Mouvements de protestation des auto-écoles et des taxis : la CPME plaide en faveur d’une concurrence sincère et loyale

La CPME est fondamentalement attachée à la liberté de la concurrence, sous réserve que celle-ci soit sincère et loyale. Les mêmes règles doivent s’appliquer indifféremment à tous les acteurs qu’il s’agisse de l’accès à la profession, des règles applicables en matière sociale ou d’exercice du métier. Ce qui, dans la pratique, n’est pas le cas aujourd’hui notamment en ce qui concerne les taxis et les VTC.

Par ailleurs, la CPME présente dans tous les territoires, souhaite que l’on continue à prendre en compte les réalités territoriales. Passer l’agrément des auto-écoles du niveau départemental au niveau national s’inscrit exactement dans la logique inverse.

La Confédération des PME plaide donc pour que l’on laisse aux acteurs traditionnels les moyens de s’adapter aux nouvelles réalités tout en maintenant leur proximité.

La CPME a participé au Conseil National de l’Industrie international, présidé par Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie et des Finances. L’objectif : développer la stratégie « filières », accroître le « produire en France » et l’internationalisation des PME. > En savoir plus

Le prix du litre de gazole, vendu dans les stations-services françaises, a atteint une moyenne de 1,4809 euro la semaine dernière, soit un niveau proche de celui observé au commencement du mouvement des Gilets jaunes. Source Ministère de la Transition écologique et solidaire
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D’après cette enquête de l’INSEE publiée le 9 mai dernier, 59% des entreprises de 20 salariés ou plus ont « déjà entendu parlerde la RSE » et 45% ont le sentiment de mener des actions en ce sens. > En savoir plus

Mercredi 15 mai, François Asselin a rencontré des députés La République en Marche, membres de la Commission des Affaires sociales, lors d’un petit-déjeuner de travail sur le thème du dialogue social.

François Asselin a rappelé le positionnement de la CPME sur les différents sujets sociaux en abordant la réforme des retraites et de l’assurance-chômage, la future loi sur la santé au travail, ou encore la place des corps intermédiaires et la refondation du paritarisme. > En savoir plus

La CPME veut une Europe à l’écoute des TPE/PME

Pour la Confédération des PME, les députés européens doivent impérativement prendre en compte les préoccupations des entreprises afin de créer un environnement législatif et réglementaire favorable à leur développement.

Sa contribution à la campagne pour les élections européennes, de février à mai, a pris la forme d’un document de 11 propositions pour les entreprises puis de débats entre les PME et les têtes de liste des principaux partis politiques.

Ainsi, du 20 février au 17 avril et devant plus de 200 chefs d’entreprise, se sont succédé Nathalie Loiseau (LREM), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Jean-Christophe Lagarde (UDI) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France).

Pour Jordan Bardella, le détachement c’est 516 000 emplois qui ne vont pas à des travailleurs français alors qu’il y a 6 millions de chômeurs en France. Si des efforts sont entrepris pour mieux former ces travailleurs, ils pourront répondre aux offres des entreprises. Il propose d’abroger la directive détachement qui crée une concurrence déloyale au sein même de l’Union.

Nathalie Loiseau insiste sur les difficultés des entreprises à accéder à la main d’œuvre dont elles ont besoin. Pour elle, Erasmus qui a accompagné, en 2018, 40 000 étudiants et 6 000 apprentis peut soutenir le développement de l’apprentissage. Un système de qualification professionnelle efficace qui augmenterait leur niveau d’employabilité est nécessaire.

Défendre l’harmonisation fiscale et sociale pour retrouver une vraie convergence. C’est la proposition de François-Xavier Bellamy pour qui la défiance qui s’exerce à l’encontre de l’UE est notamment due à l’absence de convergence fiscale. Le système européen de TVA prévoit un encadrement des taux qui ne sont pas unifiés dans l’UE, ceci doit prévaloir pour l’impôt sur les sociétés.

Nicolas Dupont-Aignan plaide pour la suppression des droits de succession, mesure mise en œuvre aux Etats-Unis et formidable opportunité pour les entreprises qui veulent investir. Il faudrait, dans un premier temps, chiffrer ce que coûterait la suppression de ces taxes et également envisager de l‘appliquer aux repreneurs.

 Jean-Christophe Lagarde prône le SBAE (Small Business Act pour l’Europe) comme outil pour protéger les PME. L’UE a opté pour un code de bonne conduite non contraignant pour ne pas risquer de transgresser l’Accord de l’OMC sur les marchés publics. Chaque pays doit créer sa propre préférence, accepter seulement la concurrence loyale, faire de l’euro une monnaie d’échange et refuser les règles d’extraterritorialité.

Pour François Asselin qui résume l’état d’esprit des patrons de TPE/PME : « l’Union européenne n’est pas la source de toutes nos difficultés. Pour autant, elle doit mieux répondre à nos attentes au moyen d’une politique dédiée aux PME, avec des outils adaptés et un accompagnement accru pour faire face aux nouveaux enjeux. »

 

Eléments de réponse le 26 mai …

Patrice Duceau à l’honneur
Grâce au GPA et à la CPME 41, près de 600 entreprises ont été sauvées dans le Loir-et-Cher via ce groupe de bénévoles, anciens chefs d’entreprise.
> Voir le reportage

Lundi 6 mai, François Asselin a plaidé la cause des petites et moyennes entreprises auprès du ministre de l’Economie et des Finances. Il a notamment insisté sur une nécessaire diminution des dépenses publiques, sans nouvelle taxe pour les entreprises. > Lire le communiqué