TPE-PME, un fragile équilibre au cœur de l’économie française

Dans ce numéro d’Expression directe qui a été diffusé le 26 novembre dernier sur France 2, François Asselin explique avec pédagogie le fonctionnement de l’économie et les défis des TPE-PME dans le contexte actuel. 

« Une entreprise en bonne santé, est une entreprise qui doit faire des résultats ! Si une entreprise ne fait pas de bénéfice, elle ne peut plus investir, elle ne peut plus embaucher et elle ne peut plus partager la valeur créée. Et si elle n’investit plus, elle se paupérise ! »  détaille-t-il. 

Augmenter les charges fiscales fragiliserait les PME et ferait peser un risque sur l’emploi, partout en France. 

Regardez cette interview de 2mn.  

PME, des fiches pratiques pour un usage responsable de l’IA générative dans votre entreprise !

L’IA générative n’est plus une innovation réservée aux grandes entreprises : elle peut transformer la manière dont les petites et moyennes structures fonctionnent au quotidien. Mais pour en tirer pleinement parti, il est essentiel de :

  1. Comprendre comment l’IA fonctionne et mesurer son impact sur votre organisation.
  2. Identifier vos besoins métier pour élaborer des cas d’usage pertinents.
  3. Explorer les solutions existantes et apprendre à les utiliser efficacement.
  4. Appliquer les précautions nécessaires pour prévenir les risques liés à ces outils (sécurité des données, biais algorithmiques, conformité réglementaire, etc.).

Dans le cadre de l’initiative France Num, avec les contributions de la CPME et de la CNIL, 4 fiches pratiques ont été conçues pour accompagner les TPE et les PME dans leur transition vers un usage responsable et sécurisé de l’IA générative.

Ces fiches répondent aux principales questions que vous pourriez vous poser, proposent des cas concrets d’utilisation et détaillent les précautions indispensables pour vous protéger face aux nouveaux défis que posent ces technologies.

Nouvelle Commission européenne : une feuille de route ambitieuse d’ici mars 2025

La nouvelle Commission européenne – présidée par Ursula von der Leyen – est officiellement entrée en fonction le 1er décembre pour une période de 5 ans, après avoir obtenu sa validation par les députés européens réunis en session plénière le 27 novembre. 

Composé de 27 membres (11 femmes pour 16 hommes), le nouveau collège des commissaires penche plus à droite que le précédent.

  • Stéphane Séjourné, ancien ministre des Affaires étrangères et député européen, est le nouveau commissaire français. Il détient un poste de vice-président exécutif et est en charge de la Prospérité et de la Stratégie industrielle.
  • A noter : la désignation pour la première fois d’un commissaire en charge de la Simplification et de la Mise en œuvre. La CPME salue cette nomination, premier pas vers l’atteinte de l’objectif de réduction de 35% des obligations de reporting pesant sur les petites et moyennes entreprises.

Les 100 premiers jours de cette nouvelle Commission seront scrutés avec une grande attention alors que la présidente a annoncé plusieurs stratégies d’importance devant être initiées d’ici mars 2025 comme :

  • La mise en place d’une boussole de compétitivité (« Competitiveness Compass » – attendue pour le 15 janvier 2025), dans la continuité du rapport Draghi, afin de soutenir davantage les entreprises innovantes et start-ups européennes,
  • Le plan pour une Industrie propre (attendu pour le 26 février 2025) avec pour objectif de renforcer la compétitivité industrielle de l’UE tout en accélérant la transition vers une économie décarbonée,
  • Une directive omnibus (attendue pour le 26 février 2025) visant à simplifier la mise en œuvre des directives CSRD, CS3D et taxonomie de l’UE,
  • La feuille de route pour des emplois de qualité, qui sera complétée ultérieurement par une stratégie anti-pauvreté,
  • Le 1er plan pour un logement abordable européen.

Documents utiles

Retrouvez plus en détails le programme de la future Commission européenne dans le tableau en annexe. 

Motion de censure : la CPME en appelle à la responsabilité des députés

Cette semaine sera une semaine déterminante pour les Français mais également pour les entreprises. L’adoption d’une motion de censure signifierait l’ouverture d’une nouvelle période d’instabilité et un nouvel arrêt de l’économie qui tourne déjà au ralenti. Une France sans budget ouvrirait la porte à une crise de la dette dont les conséquences frapperaient de plein fouet les acteurs économiques.

