Impact PME 2025 : Jamais les entrepreneurs n’ont été à ce point au cœur des transformations du monde

Le salon Impact PME rassemblera des figures clé de l’économie et de la politique autour du thème : « Les PME au cœur d’un monde nouveau ».  Ou comment avancer dans un monde en proie à des mutations qui s’accélèrent. Des débats en plénières, instructifs, au programme de ce grand rendez-vous coorganisé par la CPME et BFM Business.

Dans un contexte électrique pour le commerce mondial, la séquence : « Réussir face au nouvel ordre mondial » se tiendra de 9h30 à 10h10. Emmanuel Lechypre animera un échange utile avec l’eurodéputé Place publique Raphaël Glucksmann, l’économiste Philippe Dessertine et des chefs d’entreprise qui exportent sur les marchés américain et chinois.

Puis, de 10h15 à 11h00, le débat « Renforcer le dialogue syndicats – chefs d’entreprise »  animé par Nicolas Doze permettra d’instaurer un dialogue fécond entre Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT et Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, avec le regard de l’essayiste et directeur du département Opinion et stratégies d’entreprise de l’IFOP, Jérôme Fourquet.  

La plénière de clôture : « Rapprocher le monde politique du terrain économique » créera le débat entre des responsables politiques et des chefs d’entreprise, de 17h00 à 18h00.

Plus de 2000 visiteurs, chefs d’entreprise et leur écosystème, sont attendus Station F. Toute la journée, 30 débats, conférences et ateliers pratiques animés par 55 experts leur donneront les clés en matière d’IA, de transition écologique, de financement, notamment. Accélérateur de réseau, Impact PME permettra aux entrepreneurs de rencontrer les 40 partenaires du salon. Les inscriptions au salon sont ouvertes.
 

INFORMATIONS PRATIQUES

Accréditations presse au salon en cliquant ici

Impact PME 2025
Mardi 24 juin, de 8h30 à 18h30
Station F

5, parvis Alan Turing
75013 Paris

PME, comment optimiser votre ROI grâce au marketing ?

Dirigeants, orientez vos investissements vers les leviers marketing les plus rentables. Nous vous donnons les clés pour maximiser chaque euro dépensé grâce à 5 actions concrètes. 

1 – Renforcez votre référencement naturel (SEO)

Pourquoi ? Le référencement naturel génère un trafic qualifié sur votre site, et à moindre coût. 

Comment ?

  • Réalisez un audit des meilleurs mots-clés et ciblez ceux à haute intention d’achat mais faible concurrence
  • Publiez régulièrement du contenu sur votre site : guides, études de cas, témoignages clients pour asseoir votre expertise et capter de nouveaux visiteurs.
  • Optimisez la vitesse de chargement de votre site et l’affichage mobile pour réduire le taux de rebond de votre site 

2 – Misez sur des campagnes d’emailing ciblées

Pourquoi ? Les emailings créent une relation directe avec vos prospects, donc un retour sur investissement élevé. 

Comment ? 

  • Catégorisez vos listes de diffusion par secteur, taille d’entreprise ou étape du cycle d’achat pour adresser un message hyper-pertinent
  • Automatisez vos parcours : mail de bienvenue ou relances panier par exemple génèrent jusqu’à 30% de conversions en plus !
  • Variez objets, contenus et créneaux d’envoi pour maximiser l’engagement et le taux d’ouverture 

3 – Investissez sur les réseaux sociaux

Pourquoi ? Les réseaux sociaux vous permettent d’élargir considérablement le public auquel vous parlez

Comment ?

  • Choisissez la plateforme adaptée (LinkedIn pour le B2B, Instagram/TikTok pour le B2C)
  • Investissez dans la publicité sur les réseaux sociaux pour atteindre une audience plus massive
  • Variez les formats : posts, stories, courtes vidéos pour maximiser l’engagement 

4 – Exploitez les événements de proximité

Pourquoi ? Ils génèrent de vrais retours, mesurables, et surtout un contact humain irremplaçable !

Comment ?

  • Sélectionnez les salons et événements fréquentés par votre cœur de cible.
  • Proposez un format hybride (présentiel + webinaire ou livestream) pour étendre votre portée et collecter de nouveaux contacts

5 – Expérimentez l’IA pour gagner en efficacité

Pourquoi ? L’IA vous permet d’automatiser des taches, c’est donc un gain de temps considérable 

Comment ?

