Guerre commerciale : la CPME plaide pour un front uni face aux droits de douane américains

La CPME appelle à un front commun pour défendre les entreprises européennes face aux nouveaux droits de douane imposés par les États-Unis. L’annonce du président Donald Trump de taxer les produits européens à hauteur de 20% supplémentaires et d’instaurer des droits de douane de 25% sur les automobiles importées pourrait avoir des conséquences graves, notamment pour les PME françaises.

Une unité européenne indispensable

Dans un communiqué de presse ce matin, la CPME a souligné l’urgence d’une réponse unie de l’Union européenne, avec des mesures de réciprocité ciblées sur certains produits ou services américains. Cela permettrait d’entamer des négociations plus équilibrées, tout en protégeant les entreprises les plus vulnérables, en particulier les PME, qui risquent d’être les plus affectées par cette guerre commerciale.

Elle a également appelé à la mise en place de mesures d’accompagnement pour les PME françaises les plus fragiles.

« La nation doit être derrière ses entreprises »

Amir Reza-Tofighi a réagi jeudi 3 avril pour souligner l’importance de l’unité nationale face à cette situation. Invité de 8h30 à 9h00 de la matinale de RMC BFM face à Apolline de Malherbe, il a rappelé que : « la nation doit être derrière ses entreprises, parce que notre tissu économique va être attaqué».Il a également averti sur que cette guerre commerciale pourrait se révéler « perdant-perdant pour tout le monde » y compris les consommateurs américains. La CPME insiste sur la nécessité de sortir des clivages politiques et de faire preuve d’unité pour défendre les intérêts de nos entreprises.

Ce matin, il a également réagi sur France 2 dans l’émission les 4 vérités de Télématin  « Les patrons des entreprises de vins et spiritueux ou de cosmétiques sont très inquiets. J’appelle l’union nationale derrière nos entreprises, car le choc va être très dur. »

Optimiser son site web pour générer des leads : les meilleures pratiques

Chefs d’entreprise, votre site web est bien plus qu’une simple vitrine : il peut devenir un véritable levier de croissance en attirant les bons prospects, en captant leur attention et en les convertissant en clients. Quelles stratégies adopter pour maximiser votre taux de conversion ?

Améliorer l’expérience utilisateur (UX) pour convertir plus de visiteurs

Un site web bien conçu doit être intuitif, rapide et offrir une navigation fluide. Un internaute qui ne trouve pas rapidement ce qu’il cherche risque de quitter votre site sans laisser ses coordonnées.

Adaptez votre site au mobile : plus de 50% du trafic web provient des smartphones. Un site adapté à ce format est indispensable pour ne pas perdre de potentiels clients.

Simplifiez le parcours utilisateur : les informations importantes (formulaires, offres, boutons d’action) doivent être visibles et accessibles en quelques clics.

Créer des contenus engageants et à forte valeur ajoutée

Pour attirer et retenir vos prospects, misez sur du contenu pertinent et régulier. Des documents tels que des études de cas, ou des livres blancs permettant d’apporter des réponses aux problématiques de vos cibles.

Proposez du contenu téléchargeable : un guide gratuit en échange d’une adresse e-mail est un excellent moyen de générer des leads qualifiés.

Ajoutez des témoignages clients : rassurez vos visiteurs en mettant en avant les retours d’expérience de vos clients satisfaits.

Optimisez les formulaires de contact et les appels à l’action (CTA)

Un visiteur intéressé doit pouvoir vous contacter facilement et rapidement, un formulaire trop long ou un CTA mal placé peut le freiner.

Réduisez le nombre de champs obligatoires : un formulaire court augmente le taux de complétion.

Utilisez des CTA attractifs : privilégiez des boutons clairs et engageants comme « Recevoir mon devis gratuit » plutôt que « Envoyer ».

Exploitez-les (nouveaux) outils numériques

Tous les visiteurs ne se transforment pas immédiatement en clients, il est essentiel de les relancer intelligemment.

Automatisez vos emails : envoyez des séquences d’emails personnalisés après un téléchargement ou une demande d’information.

Améliorez votre référencement naturel (SEO) : Utilisez des outils comme Google Keyword Planneret choisissez des mots-clés stratégiques.

Formez-vous à l’IA : de nombreux outils gratuits sont à votre disposition et peuvent être très utiles, notamment pour la rédaction de votre contenu web et la conception de vos visuels.

En appliquant ces bonnes pratiques, vous accentuerez grandement les performances de votre site web. Un site optimisé ne se limite pas à son design : il capte l’attention, engage et convertit.

Droits de douanes américains : la CPME appelle l’Union européenne à prendre les mesures ciblées qui s’imposent

Le président américain, Donald Trump, a annoncé « la réciprocité des droits de douanes ». Les produits européens importés aux Etats-Unis seront taxés à hauteur de 20% supplémentaires tandis que les droits douaniers seront de 25% sur « toutes les automobiles fabriquées à l’étranger. »

En pratique, si ces mesures s’appliquent réellement – ce qui reste à voir – « l’indépendance économique » annoncée risque de se traduire en catastrophe économique avec de graves conséquences, tant pour les entreprises que pour les consommateurs européens, mais aussi américains.