La dérive dramatique des comptes publics, jamais contrôlée depuis des années, atteindrait son apogée renvoyant une bien triste image d’un monde politique plus préoccupé par ses querelles et divisions politiciennes que par l’intérêt de notre pays.

Le débat est sain, les critiques aussi. Alors que le budget présenté fait plus la part belle aux augmentations de recettes qu’aux diminutions de dépenses, il est logique que la construction budgétaire donne lieu à des négociations et des concessions. Mais l’adoption d’une motion de censure sans possibilité d’organiser de nouvelles élections, ne règlerait rien. Elle ne ferait, au contraire, qu’accroître nos difficultés.

Laisser notre pays sans solution serait faire preuve d’irresponsabilité. La France et les Français, les entrepreneurs et les salariés, en paieraient lourdement le prix. Et nos entreprises seraient les premières victimes.  

C’est pourquoi la CPME en appelle solennellement à la responsabilité des élus. Ne sacrifiez pas nos entreprises sur l’autel de vos ambitions !

Face au spectre d’un décrochage, la CPME appelle à une réponse de Iong terme pour relancer l’économie des Outre-mer

Les récents événements en Nouvelle-Calédonie, Mayotte, Guadeloupe, Martinique et en Guyane mettent les entreprises locales sous pression. La CPME plaide pour une prise de conscience collective et propose des solutions structurelles et ciblées pour redresser l’économie des territoires ultramarins, avant qu’il ne soit trop tard.

Propositions pour renforcer la résilience des Outre-mer

La CPME demande en priorité le rétablissement de la sécurité civile et de la libre-circulation des personnes. Afin de répondre aux défis économiques et sociaux des territoires ultramarins, elle préconise une série de mesures à court et moyen termes :

  • Dans l’esprit de sa proposition de test PME, la CPME plaide pour l’évaluation des effets des abaissements du coût du travail en Outre-mer via un panel d’entreprises, émanant des secteurs de l’industrie, des services, du commerce.
     
  • Une loi d’orientation pluriannuelle :
    • Assurer une pleine intégration dans la République, en tenant compte des spécificités locales par une meilleure proximité des leviers de décision
    • Renforcer le suivi des politiques de contractualisation entre l’Etat et les collectivités territoriales
    • Instaurer une nouvelle politique  économique fondée sur leurs atouts notamment géostratégiques et écologiques, en mobilisant l’article 349 TFUE
    • Garantir le pouvoir d’achat et tendre vers le plein emploi : maintenir et optimiser les dispositifs d’exonération de cotisations sociales
    • Ancrer la stratégie du bon achat
       
  • Une loi sur le plein emploi pour répondre à l’enjeu de l’augmentation du taux d’emploi, en revenant sur les conditions du coût du travail via une LODEOM améliorée. Cela permettrait aussi d’augmenter les revenus issus du travail et de renforcer la cohésion sociale face à l’enjeu du pouvoir d’achat. Cette loi serait une réponse structurelle aux maux des Outre-mer trop souvent traités de manière conjoncturelle.

« Les Outre-merne peuvent plus attendre. L’urgence est d’agir pour préserver les entreprises locales, soutenir l’emploi et èviter un décrochage économique irréversible. Il est essentiel que les politiques publiques prennent enfin en compte les spécificités de ces territoires, en mettant en place des solutions adaptées et pérennes. » alerte François Asselin, président de la CPME

Mesures spécifiques pour la Nouvelle-Calédonie et la Martinique

Pour la Nouvelle-Calédonie :

  • Maintien du fonds de solidarité de l’État (FSE) jusqu’en mai 2025 pour soutenir lesentreprises fragilisées
  • Poursuite du dispositif de chômage partiel jusqu’à la mi-2025 afin de préserver l’emploi pendant la crise
  • Création d’un outil bancaire à faible taux d’intérêt pour injecter de la trésorerie dans l’économie locale
  • Participation active aux discussions  sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, afin d’assurer un développement économique durable et inclusif.

Pour la Martinique :

  • Réévaluation de la situation économique, avec un focus sur l’accord signé pour lutter contre la cherté de la vie et ses impacts sur les entreprises locales.
  • Mise en place de mesures concrètes pour soutenir les entreprises, notamment sur la fiscalité locale et les difficultés d’approvisionnement en produits de première nécessité. La Martinique n’est pas un territoire d’importations. Il faut développer la production locale et le commerce de proximité.

« Les entreprises ultramarines sont à un tournant décisif. Le soutien à l’emploi, la pérennité des entreprises et la stabilité sociale dépendent d’une action rapide et coordonnée à la hauteur des enjeux. » 

Déclare Dominique Vienne, en charge des CPME océaniques au sein du comité exécutif de la Confédération.