  • Mettez en place des chatbots pour capturer et et qualifier des leads à toute heure, libérant du temps pour vos équipes.
  • Utilisez l’IA pour suggérer des produits et contenus personnalisés selon le profil utilisateur pour accroître le panier moyen.

À vous de jouer : testez ces cinq leviers, mesurez vos résultats et réallouez trimestriellement votre budget vers les canaux qui vous rapportent le plus.

Souveraineté économique, 1er mai, apprentissage : la CPME affirme ses positions

Samedi 26 avril, Amir Reza-Tofighi était l’invité de l’émission « On n’arrête pas l’éco » sur France Inter. Il a défendu nos positions sur la liberté de travailler le 1er mai, les retraites, la rigueur du budget 2026 et le patriotisme économique. La semaine s’est poursuivie par des prises de parole fortes de la CPME dans les médias, en faveur de l’apprentissage puis pour alerter sur l’urgence à agir pour préserver notre souveraineté économique.

Tour d’horizon. 

Liberté de travailler le 1er mai

« Il faut arrêter d’emmerder les Français, les entreprises et les salariés qui veulent travailler » a tonné le président de la CPME sur France Inter face à l’interdiction de travailler le 1er mai, soulignant l’absurdité du fait que, pendant que certains fast-foods restent ouverts, de nombreux artisans risquent de lourdes amendes. 

« Les Français souhaitent le 1er mai pouvoir aller acheter une baguette, des fleurs » a-t-il affirmé, prônant l’idée de « laisser un peu de liberté aux gens » face « à des situations kafkaïennes »

Ses propos ont été repris par franceinfo et dans CapitalPuis, le 1er mai, la position de la CPME a été relayée par Les Echos.

Retraites : oser le courage politique

« J’entends tous ceux qui n’arrêtent pas de dire qu’il faut une responsabilité budgétaire mais qui, dès qu’on demande des efforts partagés entre actifs et retraités, disent qu’il est hors de question de toucher aux retraités. C’est un manque de courage pour des raisons électorales » a fustigé Amir Reza-Tofighi.

Au-delà, il a plaidé pour un pilotage du régime de retraites par les partenaires sociaux : « Nous sommes capables de gérer le régime général des salariés du privé avec une règle d’or : pas de déficit autorisé. »

Des positions reprises par BFM TV et Le Figaro.

Budget 2026 : sécuriser nos entreprises au lieu de les taxer

« Si on ne veut pas une économie en récession il faut arrêter de vouloir prélever encore plus, alors qu’on est déjà les champions d’Europe des prélèvements ! » s’est agacé le président de la CPME sur France Inter.  

Il a rappelé que « les aides aux entreprises sont une compensation de tous les prélèvements existants qui pèsent sur le coût du travail, donc les deux doivent aller ensemble ».

Ne pas casser la dynamique de l’apprentissage

Faisant le constant inquiétant de la régression du nombre d’apprentis dans le privé, la CPME a proposé qu’en cas d’instauration d’un reste à charge pour l’embauche d’un apprenti de niveau bac+3 à bac+5, celui-ci soit restitué aux entreprises si une embauche définitive intervient à l’issue de la formation. Une mesure efficace pour enrayer cette baisse qui risque d’impacter négativement l’emploi des jeunes. 

Une proposition de la CPME reprise sur BFM Business (aller à 29:18).

Eric Chevée a défendu l’apprentissage et l’emploi des jeunes dans le journal de 8h de France CultureA écouter ici (aller à 10:32). Ses propos ont été repris par France Info.

Souveraineté économique : protéger nos commerces, et vite !

Le 30 avril, la CPME a tiré la sonnette d’alarme face à l’invasion de petits colis de marchandises à bas coût de plateformes en ligne (type Shein, Temu) qui menaçent nos commerces.  Elle a demandé l’application de 3 mesures : 

  • Dès 2025 : la mise en place d’une taxe forfaitaire de 25 euros sur chaque colis de moins de 150 euros en provenance de pays hors UE.
  • La révision urgente des seuils d’exemption douanière au niveau européen, sans attendre 2028.
  • La mise en place de contrôles effectifs en matière fiscale, sanitaire, environnementale et de composition des produits.

Le Monde a relayé notre position. A lire ici.

Le même jour, Amir Reza-Tofighi a été auditionné au Sénat sur ce sujet. Ses propos ont été diffusés par Public Sénat : à découvrir ici. Ses prises des position ont été reprises par Le Figaro et BFMTV.

