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UDE 04UPE 05UPE 06Cpme13CPME VaucluseUPV – Union Patronale Du Var

Observatoire Amarok : burn-out chez les dirigeants de PME, Harmonie Mutuelle et la CPME engagées dans des actions de prévention santé

Diriger une PME est loin d’être un long fleuve tranquille. Le contexte de crise sanitaire renforce ce sentiment chez les dirigeants d’entreprise. C’est face à ce constat que la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), Harmonie Mutuelle-Groupe VYV et l’Observatoire Amarok dédié à la santé des travailleurs non-salariés, ont réalisé deux études, l’une entre 2018 et 2019 et la seconde en avril dernier, pendant le 1er confinement lié à la COVID-19.

Zoom sur la santé des dirigeants de PME

En 2017, la France comptait 3,8 millions de petites et moyennes entreprises (PME) marchandes non agricoles et non financières et de micro-entreprises (MIC). Selon l’INSEE Références (2019), ces PME emploient 6,3 millions de salariés. L’accompagnement de ces entreprises et de leurs dirigeants est essentiel.

L’Observatoire Amarok (fondé par le professeur Olivier Torrès, précurseur de l’étude des relations entre le travail et la santé du dirigeant de PME) a mené l’étude « Entreprendre sans s’épuiser » avec le soutien d’Harmonie Mutuelle – Groupe VYV auprès de 1731 dirigeants adhérents de la CPME.

Entre 2018 et 2019, la cible interrogée a pu exprimer son exposition au stress et au burn-out. Elle a aussi permis de construire un pont entre les sciences de l’entrepreneuriat et la santé au travail, et d’identifier les attentes et difficultés rencontrées par les dirigeants.

Une seconde enquête réalisée auprès de 1925 dirigeants de PME s’est déroulée en avril dernier. Ces études ont contribué à lever le voile sur un tabou qui touche bon nombre d’entreprises françaises : l’épuisement des dirigeants, plus particulièrement encore avec le contexte sanitaire.

Le burn-out ou épuisement professionnel

L’OMS définit le burn-out (ou épuisement professionnel) comme « un syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès ». Il ne touche pas uniquement les travailleurs salariés. Avant la crise de la COVID-19, 17,5 % des dirigeants de TPE-PME étaient concernés, soit environ 560 000 dirigeants. Les facteurs de risque diffèrent entre le salariat et l’entrepreneuriat[1]. S’il n’est pas détecté dès les premiers signes, l’épuisement professionnel (physique, émotionnel et mental) peut conduire à une rupture physique (maladies cardio-vasculaires, cancers, paralysies…) conduisant à une incapacité de travail.

C’est pourquoi la CPME et Harmonie Mutuelle-Groupe VYV, s’engagent avec des actions concrètes pour permettre aux dirigeants de PME d’accéder à des dispositifs de prévention et d’accompagnement dédiés afin de détecter et limiter les risques d’épuisement professionnel.

« Le dirigeant est le moteur de l’entreprise. Le jour où il est épuisé c’est toute l’entreprise et ses salariés qui sont en danger. Cette posture est exigeante, plus encore en période de confinement. C’est pourquoi, prévenir le burn-out des dirigeants et les accompagner à remonter la pente c’est à la fois protéger des vies humaines mais aussi sauvegarder le tissu entrepreneurial français dont nous avons besoin et sommes fiers. » déclare Stéphane Junique, Président d’Harmonie Mutuelle.

[1] TORRES O. et C. KINOWSKI-MOYSAN (2019), “Dépistage de l’épuisement et prévention du burnout des dirigeants de PME : d’une recherche académique à une valorisation sociétale”, Revue Française de Gestion, n° 284, pp. 171-189.


Un risque d’épuisement professionnel accentué avec le contexte sanitaire

Deux tiers des dirigeants interrogés se sentent en bonne santé physique et psychologique. Néanmoins, un répondant sur deux déclare rencontrer des troubles du sommeil et 20% d’entre eux sont identifiés, selon la méthodologie mise en place par l’étude, comme présentant des risques forts de burn-out. Pour la moitié de cette population à risques, (soit 10% du total des répondants), le risque d’épuisement professionnel est élevé.

Durant le premier confinement, la part de dirigeants de PME présentant des risques forts de burn-out a augmenté de 14,5 points (34,5 %) et le niveau global d’épuisement est ainsi passé de 2,89 à 3,38 points sur une échelle de 1 à 7.

L’étude révèle même que 9,2% des répondants sont sujets à un risque de burn-out nécessitant l’aide rapide d’un professionnel de santé.  Parmi les facteurs d’amplification du risque, on note le fait d’être employeur ou d’exercer cette responsabilité par « nécessité » plutôt que par choix.