Sur la photo, de gauche à droite : 

– Dominique Vienne, en charge des CPME océaniques au sein du comité exécutif de la Confédération
– Christophe Plée, président de la CPME Polynésie Française
– Nicole Moreau, présidente de la CPME Nouvelle-Calédonie
– François Asselin, président de la CPME nationale
– Céline Rose, présidente de la CPME Martinique
– Gérard Lebon, président de la CPME Réunion

La CPME Sud célèbre l’entreprenariat : huit entrepreneurs récompensés lors de la finale régionale des Trophées des Entrepreneurs Positifs 2024 !

Près de 300 participants se sont réunis au centre des congrès L’Étoile, à Gréoux-les-Bains, pour assister à la 5ème édition de la finale régionale des Trophées des Entrepreneurs Positifs 2024, une soirée marquante organisée par la CPME Sud dans les Alpes de Haute Provence.

Cet événement annuel met en lumière des entrepreneurs qui œuvrent chaque jour pour un impact positif sur notre territoire. Une reconnaissance pour ces entrepreneurs engagés.

Avec plus de 200 dossiers reçus et un enthousiasme grandissant dans les six départements de la région, cette édition a prouvé une fois encore la vitalité et la résilience des entreprises locales. Huit prix ont été décernés lors de cette soirée mémorable, rendant hommage à des projets exemplaires dans des catégories valorisant des qualités essentielles :

  • Prix Éco-responsabilité : Eden Ecosystem (CPME04)
  • Prix Solidarité : Espoir au Sommet (CPME05)
  • Prix Courage : Digilances (CPME06)
  • Prix Bienveillance : T’Cap21 – Train Inc Café (CPME13)
  • Prix Créativité : La Boîte Immo (CPME83)
  • Prix Persévérance : Vallis Clausa (CPME84)
  • Prix du Public : Simon (CPME84)
  • Prix du Jury : Green Score Capital (CPME83)

Une soirée sous le signe de l’émotion et de l’inspiration
Les lauréats ont été désignés parmi les 36 finalistes, eux-mêmes vainqueurs des finales départementales organisées dans chaque territoire. Ce rendez-vous a été marqué par des témoignages inspirants et des valeurs fortes, reflétant l’engagement de la CPME à placer l’humain au cœur de l’entreprise.

Selon Alain Gargani, président de la CPME Sud :
« L’ADN de la CPME est de démontrer qu’une entreprise peut être à la fois humaine et performante. Ces trophées honorent des entrepreneurs qui incarnent ces valeurs. »

Un élan collectif vers l’avenir
Cette cérémonie a réuni entrepreneurs, élus, et partenaires autour d’un objectif commun : encourager l’innovation et l’impact positif. La soirée s’est clôturée par un moment de convivialité autour d’un cocktail, avec une photo finale des lauréats et des remettants.

La CPME signataire des ANI sur l’assurance-chômage & l’emploi des séniors ne valide pas le projet sur l’évolution du dialogue social

La CPME apposera sa signature sur l’accord visant à renouveler la convention d’assurance-chômage. Ce texte, fruit d’un compromis entre partenaires sociaux, permet en effet de garantir la pérennité du dispositif actuel d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Au chapitre des points positifs, il convient de souligner à la fois la baisse symbolique des cotisations des entreprises, qui diminueront de 0,05 points en mai prochain, et l’accélération du désendettement de l’Unedic. Il restera à transformer l’essai pour que le groupe de travail sur le bonus malus, qui devra rendre ses conclusions avant avril 2025, permette de desserrer les contraintes qui pèsent inutilement sur les entreprises.

Tout en regrettant sa portée limitée, la Confédération des PME sera également signataire de l’accord interprofessionnel sur l’emploi des séniors qui comporte néanmoins de timides avancées. Le « CDI sénior » imaginé par la CPME et dont le caractère fortement incitatif à l’embauche d’un salarié de plus de 60 ans, repose sur une diminution de cotisations patronales, est certes mentionné dans ce texte, mais son application effective, renvoyée à 2026, est plus qu’aléatoire. Une occasion manquée, alors que le nouveau contrat proposé dans l’accord aura pour seul avantage de connaître, dès l’embauche, la date de départ en retraite du salarié. Par ailleurs, le caractère non opposable à l’employeur du départ en retraite progressive, en garantira une application utile.