Conclave sur les retraites : le décryptage de la CPME

Partie prenante du conclave sur les retraites, la CPME est force de proposition en faveur d’une amélioration de notre régime de retraites respectant son équilibre financier avec, notamment, 2 propositions phares : 

– Dépolitiser la question de l’âge de départ en retraites en l’indexant sur l’espérance de vie

– Confier aux partenaires sociaux, à l’instar de l’AGIRC ARRCO, la gouvernance du régime des salariés du privé avec une règle d’or à respecter. 

Chaque semaine, notre négociateur au conclave et vice-président en charge des Affaires sociales, Éric Chevée, est interviewé à la sortie de la séance..

En 2mn, il décrypte les positions et les avancées des partenaires sociaux, sur le thème du jour : 

  • 27 mars : pénibilité et prévention de l’usure professionnelle 
  • 3 avril : équité de la retraite entre les hommes et les femmes
  • 10 avril : la délégation paritaire permanente a défini ses propres objectifs
  • 17 avril : financement de la protection sociale 
  • 24 avril : financement de la capitalisation
  • 30 avril : pilotage du système de retraites par les partenaires sociaux

Découvrez sa dernière analyse en vidéo ci-dessous et la playlist complète ici.

Et rendez-vous sur la page LinkedIn de la CPME pour découvrir en direct son décryptage de la prochaine session jeudi 15 mai ! 

État d’urgence sur le commerce : contrer l’invasion des petits colis issus de plateformes de vente en ligne !

La situation est critique. Et le gouvernement, au vu des propositions formulées ce matin, ne semble pas en prendre la pleine mesure.

Les barrières douanières imposées par Donald Trump – instauration immédiate de droits de douane de 120% sur les petits colis ou le paiement de 100 dollars par colis – à la Chine, font leur effet. Les plateformes de commerce en ligne (Shein, Temu..) se tournent massivement vers le marché européen, et en particulier vers la France. 91 % des petits colis entrant en France proviennent de pays tiers à l’Union européenne, inondant notre marché et menaçant nos commerces de proximité, notre industrie et nos emplois.

La CPME tire la sonnette d’alarme : notre commerce est en passe d’être submergé par un afflux inédit de marchandises à bas coût produites dans un cadre ne respectant ni nos règles sociales, ni nos exigences environnementales, ni nos standards de qualité et de sécurité du consommateur.

Nous ne pouvons plus attendre. La possibilité d’imposer TVA et droits de douanes pour les petits colis de moins de 150 euros n’est prévue par Bruxelles que pour… 2028. La France, elle, – et cela a été annoncé ce matin – imagine, dans le cadre d’une coalition européenne, « des frais de gestion forfaitaire » appliqué à chaque colis « si possible dès 2026 ».

Mieux que rien, mais insuffisant. L’urgence c’est maintenant, pas dans 9 mois ou dans 4 ans !

La CPME demande trois mesures immédiates :

  • Dès 2025 : la mise en place d’une taxe forfaitaire de 25 euros sur chaque colis de moins de 150 euros en provenance de pays hors UE.
  • La révision urgente des seuils d’exemption douanière au niveau européen, sans attendre 2028.
  • La mise en place de contrôles effectifs en matière fiscale, sanitaire, environnementale et de composition des produits :
    • Déclaration obligatoire par les plateformes
    • Contrôles statistiques systématiques
    • Condamnations basées sur les statistiques de fraudes en cas de manquement

Nous devons protéger nos commerçants, nos producteurs, et notre souveraineté économique.

Apprentissage : ne cassons pas une dynamique porteuse d’avenir

La CPME propose qu’en cas d’instauration d’un reste à charge pour l’embauche d’un apprenti de niveau bac+3 à bac+5, celui-ci soit restitué aux entreprises si une embauche définitive intervient à l’issue de la formation.

Le nombre de contrats d’apprentissage signés dans le privé est passé de 290.000 en 2017 à 854.000 en 2024. Sur la même période, le taux de chômage des jeunes de 15-24 ans a baissé de 30% !  Les chiffres démontrent donc sans ambiguïté que l’apprentissage est une clé de l’accès au marché du travail.

Formation initiale qui n’en est pas moins une formation d’excellence, l’apprentissage, au même titre que les autres cursus initiaux, a, et c’est logique, un coût pour les finances publiques. Au vu des résultats, il s’agit cependant d’une des meilleures utilisations possibles des deniers publics : un investissement sur l’avenir.

