidarité mis en place par le gouvernement à l’intention des petites entreprises.

Ainsi, les travailleurs indépendants de l’artisanat et du commerce aujourd’hui en grande difficulté, bénéficieront d’une forme de revenu de substitution, et ce sans que les finances publiques soient mises à contribution.

Marseille, le 10 avril 2020

La création d’une «avance de trésorerie remboursable» est un soulagement

Malgré quelques difficultés inhérentes au nombre de dossiers à traiter en un temps record, et parfois la lourdeur administrative de certains réseaux bancaires, la mise en place du prêt garanti par l’Etat (PGE) s’effectue dans des conditions plutôt satisfaisantes. Cependant, certaines entreprises, notamment celles qui sont mal notées, se voient refuser l’accès aux emprunts bancaires.

La création d’une « avance remboursable » annoncée ce matin par le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, à l’intention des PME non éligibles au PGE et qui ne trouvent pas de trésorerie pour redémarrer est donc sur le principe une bonne nouvelle. Son remboursement devra toutefois être étalé dans le temps.

En parallèle, il est impératif d’accélérer l’ouverture effective du PGE aux entreprises en redressement judiciaire. 

Par ailleurs, la CPME estime nécessaire de donner la possibilité aux entreprises ayant eu recours au PGE de passer le différé de remboursement à 24 mois et de permettre un amortissement sur 10 ans. En outre, il serait utile, par souci de transparence et de maîtrise des coûts, de connaître lors de la signature du prêt, le taux d’intérêt applicable dans le futur.