Faire évoluer le droit en vigueur pour prévenir et protéger

Actuellement, les procédures liées à un dépôt de bilan peuvent engager le patrimoine personnel d’un chef d’entreprise pendant un an. La CPME propose de faire supporter ces dettes par la personne morale et non par la personne physique. Elle propose de faire entrer le montant total des dettes sociales personnelles de l’indépendant (dues et non payées) durant son activité professionnelle dans la procédure collective en cas de liquidation, ou dans le plan en cas de redressement ou de procédure de sauvegarde. La CPME échange avec le Gouvernement en ce sens. Cette protection est d’autant plus essentielle et urgente que la crise économique liée à la COVID-19 aggrave la situation des entrepreneurs.

François Asselin, Président de la CPME prévient : « Nous ne pourrons pas relancer l’économie sans les femmes et les hommes qui prennent des risques pour créer l’emploi en France : les entrepreneurs. N’ajoutons pas des dégâts humains aux dégâts économiques de la crise. C’est pour cela que la CPME se mobilise pour protéger non seulement l’entreprise, mais aussi la personne du chef d’entreprise ! » 

Les Groupements de Prévention Agréés (GPA) : désamorcer les difficultés rencontrées

Pour accompagner les entreprises en difficulté, la CPME et Régions de France ont créé les Groupements de Prévention Agréés (GPA). Expérimentés en Centre-Val de Loire en 2019, ils ont été étendus depuis janvier 2020 à 5 autres régions. Le GPA (inscrit dans le Code de commerce) détecte les difficultés des entreprises et leur vulnérabilité afin d’éviter l’écueil des enrôlements aux tribunaux de commerce. Les GPAsont dénués d’enjeux commerciaux entre les accompagnants et les bénéficiaires. Un accord a par ailleurs été conclu avec le réseau Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise (EGEE) pour que le bénévolat s’ouvre à l’encadrement des entreprises. Le GPA peut ainsi compter sur l’expertise et le soutien de 50% d’anciens dirigeants, chefs d’entreprise et cadres, et de 50% d’institutionnels ou de professions libérales pour œuvrer auprès des dirigeants en difficulté. Ces réseaux agissent avec la reconnaissance de l’ensemble des partenaires institutionnels et des « lanceurs d’alerte ».

L’objectif est d’accroître ce réseau dans toute la France pour faire bénéficier les chefs d’entreprise d’un accompagnement terrain en les aidant à lutter contre les difficultés rencontrées. Les GPA sont ainsi en cours de déploiement dans 6 nouvelles régions, grâce à l’action de la CPME. Les résultats du GPA parlent d’eux-mêmes : 79 entreprises reçues, 81% d’entreprises viables, toujours en activité et plus de 547 emplois sauvés en 2019.

Faire changer le regard sur l’échec entrepreneurial

Les chefs d’entreprise ont tous un jour été confrontés à l’échec ou au risque d’échouer. Harmonie Mutuelle contribue à faire changer le regard sur l’échec entrepreneurial aux côtés d’associations telles que 60 000 rebonds (soutien des entrepreneurs post liquidation) ou Les Rebondisseurs Français (communauté d’échange de 900 entrepreneurs qui agit pour que le rebond soit une nouvelle mesure du succès). Harmonie Mutuelle est également partenaire de l’Aide Psychologique aux Entrepreneurs en Souffrance Aiguë (APESA) qui offre écoute et soutien psychologique aux chefs d’entreprise confrontés à un risque de suicide. Un numéro vert (0 805 65 50 50) a été mis en place dès le début de la crise sanitaire.

Grâce aux études menées de manière croisée et aux actions déployées en région en faveur des chefs d’entreprises, Harmonie Mutuelle-Groupe VYV, la CPME et l’Observatoire Amarok contribuent à poser les bases de ce que le Professeur Olivier Torrès appelle un Care Entrepreneurship qui à ce jour, doit encore prendre une place dans le paysage entrepreneurial français

Conférences digitales : face à la crise, comment entreprendre sans s’épuiser ?

Une restitution des résultats de l’étude et des solutions à mettre en place pour éviter l’épuisement du dirigeant sera faite à l’occasion de conférences digitales d’une heure.

Chaque conférence sera animée par :

  • Stéphanie Pauzat, vice-présidente de la CPME nationale ;
  • Charlotte Moysan, psychologue et Ingénieur d’études à l’université de Montpellier – associée à l’Observatoire Amarok ;

Olivier Torrès, professeur à l’université de Montpellier et MBS et président fondateur de l’Observatoire Amarok

Pour y assister :

Mardi 8 décembre 2020 (de 11h30 à 12h30)
https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_igJ4AeC7R7O7p6wMQkzT7Q

Samedi 12 décembre 2020 (de 11h à 12h)
https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_w79NgUq7Tva6qgcAUviI-Q

Jeudi 17 décembre 2020 (de 18h à 19h)
https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_Ah3Wctt7R62aJU9sCMXMkw

Télécharger l’étude

3 guides sur la mise en place du télétravail

Le ministère du Travail publie sur son site internet trois guides sur la mise en place du télétravail, destinés respectivement aux employeurs, aux managers et aux salariés.