Pour autant, dans la situation budgétaire actuelle, il est logique que tous les postes de dépenses publiques soient analysés. Mais rappelons que, depuis janvier dernier, la prime à l’embauche versée aux employeurs a déjà été ramenée à 5.000 euros en dessous de 250 salariés, 2.000 au-delà.

Instaurer un reste à charge supplémentaire de 750 euros pour l’embauche d’un apprenti de niveau bac+3 ou supérieur, comme semble l’envisager le gouvernement à compter du 1er juillet, risquerait de casser la dynamique et d’impacter négativement l’emploi des jeunes.

Consciente des contraintes budgétaires, la CPME propose une solution équilibrée : que cet éventuel reste à charge soit restitué aux entreprises qui recrutent définitivement leur apprenti à l’issue de la formation. Les PME qui font l’effort de transformer un contrat d’apprentissage en un emploi durable doivent être encouragées, et non pénalisées.

1er mai : la CPME défend la liberté de travailler

Le 1er mai est en France, un jour férié obligatoirement chômé. Le jour de la fête du Travail, il est donc, sous peine de sanctions, interdit de travailler sauf pour les activités considérées comme « essentielles ».

Et cela aboutit à des situations kafkaïennes : un établissement de restauration rapide (fast food) pourra ouvrir tandis que son voisin boulanger qui s’aventurerait à faire travailler ses salariés encourt de lourdes amendes, en cas de contrôle.

Et que dire des fleuristes et des jardineries qui bénéficiaient, jusqu’à présent, d’une forme de tolérance, qui semble aujourd’hui remise en cause alors que, dans le même temps, la vente à la sauvette du muguet prospère en toute impunité, hors de tout cadre fiscal et social ?

Ces incohérences pénalisent les entreprises de proximité, celles qui créent de l’emploi et font vivre nos centres-villes.

La CPME demande une réforme de bon sens : permettre à ceux qui le souhaitent de travailler le 1er mai, dès lors qu’un accord d’entreprise ou de branche le prévoit – comme c’est déjà le cas pour les autres jours fériés.

Le 24 juin, tous à IMPACT PME !

Le grand rendez-vous des PME, le salon Impact PME, réunira 2000 visiteurs, dirigeants de PME et leur écosystème mardi 24 juin 2025 à Station F. Ils viendront à la rencontre de 40 exposants et de 55 intervenants pour faire le plein de conseils experts et de réflexions prospectives. Le point sur ce qui vous attend. 

Thème 2025 : Les PME au cœur d’un monde nouveau

De 8h30 à 18h30, une vingtaine de conférences et d’ateliers pratiques fourmilleront des solutions pratiques pour résoudre les questions d’IA, cyber, juridiques, commerciales, de trésorerie, de RSE ou encore de RH, qui se posent au quotidien dans les TPE-PME. Une séquence sur l’économie ultramarine sera également proposée. 

Et, pour réfléchir aux mutations nouvelles qui surgissent à l’échelle mondiale et percutent les PME, 3 plénières réuniront entrepreneurs chevronnés, experts et personnalités politiques de premier plan pour des débats passionnants :

  • 9h30 – 10h10 : Réussir face au nouvel ordre mondial

    L’épisode récent des droits de douanes l’a montré, les relations commerciales mondiales entrent dans un nouveau paradigme, plus imprévisible que jamais. Un nouvel ordre mondial qui impose de repenser les modèles traditionnels. Réussir, c’est anticiper les changements et saisir les opportunités qui en découlent. Cette session réunira des experts et des chefs d’entreprises reconnus qui donneront les clés pour tirer son épingle du jeu. 
     
  • 10h15 – 11h00 : Renforcer le lien syndicats – chefs d’entreprise 

    Le lien entre syndicats et entrepreneurs est un enjeu stratégique pour favoriser un dialogue constructif et équilibré. En renforçant cette collaboration, il devient possible d’identifier des solutions communes aux défis économiques, tout en conciliant les attentes sociales et les impératifs de développement. Ce rapprochement est essentiel pour répondre aux enjeux contemporains. 
     
  • 17h00 – 18h00 : Rapprocher le monde politique du terrain économique

    ​Établir un lien entre les acteurs politiques et le secteur économique est crucial dans le contexte actuel. Cette relation  permet de mieux appréhender les impacts des décisions politiques sur les réalités économiques. Ce dialogue qui promet d’être intense, réunira des figures de la politique et de l’entrepreneuriat. 


