Retraites : la CPME comprend l’inquiétude des professionnels libéraux

A l’appel notamment du Conseil National du Barreau (CNB), et de la Chambre Nationale des Professions Libérales (CNPL), avocats et professions libérales ont prévu de manifester ce jour contre la réforme des retraites.

 Nombre d’entre eux sont adhérents à la CPME, qui comprend leur inquiétude.

Sans aménagement, le projet Delevoye risque en effet de se traduire par une forte augmentation de cotisations pour des prestations en baisse. De plus, comparer régimes spéciaux et régimes autonomes est abusif dans la mesure où ces derniers, excédentaires financièrement, sont gérés de manière indépendante et ne coûtent donc rien aux autres contribuables.

Depuis le début des discussions, la CPME martèle qu’un système universel n’est pas obligatoirement synonyme d’uniformisation intégrale, gommant les différences entre les catégories interprofessionnelles. Il est parfaitement concevable de prévoir un régime de base, avec un taux de cotisation acceptable par tous, sorte de premier étage à caractère universel applicable à tous les actifs et ce pour les 40 000 premiers euros de revenus annuels et, au-delà, un deuxième étage complémentaire distinct pour chacune des trois grandes catégories d’actifs que sont les salariés du privé d’une part, les travailleurs non-salariés (comprenant les professions libérales) d’autre part, et enfin, les salariés des fonctions publiques et des régimes spéciaux. Chacun de ces trois régimes complémentaires serait distinct du régime de base universel, la solidarité financière ne jouant qu’au sein d’un même régime.

Un tel dispositif, plus responsabilisant, éviterait de surcroît le soupçon qui pèse sur l’actuel projet consistant à considérer que les réserves financières du privé vont servir à financer la réforme. Ne perdons pas de vue qu’un des objectifs de l’indispensable réforme du régime de retraites est de restaurer la confiance des Français

Réforme des retraites : François Asselin rencontre Edouard Philippe le 6 septembre

Au cours de cette réunion bilatérale qui se tiendra demain, la CPME continuera de demander le relèvement de l’âge minimal légal d’ouverture des droits à la retraites, indispensable pour assurer la pérennité de notre régime de retraites.

Dans le cadre des rencontres organisées par le gouvernement avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites, une délégation de la CPME, conduite par François Asselin, sera reçue le vendredi 6 septembre à 17h par le Premier Ministre, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire à la réforme des retraites.

Consulter la position de la CPME ci-dessous.

L’édito du président

Être entrepreneur ne se subit pas. C’est un choix, un défi quotidien ! A la CPME, nous faisons tout pour soutenir l’entrepreneuriat, nous mobilisons toutes les énergies, et travaillons en mode « Positif ».

Nous partageons un enthousiasme à toute épreuve pour conduire les TPE et PME de notre territoire sur les chemins de la réussite.

Notre vocation : les accompagner, les défendre et les représenter. Leur apporter la bouffée d’oxygène nécessaire dans un contexte économique et sociétal des plus asphyxiants. Dans cette optique, nous agissons sans cesse, à tous les niveaux, du local au national, auprès des différentes institutions et partenaires.

Les chefs d’entreprise ont besoin de choses simples : du business, de la croissance et de la confiance ! Les 70 000 entreprises qui ont choisi de rejoindre notre réseau régional peuvent compter sur nos cellules d’experts, échanger sur leurs expériences et leurs difficultés lors de nombreux événements.

La CPME est aujourd’hui reconnue comme la 1ère organisation interprofessionnelle de défense des TPE, PME. Une reconnaissance que nous devons aux femmes et aux hommes engagés à nos côtés dans les territoires, dans les conseils d’administration ou les commissions ; nos
2 000 mandataires, les chargés de missions, les bénévoles impliqués, les permanents…

Tous sont investis pour nos entreprises pour le développement économique du territoire.