Pour chacune de ces populations, le ministère énonce sept « mesures clés » à mettre en œuvre, en renvoyant à chaque fois vers des fiches réalisées par l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT).

Côté employeurs, le ministère recommande par exemple d’identifier les activités télétravaillables, de s’assurer que le cadre du télétravail est défini et connu par chaque collaborateur, de définir les plages horaires auxquelles les salariés en télétravail peuvent être contactés, ou encore de s’assurer de la maîtrise des outils numériques.

Côté managers, il est recommandé de « préciser les contours, les attendus et les moyens pour les activités télétravaillables » ou encore de « recueillir régulièrement les besoins et difficultés des collaborateurs ».

Congés payés en activité partielle : une solution au problème !

Lors d’une réunion à laquelle participait la CPME, un accord a été trouvé pour aider les entreprises qui rencontrent des difficultés pour faire face aux congés payés accumulés en période d’activité partielle.

L’Etat prendra en charge 10 jours de congés payés pour les entreprises les plus lourdement impactées par la crise sanitaire dans les secteurs des HCR mais également dans l’événementiel, les discothèques ou encore les salles de sport. Il s’agit là d’une avancée importante pour les entreprises concernées, confrontées à une situation ingérable. La CPME se félicite donc que les organisations professionnelles sectorielles au premier rang desquelles l’UMIH et le GNI, aient pu être écoutées démontrant une nouvelle fois leur utilité au service des entreprises. La Confédération salue également le fait que la détresse des entreprises ait été entendue par la ministre du Travail, Elisabeth Borne. Il conviendra toutefois, à l’avenir, de s’interroger sur la légitimité qu’il y a à accumuler de la même façon des congés payés en période d’activité ou en période de chômage partiel.

Communiqué de Presse le 3 décembre 2020

Protocole sanitaire dans les commerces depuis le 28.11.2020

Pour concilier l’activité économique et la protection sanitaire de la population, le Gouvernement a mis en place un protocole renforcé présentant les engagements permettant la réouverture de l’ensemble des commerces, à l’exception des bars et restaurants.

Les changements du protocole sanitaire depuis le  28.11.2020

  • la nouvelle jauge dans les commerces est fixée à 8m² par client ; elle se calcule désormais en considérant uniquement les clients et non les salariés. Il n’est plus nécessaire de supprimer les meubles, rayonnages et présentoirs de la surface de vente ;
  • le renforcement de l’information du client à l’entrée de l’établissement (rappel des consignes sanitaires, nécessité de limiter le temps de présence dans l’établissement, conseil d’activation de l’application TousAntiCovid, etc.) ;
  • la nécessité de s’assurer du respect de la jauge dans l’établissement, avec l’obligation d’une personne ou d’un système de comptage à partir de 400 m² ;
  • l’obligation de prévoir et contrôler le lavage des mains à l’entrée de l’établissement avec du gel hydroalcoolique.

Nombre de clients pouvant être accueillis dans un commerce en même temps. Le nombre de clients pouvant être accueillis s’obtient en divisant la surface de vente par le nombre 8. Ce nombre est arrondi à l’entier inférieur, sauf pour les surfaces de moins de 8m² où la présence d’un client à la fois est autorisée. Pour les établissements pour lequel la surface de vente n’est pas définie (par exemple les salons de coiffure) ou connue, la surface à prendre en compte est celle du local accessible au public.

Tolérance pour les salons de coiffure.  Compte tenu de leur nature d’établissements accueillant des clients assis et des temps de pose technique inhérents à l’activité professionnelle, une tolérance de 20 % est prévue dans l’application de la jauge de 8m² par client au sein de l’établissement (par exemple, 2 clients de plus maximum pour un salon de 80m² et un de plus pour un salon de 40m²).

Le dirigeant de l’établissement, ou le référent « covid-19 » qu’il a désigné est responsable du respect de la jauge. Ainsi, il doit afficher la capacité maximale de personnes qui peuvent être accueillies dans son établissement et doit interdire l’accès à l’établissement dès que la jauge est atteinte.

Pour les établissements de plus de 400m², une personne ou un système de comptage doit à l’entrée doit permettre le contrôle de cette obligation.

Documentation à afficher à l’entrée de l’établissement. Doivent être affichés  visible à l’extérieur de l’établissement la capacité maximale d’accueil de l’établissement et plusieurs obligations, recommandations et informations à destination de la clientèle.

