PME, comment développer votre marque employeur ?

La marque employeur, est un condensé de votre réputation en tant qu’employeur et de tout ce qui fait de votre entreprise un lieu de travail idéal.

Chefs d’entreprise de TPE-PME, quelles sont les étapes pour créer, mettre en oeuvre et gérer une stratégie de marque employeur efficace ? 
 

1- Analysez la perception de votre marque employeur à l’instant T

Essayez de voir votre entreprise à travers les yeux de vos collaborateurs. Vous pourrez mettre le doigt sur les problèmes susceptibles de freiner l’attraction et la rétention de talents. Afin d’appréhender votre réputation, vous pouvez par exemple :

• Consulter les avis employeurs en ligne pour identifier les questions et commentaires récurrents 
• Interroger vos salariés en interne pour avoir leur avis sur l’entreprise. Vous pouvez leur demander pourquoi ils ont rejoint l’entreprise, ou ce qu’ils aiment le plus / le moins dans leur travail 
• Garder un oeil sur les réseaux sociaux, en suivant les mentions de votre entreprise 

2 – Définissez la proposition de valeur unique de votre entreprise

La valeur unique de votre entreprise réunit ses valeurs fondamentales, sa mission, sa vision et sa culture. En dehors des aspects financiers qui demeurent très importants, les candidats, surtout les plus jeunes, sont de plus en plus sensibles, au fait de travailler pour des entreprises qui correspondent à leurs centres d’intérêt et à leurs valeurs. Ils sont de plus en plus nombreux à considérer la qualité de vie au travail ou encore les objectifs de l’entreprise et son impact en terme social ou écologique. 

Posez vous la question : « comment  faire en sorte que mes employés se sentent fiers, motivés et encouragés à donner le meilleur d’eux-mêmes chaque jour » ?

Voici quelques exemples d’avantages à valoriser :

• Des avantages sociaux comme une mutuelle avantageuse, des congés parentaux ou des vacances sponsorisées par l’entreprise
• Les possibilités de développement de carrière : formations, programmes de mentorat, évolutions dans l’entreprise…
• Les avantages et incitations monétaires ou non monétaires supplémentaires : abonnement à une salle de sport, café et en-cas gratuits, horaires de travail flexibles, télétravail, ateliers de renforcement de l’esprit d’équipe…
• Un environnement de travail positif qui offre de l’autonomie, de la reconnaissance et un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
 

3 – Développez une stratégie de promotion de la marque employeur

Une fois votre marque employeur établie, réfléchissez à la façon dont vous allez la promouvoir auprès des futurs candidats. 

Vous pouvez par exemple :

  • Créer une page Carrières sur votre site web avec des photos des coulisses et des témoignages de salariés
  • Surveiller les avis laissés sur votre entreprise, et prendre le temps de répondre aux commentaires (aussi bien positifs que négatifs) des salariés
  • Demander à vos salariés de partager leur expérience au sein de votre entreprise sur les réseaux sociaux
  • Ajouter vos éléments de marque à vos offres d’emploi pour es démarquer (logo, avantages, etc.)
  • Optimiser vos pages entreprise avec des photos et des vidéos qui véhiculent l’esprit de votre entreprise

Documents utiles

Un contexte économique alarmant : les entrepreneurs tirent la sonnette d’alarme

En cette période marquée par une hausse alarmante des défaillances d’entreprises et une progression inquiétante du chômage des dirigeants, le paysage entrepreneurial en France traverse une phase critique. Les chiffres récents sont éloquents : un nombre croissant d’entreprises, notamment de petites et moyennes tailles, se trouvent en grande difficulté, incapables de faire face aux défis économiques actuels. La combinaison des répercussions post-Covid, de l’inflation et des tensions géopolitiques a exacerbé les pressions sur le tissu économique local. Il s’agit d’un contexte économique alarmant.

L’accompagnement des chefs d’entreprise dans cette période de turbulences est plus que jamais une priorité et la CPME, consciente des enjeux, intensifie ses actions pour soutenir les entrepreneurs de la région. Nous savons que derrière chaque entreprise en difficulté, il y a des hommes et des femmes qui luttent pour maintenir leur activité, préserver des emplois et contribuer à la vitalité économique locale.

Il est crucial, dans ces moments difficiles, de rester unis et solidaires. La résilience de notre tissu économique dépend de notre capacité à travailler ensemble, à innover et à soutenir ceux qui en ont le plus besoin.

En parallèle, nous encourageons la coopération entre entreprises, le partage de bonnes pratiques et la mutualisation des ressources. Ces dynamiques de solidarité sont essentielles pour renforcer notre résilience collective. Nous croyons fermement que c’est ensemble que nous pourrons relever les défis actuels et construire un avenir économique plus robuste.

