La CPME favorable à un accès prioritaire à la vaccination, élargi aux secteurs appelés à rouvrir en mai

La CPME qui a participé à la réunion de ce matin autour de la ministre du Travail Elisabeth Borne, se félicite de l’accès à la vaccination prioritaire des salariés âgés de plus de 55 ans, dans certains métiers particulièrement exposés au virus de la Covid-19.

La Confédération des PME, qui aurait souhaité que le critère d’âge n’intervienne pas, a plaidé pour que les indépendants des secteurs concernés puissent être éligibles à la vaccination, dans ces mêmes conditions.

De plus, la CPME a souligné l’importance de prévoir dès à présent que certains secteurs aujourd’hui fermés administrativement, notamment les cafés et restaurants, puissent également accéder à la vaccination, et ce afin que les salariés soient protégés avant la reprise d’activité.

COMMUNIQUE DE PRESSE LE AVRIL 2021

La CPME salue l’ouverture aux entreprises d’aval du fonds d’urgence destiné à aider les agriculteurs touchés par le gel

Les épisodes de gel récents auront des conséquences désastreuses pour l’agriculture française. Entre 20% et 30% de la production de fruits est perdue.

L’absence de récoltes à conditionner ou à transformer pénalisera aussi de nombreuses PME du secteur agroalimentaire.

Dans ce contexte, si la CPME salue la mise en place d’un fonds d’urgence pour les agriculteurs ouvert aux entreprises d’aval sur le modèle du fonds de solidarité, elle souhaite qu’elles puissent également, au même titre que les entreprises agricoles, bénéficier d’exonérations de charges sociales.

Le déblocage rapide des aides est impératif alors que les aléas climatiques viennent fragiliser davantage encore les petites entreprises déjà impactées par la crise sanitaire et, pour certaines d’entre elles, par les taxes américaines. Quoi qu’il en soit, il est essentiel que ces PME, représentées par la CPME agroalimentaire, soient prises en compte.

COMMUNIQUE DE PRESSE le 19 avril 2021

Aides à domicile : la CPME contre les différences de traitement entre le secteur marchand et le secteur associatif

La ministre déléguée à l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, a annoncé une hausse historique de 13% à 15% des salaires pour les aides à domicile, et ce à compter du 1er octobre prochain. Une telle revalorisation était attendue par tous.

Mais, dans la pratique, ces annonces ne concernent que les salariés du secteur associatif, laissant de côté la moitié des salariés du secteur, exerçant pourtant le même métier.

Qu’ils soient employés par des associations ou des entreprises ne change rien au quotidien des aides à domicile qui font le même travail et accomplissent les mêmes tâches pour accompagner et prendre soin des personnes âgées en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Pourquoi une telle différence de traitement entre les salariés du secteur associatif et les autres ?

Cette iniquité traduit une forme de mépris à l’encontre de salariés qui se dévouent au quotidien au service des autres. Mobilisés chaque jour pendant la crise sanitaire, ils ont été les oubliés des pouvoir publics lors du Ségur de la Santé. Ceux du secteur marchand sont désormais les oubliés des oubliés.

De plus, cette mesure risque de déstabiliser un secteur fortement créateur d’emplois.

La CPME s’associe donc à la demande de ses organisations adhérentes, la FEDESAP et le SYNERPA domicile, de voir engagées des discussions avec les pouvoirs publics pour que les salariés du secteur marchand puissent, au même titre que ceux du secteur associatif, bénéficier d’une mesure tant attendue.

communiqué de Presse le 9 avril 2021