Un modèle d’affichage conforme à ces obligations est disponible en format A4 sur

https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/covid19-soutienentreprises/affiche-covid-commerce-a4.docx

Et en format A3 sur

https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/covid19-soutienentreprises/affiche-covid-commerce_a3.docx

Les aménagements à prévoir dans l’établissement. Si la configuration de l’établissement le permet, un sens unique de circulation est fortement recommandé avec une entrée distincte de la sortie. Sinon, des marquages au sol doivent organiser a minima les points d’attente (croix, cercles ou traits délimitant la position de chaque client) et le croisement dans les allés (flèches au sol) afin de faire respecter la distanciation physique.

Un plan de circulation peut être affiché à l’entrée du magasin pour faciliter l’information des clients.

Les caisses doivent également être organisées pour assurer la distanciation physique (marquage au sol possible par exemple pour espacer d’1mètre voire de 2 mètres chaque client dans la file conformément aux recommandations du Haut Conseil pour la Santé Publique) et une séparation transparente doit être prévue entre le client et celui qui tient la caisse.

Les espaces de regroupement (zones d’emballage de cadeaux, espaces de démonstration, zones de jeux, cabines d’essayage, événements commerciaux…) doivent être adaptés, limités ou supprimés en fonction de l’espace de vente et de la capacité d’application des mesures pour limiter autant que possible les files d’attente.

Port du masque dans le commerce. À partir de 6 ans, le port du masque est recommandé à l’intérieur de l’établissement. À partir de 11 ans, il est obligatoire.

Consignes dans l’établissement. Il est fortement recommandé de limiter les contacts avec les objets et le partage d’objets comme les jouets.

Pour l’accueil des personnes vulnérables, il est conseillé de renforcer l’information à l’entrée de l’établissement, en indiquant les heures d’affluence, voire, lorsque la situation s’y prête, des créneaux horaires en période de faible affluence qui pouvant être réservés aux personnes vulnérables.

La commande à distance (« click&collect ») et prise de rendez-vous préalable. La précommande et la prise de rendez-vous préalable ne sont pas obligatoires mais fortement conseillées. Dans la mesure du possible, les établissements sont encouragés à proposer ces options à leurs clients et à les informer de leurs modalités via un affichage visible à l’extérieur de l’établissement.

L’aération de l’établissement. Les établissements doivent assurer le renouvellement régulier de l’air soit par une ventilation naturelle (portes et/ou fenêtres ouvertes au minimum 15mn au moins 2 fois par jour),  soit par un système d’aération mécanique assurant un tel renouvellement.

Source : https://www.economie.gouv.fr/ – FAQ sur le protocole sanitaire renforcé pour les commerces du 27.11.2020Vous pouvez Consulter ce protocole sanitaire renforcé pour les commerces sur https://www.economie.gouv.fr/files/files/2020/Protocole-sanitaire-commerces.pdf

L’Etat va prendre en charge 10 jours de congés payés dans les secteurs fortement affectés par la Covid-19

Les salariés des établissements des secteurs fortement impactés par la crise sanitaire, placés en activité partielle, ont continué à accumuler des congés payés. Afin de permettre aux entreprises de ces secteur de faire face au financement de ces congés payés et d’inciter leurs salariés à prendre une partie de ces congés pendant la période d’état d’urgence sanitaire, l’Etat a annoncé hier soir, à l’issue d’une réunion avec les organisations professionnelles et interprofessionnelles concernés, la prise en charge d’une partie de ces congés. 

Ainsi, l’Etat financera totalement 10 jours de congés ouvrés dès lors qu’ils sont pris entre le 1er et le 20 janvier 2021. Sont concernés par cette mesure deux catégories d’établissement :

  • les établissements confrontés à une fermeture administrative (restaurants, salles de sport,…) correspondant à 140 jours sur l’année 2020
  • les établissements dont la baisse du chiffre d’affaires est au moins égal à 90 % sur les deux périodes d’état d’urgence sanitaire (premier et deuxième confinements). Les hôtels, par exemple, entrent dans ce cas. 

Les établissements seront indemnisés via le dispositif d’activité partielle par l’Agence de services et de paiement (ASP). 

Les salariés de ces établissements seront, eux, en congés payés et rémunérés à 100 % (84 % pris en charge par l’Etat, complétés à hauteur de 100 % par l’entreprise). 

Si l’entreprise souhaite que les salariés prennent des congés déjà acquis à ces dates, elle doit alors respecter le délai de prévenance de 30 jours et consulter le CSE, ce qui veut dire qu’elle doit aller vite !

Dans le cas où il s’agirait de congés payés en cours d’acquisition pris par anticipation, l’accord du salarié est alors indispensable.

Cette mesure suppose la publication d’un décret. Le ministère du travail assure qu’il sera publié courant décembre.