Prix de l’électricité : la CPME soutient le dispositif de « garantie prix » proposé par Bruno Le Maire

La crise énergétique actuelle ébranle nos entreprises et menace l’existence même de certaines d’entre elles. Depuis plusieurs mois, la CPME alerte sans relâche sur le risque systémique que cela fait courir à l’économie française.

Durant toute cette période, au-delà des aides dont on voit bien qu’elles restent complexes et inaccessibles à beaucoup d’entreprises, la Confédération n’a eu de cesse que de demander un plafonnement du prix de l’énergie.

La CPME se félicite donc que, pour la première fois ce matin à Bercy, il nous ait été proposé, pour les PME, une sorte de « garantie prix permettant d’agir sur le prix de l’électricité et de contenir son tarif.

En effet, indépendamment des augmentations, parfois irréalistes, le manque de visibilité handicape lourdement les entreprises les plus concernées en rendant aléatoires leurs coûts de revient et en bloquant de ce fait les investissements.

Reste maintenant à connaître le détail de ce dispositif dont nous espérons qu’il puisse rentrer en vigueur le plus rapidement possible après l’adoption du projet de loi de finances.

Il conviendra enfin que les entreprises confrontées à la hausse des prix du gaz puissent, elles aussi, se voir proposer une solution.

Communiqué de Presse le 21 octobre 2022

La CPME demande que toutes les TPE, quelle que soit la puissance de leur compteur, bénéficient du tarif règlementé de l’électricité

L’explosion des prix de l’énergie est une question vitale pour un grand nombre d’entreprises, notamment dans l’industrie et en particulier l’agroalimentaire. Mais le commerce et les services sont également concernés.

Dans ce contexte, le sommet européen qui se tient aujourd’hui à Bruxelles doit impérativement permettre d’apporter des réponses pour maîtriser, autant que faire se peut, le prix de l’énergie qui dépend largement de règles européennes. L’Europe doit afficher son efficacité et son unité, et non son impuissance, face aux réalités qui sont celles des entreprises françaises.

Dans le même temps, la CPME demande aux pouvoirs publics français que le tarif règlementé ouvert aux particuliers, s’applique bien, comme cela avait été initialement annoncé, aux entreprises employant moins de 10 salariés et faisant moins de 2 M€ de chiffre d’affaires. Or, aujourd’hui, de nombreux commerces (boulangers, bouchers, primeurs, fromagers, poissonniers…) ou TPE en sont exclus au motif que la puissance de leur compteur excède les 36 kvA.

Communiqué de Presse le 20 octobre 2022

La CPME propose l’instauration d’un « service minimum de l’énergie »

En dépit de la signature d’un accord majoritaire, la grève, emmenée par une minorité, se poursuit chez TotalEnergies.

Rencontrant des difficultés pour s’approvisionner en carburant, des millions de Français sont pénalisés au quotidien. Les entreprises, elles aussi, sont durement impactées. Certaines n’ont d’autre choix que de suspendre ou de stopper leur activité.

Cette situation n’est plus admissible.

Dans l’immédiat, et pour sortir de l’impasse, face à ceux qui refusent les règles du dialogue social, il convient d’accélérer les réquisitions. Il est en effet impératif de rétablir au plus vite l’approvisionnement des stations-service. Une poignée de grévistes ne peut continuer ainsi à imposer son joug à l’économie française. Ceux qui prennent des risques pour faire vivre leur entreprise ne sauraient accepter plus longtemps de subir les conséquences d’un mouvement devenu illégitime.

Au-delà du carburant et pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise, se pose en parallèle la question de la mise en place d’un « service minimum de l’énergie », à l’instar de ce qui existe pour le secteur des transports.

Communiqué de Presse le 17 octobre 2022