Ce qui peut s’apparenter à une déclaration de guerre commerciale constitue un véritable sabotage des règles du commerce mondial, avec un risque de récession au niveau mondial.

Face à cette situation, la CPME appelle l’Union européenne à rester unie et à prendre les mesures qui s’imposent en termes de réciprocité d’accès au marché européen avec des réponses ciblées sur certains produits ou services américains. Et ce, pour permettre l’ouverture de négociations plus équilibrées.

Il conviendra dans le même temps de prévoir des mesures d’accompagnement pour les entreprises françaises les plus fragiles, notamment les PME, qui pourraient être victimes de cette escalade.

CESER : un atout indispensable pour la démocratie économique et sociale régionale

Nos TPE-PME vivent dans les territoires. C’est là qu’elles entreprennent, emploient, innovent et se transmettent. Et c’est à cette échelle, celle du réel, que doivent s’ancrer les décisions publiques.

Les CESER – Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux – rassemblent les forces vives autour des enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Ils incarnent une démocratie sociale active se nourrissant des attentes de la société civile, une parole collective responsable ancrée dans les réalités du terrain.

Si leur coût est Inférieur à 0,1 % du budget régional, leur efficacité, en revanche, est précieuse.

Dans un moment de défiance démocratique, les CESER renforcent la transparence, l’acceptabilité et l’implication de la société civile dans les choix collectifs.

Leur suppression risquerait de coûter cher en creusant encore l’écart entre la réalité du monde économique et les décisions politiques. Et ce, avec un gain quasi marginal pour les finances publiques.

La CPME prend donc position pour le maintien de CESER que nous souhaitons moderniser pour accroître leur légitimité, leur diversité, leur transparence et leur impact.

Au lieu de les supprimer, il est nécessaire de renforcer leurs missions d’évaluation des politiques publiques, ainsi que la possibilité qu’ils soient saisis par le préfet, les groupes d’opposition régionale ou par pétitions citoyennes qualifiées.

Suppression du test PME : incompréhensible et inadmissible !

Alors que le gouvernement prétend vouloir simplifier la vie des entreprises, les députés ont, en commission, supprimé le « test PME » du projet de loi simplification. Une décision inexplicable et contre-productive.

Ce test visait à évaluer en amont l’impact concret des textes de loi sur les petites et moyennes entreprises par une expérimentation in situ, afin d’éviter que des mesures inapplicables ou disproportionnées viennent encore alourdir leur quotidien.

Depuis de nombreuses années, la CPME porte cette mesure avec constance et détermination. Elle n’a rien de symbolique : elle est un outil de rationalité, d’écoute du terrain et de prévention des excès bureaucratiques. Face à la surtransposition des règles, à l’empilement normatif et à la complexité croissante, ce test représente un garde-fou indispensable.

Le supprimer, c’est choisir de continuer à légiférer sans mesurer les conséquences pour celles et ceux qui font tourner l’économie réelle. C’est ignorer que les PME n’ont ni armées de juristes, ni batteries de consultants pour naviguer dans les méandres des lois mal calibrées.

Prétendre simplifier la vie économique sans écouter les PME, c’est légiférer à l’aveugle.

La CPME appelle donc  les parlementaires à retrouver le sens des réalités en rétablissant  cette mesure de bon sens en séance publique. Ce n’est pas une question technique : c’est une question de méthode, de respect, et de lucidité.

Sans test PME, la loi dite de « simplification de la vie économique » ne sera qu’un énième grand plan de simplification qui fera un flop. Les groupes parlementaires RN, UDR, Horizons, Ecologiste, Communiste et LFI qui ont soutenu cet amendement de suppression doivent maintenant montrer que le soutien aux PME qu’ils affichent à longueur de débat ne sont pas que des mots. Le moment est venu de passer de la parole aux actes.

Représentativité patronale : la CPME renforce sa place de première organisation patronale de France !

La vérité des chiffres* : avec 243 709 entreprises adhérentes, selon le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS), la CPME fait la course en tête du nombre d’entreprises adhérentes, bien loin devant le MEDEF (148 914 entreprises). Elle conforte donc sa place de première organisation patronale de France.

De même, avec 155 175 entreprises employant des salariés, la CPME est l’organisation patronale qui réunit le plus grand nombre d’employeurs. Là encore bien loin devant l’U2P et le MEDEF. Utile de le souligner alors que cette mesure porte avant tout sur le champ social.   

Enfin, sur une période de 4 ans, la CPME progresse de plus de 60 % en nombre de salariés des entreprises adhérentes, en passant de 3 456 380 personnes à 5 488 115.

Tiercé gagnant donc pour la Confédération des PME qui voit ainsi renforcée sa place et sa légitimité dans le paysage patronal. Mais les règles actuelles ne portant que sur la seule mesure de l’audience des salariés, la CPME est donc créditée officiellement de 32,05% de représentativité (contre 25,54% jusqu’à présent).


*chiffres présentés ce jour au Haut Conseil du Dialogue Social portant sur la mesure de la représentativité patronale