Enfin, la CPME refuse de s’associer au projet d’accord interprofessionnel sur « l’évolution du dialogue social », sur la base d’un texte qu’elle ne cautionne pas.  Elle ne souhaite pas revenir sur les ordonnances travail qui ont adopté un certain nombre de dispositifs simplifiant et fluidifiant le dialogue social dans les entreprises. Accepter de sanctuariser des mandats syndicaux sans limite dans le temps et sans l’accord de l’employeur, est un retour en arrière alors que la limite de trois mandats successifs était une garantie de dynamisme du dialogue social dans l’entreprise.

Augmenter la fiscalité ne ferait qu’accélérer le ralentissement économique

Alors que les indicateurs passent les uns après les autres à l’orange, il est plus que jamais impératif de soutenir les entreprises. Si les grandes entreprises multiplient les annonces de plans sociaux, les chiffres ne trompent pas et montrent que les PME, à bas bruit, sont également frappées de plein fouet par le ralentissement économique actuel. Et il est à craindre que, dans les mois qui viennent, le plus grand plan social de France ne se fasse, dans les PME contraintes de cesser leur activité.

Il est donc maintenant temps que cesse la surenchère fiscale. Un jour c’est l’augmentation du versement mobilité, le lendemain celle des frais de notaires. Qui peut imaginer que l’on va ainsi redonner confiance aux acteurs économiques qui s’installent, progressivement, sans mot d’ordre ni préavis, dans une sorte de « grève de l’investissement et du recrutement » ?

Dans ce contexte, la CPME réclame l’abandon du projet gouvernemental d’augmentation du coût du travail et le maintien des allègements de charges actuels. S’entêter sans prendre en compte la dégradation économique serait incompréhensible. 

Jusqu’où faudra-t-il que la situation se dégrade pour que l’on comprenne enfin que l’urgence n’est pas d’augmenter, encore et toujours, le poids des prélèvements obligatoires, mais de diminuer enfin les dépenses publiques ? Alléger le poids de l’Etat, ce n’est pas simplement s’en prendre aux entreprises et aux contribuables, c’est réformer l’action publique.

Le ministre de l’Economie, Antoine Armand, interviendra à la plénière de clôture du salon Impact PME

Afin de dialoguer avec les dirigeants de TPE-PME, le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie se rendra le 28 novembre à IMPACT PME, la journée annuelle des PME coorganisée par la CPME et BFM Business. 

Antoine Armand interviendra de 17h25 à 17h55 au cours de la séquence spéciale « Destination 2030 : quelles priorités pour l’économie française ? ».

Animée par le journaliste Nicolas Doze, cette séquence, en présence de François Asselin, constituera un moment clé du salon. L’opportunité d’aborder avec le ministre sa vision des enjeux économiques à venir et les priorités gouvernementales pour accompagner le développement des TPE-PME françaises, dans le contexte tendu du vote du budget. Quelle politique pour favoriser la compétitivité des PME ? Quelles pistes d’économie face au déficit public ? Autant de questions qui seront abordées lors de cette interview.

Plus de 2000 visiteurs et chefs d’entreprise sont attendus à la Station F. Une journée qui leur permettra de réfléchir aux défis à court et moyen terme et de recueillir des solutions concrètes à leurs problématiques.

Ainsi, de 8h30 à 18h00, 2 plénières, 8 conférences et 15 ateliers animés par 80 experts leur donneront les clés en matière d’IA, de transition écologique, de RH, de financement, d’export, notamment. Et 5 sessions de rendez-vous BtoB leur permettront d’étoffer leur réseau.

Crédit photo : Hamilton2Oliveira

Nouvelle Commission européenne : à quoi peuvent s’attendre les PME ?

Du 5 au 12 novembre, les 26 commissaires désignés par Ursula von der Leyen pour former le nouveau collège, qui incarnera pendant 5 ans l’exécutif européen, se sont prêtés à l’exercice des auditions devant les députés européens. Dernière étape avant le vote formel du Parlement européen fin novembre, ces auditions sont l’occasion pour les candidats de préciser leurs intentions, en complément des réponses déjà fournies par écrit aux eurodéputés.

Les petites et moyennes entreprises ont régulièrement été citées par les Commissaires désignés. Stéphane Séjourné, vice-commissaire exécutif en charge de la Prospérité et de la Stratégie industrielle – a déclaré par exemple que « la bureaucratie est insupportable pour les 24 millions de TPE-PME européennes qui sont le cœur battant de notre économie ».

La CPME a synthétisé dans le tableau en annexe les principales annonces susceptibles de concerner les PME.  

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