Vous souhaitez relayer l’information sur IMPACT PME et inviter vos réseaux à cette journée 100% PME ?

Rien de plus simple, téléchargez le kit de communication digitale d’Impact PME 2025.

Et n’oubliez pas, Impact PME c’est une journée coorganisée par la CPME et BFM Business à la Station F, mais c’est aussi la caisse de résonance des PME. La rédaction de la chaîne sera délocalisée sur place pour 8h d’antenne en live, afin de braquer les projecteurs sur les enjeux et les problématiques des dirigeants de PME.

Entrepreneurs, cette journée est la vôtre, venez prendre la parole, échanger et faire grandir votre réseau ! 

Ouverture des inscriptions au collectif du Cybermoi/s 2025

La mobilisation pour la cybersécurité reprend ! Participez dès maintenant au Cybermoi/s 2025 en rejoignant un collectif d’acteurs engagés pour sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux du numérique sécurisé

La CPME soutient depuis plusieurs années Cybermalveillance.gouv.fr et l’initiative du mois européen de la cybersécurité (ou Cybermoi/s pour le volet français) qui a lieu chaque année en octobre. Dans ce cadre, nous souhaitions mettre en lumière le collectif du Cybermoi/s 2025.

Ce collectif est constitué d’organisations publiques et privées qui se mobilisent pour travailler ensemble afin de sensibiliser et de fédérer largement les publics. C’est pourquoi nous invitons toute organisation qui le souhaite à s’engager autour de l’enjeu sociétal qu’est la cybersécurité.

Envie de mobiliser votre entité pour la cyber ? Rejoignez le collectif en vous inscrivant ici : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/tous-nos-contenus/inscription-2025-collectif-cybermois

Merci à tous pour votre relais et votre mobilisation !

Budget 2026 : la CPME partie prenante des conférences gouvernementales sur l’économie

L’exécutif a réuni les organisations patronales à deux reprises cette semaine pour travailler sur les défis économiques actuels et construire le budget de l’Etat pour 2026. Notre président, qui a salué cette nouvelle méthode, a pu y affirmer nos positions.

Lundi 14 avril, les ministres de l’Economie et des PME, Eric Lombard et Véronique Louwagie, ont réuni la première « Conférence des entreprises ». L’objectif ? Réunir les trois organisations patronales et l’AFEP pour échanger sur les actualités économiques. Une instance qui se réunira toutes les six semaines. Au menu des échanges : la guerre commerciale qui fait rage.  « Une énième discussion de salon » ? Non ! Une réunion de travail, avec les représentants des entreprises qui défendent leur compétitivité et créent la richesse de notre pays. Un outil pour prendre les bonnes décisions, où l’on se parle franchement et directement, entre décideurs économiques et politiques pour faire avancer notre pays » a commenté Eric Lombard.

Le lendemain, c’est à Matignon que la « Conférence sur les finances publiques » organisée à l’initiative du Premier ministre, s’est tenue. 50 participants, partenaires sociaux, parlementaires, acteurs locaux, organismes de Sécurité sociale et journalistes, étaient conviés. François Bayrou y a déroulé un état des lieux sans concession sur la situation critique des finances publiques françaises. Un diagnostic posé en préambule du travail qu’il compte mener avec l’ensemble de ces acteurs, de construction du budget de l’Etat pour 2026.

Amir Reza-Tofighi a décrypté cette « grand messe », le lendemain devant les adhérents réunis au comité directeur confédéral de la CPME . S’il a approuvé l’intention affichée du Premier ministre  de ne pas taxer davantage les entreprises malgré la situation alarmante, il a  prévenu que le débat à venir sur la baisse des aides aux entreprises allait être difficile et a incité à « sortir de la défense de ses intérêts propres et à être force de proposition ». La méthode qu’il préconise ? « Etre innovants et bâtir un socle de propositions qui soit fort, avec une réflexion sur de nouvelles formes de fiscalité qui ne pèsent pas sur le travail ». Il a annoncé le lancement d’une réflexion à la CPME pour bâtir cette doctrine.

Cette annonce faisait écho à l’intervention, toujours au comité directeur de la CPME, de la présidente de la région Pays de Loire Christelle Morançais venue témoigner sur la réduction drastique des dépenses publiques qu’elle a mené avec courage et détermination dans sa région : un exemple à suivre, espère-t-on, au niveau national.