Précautions à prendre contre la Covid-19 en cas de forte chaleurs

Le ministère du Travail a publié sur son site une fiche (ci-jointe) , réalisée par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) et datée du 19 juin 2020, sur les précautions à prendre contre la Covid-19 en cas de fortes chaleurs, s’agissant de la ventilation et de la climatisation. Cette fiche complète l’instruction du 29 mai 2020 qui a reconduit la plan national canicule 2017 en l’articulant avec les mesures barrières contre le coronavirus (v. l’actualité nº 18088 du 25 juin 2020).

Elle n’est cependant pas utilisable pour les locaux destinés à recevoir des malades de la Covid-19. De plus, « chaque situation en entreprise étant particulière, les recommandations de cette fiche ne dispensent pas d’une nécessaire évaluation préalable des risques, prenant notamment en compte la contrainte physiologique supplémentaire liée à l’éventuel port de masque en cas de forte chaleur ».

L’indemnisation des salariés infectés par la Covid-19 pendant la période de confinement doit être financée par l’Etat

Dans un cadre sanitaire exceptionnel, les autorités publiques ont ordonné un confinement strict de la population et, par conséquent, des salariés.

Néanmoins, certaines entreprises, dans le cadre d’une forme de réquisition des pouvoirs publics, en raison du caractère essentiel de leur métier, ont poursuivi leur activité en présentiel. Leurs salariés ont alors été exposés à une possible contamination durant le trajet ou le travail. Ces entreprises étant restées ouvertes sur injonction de l’Etat, il revient logiquement à ce dernier d’en porter la responsabilité.

Et pourtant, les pouvoirs publics entendent aujourd’hui se défausser sur les entreprises en leur demandant collectivement d’assumer l’indemnisation des salariés infectés pendant cette période.

Par ailleurs, seule l’existence d’un lien essentiel entre la maladie et un exercice professionnel pourrait justifier la reconnaissance de la Covid-19 comme une maladie professionnelle inscrite au Tableau des Maladies Professionnelles (TMP) au même titre, par exemple, que celles liées à l’exposition à l’amiante ou au plomb.

Or, la Covid-19, maladie virale principalement diffusée par les voies aériennes, s’est développée sous une forme pandémique, attestant s’il en était besoin de son caractère totalement aléatoire. Le lien entre l’activité professionnelle et la contamination est donc aujourd’hui impossible à établir avec certitude.

Dans ce contexte, il serait anormal que la responsabilité des entreprises soit retenue pour l’indemnisation des salariés infectés par la Covid-19.

La Confédération des PME, favorable à une juste réparation de ceux qui se sont exposés pour la combattre au bénéfice de tous les citoyens, estime donc que cette indemnisation doit être financée par l’Etat.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – le 8 juillet 2020

La CPME prend acte de la nomination du nouveau gouvernement dirigé par Jean Castex

Accélérer le redémarrage économique en s’appuyant davantage sur les territoires, faire de la transition énergétique un outil de développement économique durable doivent être les priorités de ce nouvel exécutif à qui il revient, avant tout, d’éviter, autant que faire se peut, les défaillances d’entreprises.

Des mesures fortes et urgentes sont désormais attendues (« Sauver le présent pour bâtir l’avenir » : plan de soutien et d’investissement attendu par les PME).

Si la réforme des retraites reste un sujet, ce n’est pas la priorité actuelle des entreprises qui ont les yeux rivés sur leur carnet de commandes.

A cet égard, la CPME se réjouit de la mise en place d’un ministre délégué chargé des PME auquel il appartiendra de veiller à ce que la politique gouvernementale intègre pleinement cette culture PME qui a si souvent fait défaut ces derniers temps. La Confédération des PME sera toutefois particulièrement attentive au respect de la neutralité syndicale qui doit caractériser l’action d’un gouvernement quel qu’il soit.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE le 7 juillet 2020