Enfin, nous tenons à rappeler que le bien-être des dirigeants est tout aussi important que la survie des entreprises. Le stress, l’incertitude, et l’épuisement ne doivent pas être sous-estimés. La CPME Sud que je préside, s’engage à promouvoir le soutien psychologique et le bien-être au travail pour les chefs d’entreprise, afin qu’ils puissent continuer à mener leurs activités avec sérénité et confiance.

Face à l’incertitude, et face à ce contexte économique alarmant, nous devons faire preuve de positivité, d’innovation, et de solidarité. La CPME Sud reste résolument aux côtés des entrepreneurs, déterminée à les accompagner dans chaque étape de leur parcours, quelles que soient les difficultés rencontrées. Ensemble, nous sommes plus forts, et c’est ensemble que nous surmonterons cette crise.

Ouverture des Jeux paralympiques 2024 : une mobilisation de tous !

Après les Jeux olympiques de Paris 2024, dont un premier bilan est déjà disponible ici, une nouvelle expérience exceptionnelle est attendue avec les Jeux paralympiques qui s’ouvrent aujourd’hui, mercredi 28 août. 

L’occasion pour la CPME de rappeler sa mobilisation pour faire de ces jeux un moteur du développement économique, social et solidaire via la toute première Charte sociale de l’histoire des Jeux. 

Pour en savoir plus, téléchargez la Charte ci-dessous. 

La France a transmis son plan national énergie-climat à la Commission européenne

Le plan national énergie-climat a pour but de détailler la manière la France va atteindre ses objectifs fixés par le paquet “fit for 55” (ensemble d’actions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’UE de 55% d’ici 2030). Il est obligatoire pour chaque Etat membre. 

Le plan national énergie-climat se base sur trois documents :

  • la programmation pluriannuelle de l’énergie 2024-2033 (PPE)
  • la stratégie nationale bas carbone (SNB)
  • le plan national d’adaptation au changement climatique.

Ces textes devraient être mis en consultation publique prochainement. 

S’agissant des éléments principaux contenus dans ce plan national énergie-climat (PNIEC), la France rappelle sa volonté d’atteindre une baisse de 50% des émissions de gaz à effet de serre brutes d’ici 2030 par rapport à 1990. Néanmoins, le puits de carbone forestier est en très mauvais état ce qui rend encore plus difficile l’atteinte de cet objectif. 

Concernant la baisse des consommations d’énergie finale d’ici 2030, la France anticipe déjà le fait que cet objectif ne sera pas atteint. Pour remédier à cela, plusieurs solutions sont envisagées telles que déployer le plan de sobriété énergétique, rénover les bâtiments, etc.  

Sur la partie énergies renouvelables, la France devrait atteindre pour la première fois l’objectif européen de 23,4% de part d’énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie qui était fixé pour 2020, soit avec quatre ans de retard. Pour 2030, la France s’est fixée comme objectif d’atteindre 58% d’énergies décarbonées. 

Quant à la biomasse, un déséquilibre entre l’offre et la demande devrait apparaître en 2030 selon les premières projections (plus de demandes que d’offre). 

Enfin, pour tenir ses objectifs climat, la France devra baisser ses émissions de gaz à effet de serre de 5% par an entre 2023 et 2030. 

Fortes chaleurs : quelles mesures de prévention mettre en œuvre ?

Les fortes chaleurs présentent des risques. Pour les éviter, le ministère du Travail précise les précautions que doivent prendre les employeurs pour préserver la santé de leurs salariés. Le point sur ces mesures et téléchargez le kit de communication pour informer et prévenir ces difficultés dans votre entreprise.  

Mesures générales :

  • Mettre à disposition de l’eau potable et fraîche 🥤💧
  • Fournir aux salariés des moyens de protection contre les fortes chaleurs et/ou de rafraîchissement 👒
  • Renouveler l’air de façon à éviter les élévations exagérées de température dans les locaux de travail fermés 🌀
  • Prendre en compte et retranscrire dans le « document unique d’évaluation des risques » les risques liés aux ambiances thermiques et adopter les mesures de prévention permettant d’assurer la santé et la sécurité des salariés 📝

Mesures qui s’appliquent au secteur du BTP :🚧

  • Mettre à la disposition des travailleurs un local de repos adapté aux conditions climatiques ou aménager le chantier de manière à permettre l’organisation de pauses dans des conditions de sécurité équivalentes ;
  • Mettre à disposition des travailleurs trois litres d’eau potable et fraîche au minimum par jour et par salarié ; 3 L
  • S’assurer que le port des protections individuelles et les équipements de protection des engins sont compatibles avec les fortes chaleurs ;
  • Prendre les mesures organisationnelles adéquates pour que les travaux se fassent sans exposer les salariés, tels que l’aménagement d’horaires ⏱