Alain GARGANI,
Président
CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur

La CPME appelle Amazon à rejoindre la charte des acteurs du e-commerce

Soucieuse de s’assurer de l’équilibre des relations entre les PME et les plateformes de commerce électronique, et de mettre fin à certains abus, la CPME a co-construit puis signé en mars 2019, sous l’égide de Mounir Mahjoubi, alors secrétaire d’Etat au Numérique, la « charte des acteurs du e-commerce ».

La plupart des plateformes, à l’exception notable d’Amazon et d’Alibaba, sont signataires de cette charte initiée par la CPME dont l’objectif est d’assurer « les conditions d’une relation équilibrée, transparente et loyale entre les plateformes de vente en ligne et les TPE-PME. »

Il est en effet important d’éviter que les PME, fréquemment en situation de dépendance économique, soient victimes de clauses contractuelles déséquilibrées. Leur permettre de contester un déréférencement brutal, de se défendre en cas de contrefaçon ou de comprendre le classement commercial utilisé, est impératif.

Il semblerait toutefois, au vu de la condamnation dont vient de faire l’objet Amazon par le tribunal de commerce de Paris pour « clauses contractuelles manifestement déséquilibrées », que ces évidences n’en sont pas pour tout le monde.

La CPME appelle donc Amazon à signer la charte des acteurs du e-commerce pour démontrer sa volonté de respecter ses partenaires et de résoudre les difficultés par le dialogue plutôt que de se voir infliger des mesures coercitives.

Consulter la charte des acteurs du e-commerce

Retraites : pour la CPME, relever l’âge minimal de départ est indispensable.

A la suite des déclarations du président de la République sur son souhait de trouver « un accord sur la durée de cotisation plutôt que sur l’âge de départ » en retraite, la CPME réaffirme la nécessité absolue de concilier ces 2 éléments, et ce afin de garantir l’équilibre financier du régime.

Aussi et plutôt que de s’engager dans un dispositif complexe d’âge pivot à 64 ans avec un malus et une surcote, la CPME plaide pour un relèvement de l’âge minimal légal d’ouverture des droits à la retraite à 63 ans, le montant des pensions étant ensuite calculé en fonction de la durée de cotisation. 

Par ailleurs, la CPME partage la préoccupation d’Emmanuel Macron de mettre fin aux avantages dont bénéficient les régimes spéciaux – mais également les fonctions publiques – tant sur l’âge de départ que sur les modalités de calcul des pensions, et ce par rapport aux salariés du secteur privé appelés à les financer. A l’inverse, étant donné que les indépendants et les professionnels libéraux cotisent sans faire appel à d’autres, il est légitime qu’ils ne soient pas pénalisés en termes de prestations ou de cotisations. 

Quoi qu’il en soit, et même si les discussions durent maintenant depuis plus de 18 mois, la CPME continuera à participer aux travaux et ce dans un esprit constructif et responsable visant à préserver notre modèle social et à garantir l’avenir de nos aînés. 

La France retenue pour l’organisation des Worldskills en 2023

A Khazan, lors des Worldskills 2019, en présence d’une délégation de la CPME emmenée par François Turcas, vice-président en charge de l’international, Marie Dupuis-Courtes, présidente de la commission Éducation Formation, et Bernard Hibert, représentant de la CPME au sein du COFOM, la France vient d’être officiellement retenue pour l’organisation de la prochaine édition des Worldskills qui se dérouleront à Lyon en 2023.

Notre pays voit ainsi reconnaître sa légitimité à mettre en avant l’excellence des métiers manuels. Les Olympiades mondiales des métiers sont une superbe vitrine pour le savoir-faire français !

Les métiers manuels et l’artisanat aussi sont synonymes d’excellence.

Cela doit se savoir.

C’est pour cette raison que la CPME qui militait activement pour la candidature française, est partenaire des Worldskills 2023 à l’organisation desquelles elle participera activement.

En espérant que l’engouement sera le même que pour les grands événements sportifs. Parce que quels que soient leur métier, quels que soient leur pays, les jeunes méritent que leur engagement et leur implication soient reconnus et salués comme ils le méritent.

Voir le communiqué de presse