Les mesures supplémentaires en cas d’alerte « vigilance rouge »par Météo France, préconisées par le ministère du travail sont les suivantes :

Procéder à une réévaluation quotidienne des risques encourus par chacun des salariés en fonction :

  • de la température et de son évolution en cours de journée ;🔍📈
  • de la nature des travaux devant être effectués, notamment en plein air ou dans des ambiances thermiques présentant déjà des températures élevées, ou comportant une charge physique ;
  • de l’âge et de l’état de santé des travailleurs.

En fonction de cette réévaluation des risques :

  • Ajuster l’aménagement de la charge de travail, des horaires et plus généralement de l’organisation du travail pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs pendant toute la durée de la période de vigilance rouge. Une attention particulière doit être portée aux femmes enceintes, aux personnes souffrant de pathologies chroniques ou en situation de handicap, etc.
  • Décider de l’arrêt des travaux si l’évaluation fait apparaître que les mesures prises sont insuffisantes, notamment pour les travaux accomplis à une température très élevée et comportant une charge physique importante, par exemple travaux d’isolation en toiture ou de couverture, manutention répétée de charges lourdes.

Pour toute information complémentaire, l’employeur peut contacter la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) et l’Inspection du travail.

Il peut également se renseigner auprès d’un service de prévention et de santé au travail.

Documents utiles

Pour informer, sensibiliser et prévenir aux risques liés aux fortes chaleurs, téléchargez le kit de communication ci-dessous.

Publication de l’IA Act : ce qui va changer pour les PME

La première législation mondiale sur l’intelligence artificielle, l’IA Act, a été officiellement publiée au Journal officiel de l’Union européenne le 12 juillet 2024, fruit d’un processus législatif initié par la Commission européenne en 2021.

Ce règlement vise à garantir que les systèmes d’intelligence artificielle mis sur le marché soient sûrs, respectent les droits fondamentaux, les valeurs de l’Union européenne et contribuent à la durabilité environnementale.

Il entrera en vigueur le 1er août 2024, avec une application générale prévue pour le 2 août 2026, sauf pour certaines dispositions spécifiques.

La CPME a élaboré une fiche de synthèse pour aider les entreprises à appréhender ce nouveau cadre réglementaire. Elle sera vigilante à ce que sa mise en œuvre n’alourdisse pas la charge administrative des petites et moyennes entreprises ni n’entrave leur capacité d’innovation.

La hausse des défaillances d’entreprises se poursuit

La dernière étude Altares sur les défaillances d’entreprises, consacrée au second semestre 2024, vient de paraître. Décryptage des principaux enseignements. 

Avec 16 371 défaillances au 2ème trimestre (+23,4%), la phase de rattrapage Covid se referme, et la conjoncture prend le relais.

Il est à noter que les moyennes entreprises sont de plus en plus sensibles aux retournements conjoncturels puisque les employeurs de 50 à 99 salariés sont plus vulnérables sur ce second trimestre.

Cependant, le point haut semble atteint, le reflux se confirme au fil des mois. Le commerce de détail d’habillement ou la boulangerie repassent au vert et la restauration se stabilise.

Vos rendez-vous export de la rentrée avec la CPME

Forum Douanes PME en septembre, Learning expedition en Chine en Novembre, lancement de l’appel à participer au CES Las Vegas de janvier 2025… La CPME vous propose une rentrée sur les chapeaux de roue, à la conquête des marchés internationaux !

Forum Douanes PME le 27 septembre

La CPME et la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) organisent une matinée orientée PME, pour vous accompagner et sécuriser vos projets à l’export.

Retrouvez-nous vendredi 27 septembre à 8h30, au siège de la CPME : 

  • Objectif : doper vos exportations grâce à une meilleure connaissance des processus douaniers
  • Au programme : une table ronde avec des experts hautement qualifiés et des ateliers avec des attachés douaniers pour être plus compétitifs sur les marchés internationaux.
  • Pour en savoir plus et vous inscrire, cliquez ici. 

Learning expedition à Shenyang du 2 au 10 novembre

Dopez vos débouchés BtoB et BtoC, rencontrez des entreprises chinoises pré-sélectionnées et des décideurs locaux lors d’un voyage professionnel dans le nord-est de la Chine, à l’automne prochain.

Organisé par la CPME et la CPME 93 avec le consulat de France à Shenyang, ce déplacement a lieu dans la province du Liaoning, porte d’entrée privilégiée pour accéder au marché chinois avec succès. En pleine mutation industrielle, cette région est dotée de pôles industriels majeurs. Le secteur du e-commerce y est foisonnant. 

Au programme, des déplacements thématiques et visites d’entreprises en lien avec les Chambres de commerce et d’industrie de la région vers : Dalian, Harbin, Changchun, sans coût supplémentaire, en fonction des centres d’intérêt des entreprises participantes.

En savoir plus et s’inscrire.

CES Las Vegas du 6 au 10 janvier

En 2025, c’est à Las Vegas que ça se passe ! Rejoignez la délégation CPME pour vous immerger dans le temple mondial des nouvelles technologies (19 hectares), et prenez un temps d’avance en découvrant les innovations qui boosteront votre secteur d’activité et votre entreprise.

La CPME vous proposera d’ici la fin juillet un programme sur-mesure vol et hébergement inclus compris (nouveautés phares du salon, visites accompagnées, temps de rencontres, etc.) pour sentir les nouvelles tendances, effectuer une veille technologique, prospecter des clients/partenaires, rencontrer les bonnes personnes et aller aux bons endroits !

JOP 2024 : dérogations administratives en matière de durée du travail

Pour permettre aux entreprises d’adapter leur organisation à l’évolution de leur activité durant la période des Jeux olympiques, ainsi qu’à répondre à leurs contraintes, l’Etat met en avant les dispositions du code du travail permettant de déroger aux durées maximales de travail, au repos quotidien, ainsi qu’aux repos dominical et hebdomadaire. Un guide à destination des entreprises a été édité par le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités.

Un guichet unique géré par la DRIEETS Ile-de-France centralise le traitement des demandes de décisions administratives en matière de durée du travail : drieets-idf.jop2024-travail@drieets.gouv.fr

L’administration envisage d’instaurer une acceptation tacite à défaut de réponse dans un délai d’un mois pour les dossiers complets ne posant pas de difficulté. Attention : qu’elle soit tacite ou expresse, la décision doit intervenir avant la mise en place du régime dérogatoire. Il est donc nécessaire que les entreprises qui sollicitent ces dérogations anticipent au mieux leur demande.

Par ailleurs, l’administration est réticente à accorder des dérogations qui excèdent la durée des Jeux. La demande doit donc être circonscrite au plus près des dates des olympiades, du 26 juillet au 11 août 2024 puis du 28 août au 8 septembre 2024.

Elections législatives et SMIC à 1600 € : la CPME sonne l’alerte

A l’issue du second tour des élections législatives, la CPME a alerté dans les médias quant à la perte de croissance générée par ce contexte instable et quant aux conséquences désastreuses de l’augmentation du SMIC à 1600€ nets, une des mesures phares du Nouveau Front populaire. 

Au lendemain du second tour, François Asselin s’est exprimé sur France info sur l’avenir économique au lendemain des résultats des élections législatives. « Nous, entrepreneurs, avons besoin de stabilité, de lisibilité, de visibilitéOn se retrouve dans une situation démocratique où on a perdu les trois. En matière économique, on a besoin de cela pour investir, pour embaucher, pour recruter. » a-t-il expliqué.

Concernant l’augmentation du SMIC à 1600 euros net,  « cela va fragiliser notre économie », a-t-il affirmé. En cas d’abrogation de la réforme des retraites, autre pilier du programme du NFP, il craint « une réaction immédiate » des marchés.

« Lorsque vous faites 1% de marge, ce qui est le cas de secteurs comme les services à la personne, la sécurité, c’est la faillite annoncée ! » a tonné François Asselin aujournal de 20hde France 2 le 10 juillet (aller à 5.50) 

Dans Le Figaro, il a affirmé, à propos de la perte de croissance des entreprises : « La dissolution a fait perdre un trimestre de croissance à la France, du fait de la perte de confiance des consommateurs et des entrepreneurs dans l’économie. »

Eric Chevée a partagé son inquiétude sur la revalorisation du SMIC à 1 600 euros dans Le Parisien : « Il y a une très très grande inquiétude chez nos adhérents. Beaucoup ont des modèles économiques qui ne leur permettent pas de suivre financièrement. », et a relayé l’inquiétude des chefs d’entreprise face à l’avenir économique du pays hier dans Les Echos.

Jean-Eudes du Mesnil est revenu sur : l’attentisme économique, la disparition des offres d’investissement et de recrutement, l’augmentation massive du SMIC et le test PME. Il a notamment estimé que l’augmentation du SMIC était « irréaliste au regard de la situation actuelle des finances publiques » :