Restrictions sanitaires : les aides annoncées ne couvriront pas l’ensemble des pertes

Les nouvelles règles sanitaires entrainant la fermeture administrative totale ou partielle de cafés, restaurants ou salles de sport auront un impact économique majeur dans les régions et les secteurs concernés. De plus, de nombreuses entreprises appartenant à des secteurs connexes seront également frappées au cœur.

Des mesures de soutien ont d’ores et déjà été annoncées par le Premier ministre portant, en particulier, sur le chômage partiel, le renforcement du fonds de solidarité et sur des exonérations de charges sociales. Mais celles-ci sont conditionnées à une baisse de chiffre d’affaires d’au moins 50 %.

Ces aides sont clairement insuffisantes et ne peuvent suffire à couvrir l’ensemble des pertes économiques engendrées par une décision gouvernementale. L’enjeu est aujourd’hui celui de la survie de très nombreuses entreprises confrontées à des difficultés sans précédent et dans l’impossibilité de prévoir l’avenir de leur activité à court et moyen terme.

Le gouvernement doit prendre pleinement la mesure de la situation.

Au-delà des enjeux économiques et sociaux le dialogue doit prévaloir pour faire face à la désespérance de nombreux indépendants qui se retrouvent acculés.

Sans remettre en cause la politique sanitaire, il est maintenant impératif que les éventuels « tours de vis » visant à éviter la propagation du virus, soient précédés de véritables échanges tant avec les territoires que les secteurs professionnels concernés pour éviter les coups de massues successifs sans une quelconque préparation.

Communiqué de Presse le 25 septembre 2020

ECO FOR SUD LE MAG

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C’est demain !

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 Rendez-vous pour la webission Eco for Sud le Mag : La parole aux entrepreneurs du territoire

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Rendez-vous sur la page Facebook de la CPME Sud ce
jeudi 24 septembre à 8h30
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 Edition spéciale VarUp

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Le rendez-vous incontournable des entrepreneurs !
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 Avec Alain Gargani, président de la CPME SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur,
Véronique Maurel, présidente de la CPME du Var,
Yann Lozano, Prestige Evènement
Valérie Reinaud, Mutuelle Verte
Mylène Lavialle, , Consultante, Formatrice et Conférencière en communication & Réseaux sociaux
#EcoForSudLeMag

Allongement du congé paternité : est-ce une priorité ?

Le président de la République devrait annoncer aujourd’hui l’allongement du congé paternité qui passera de 11 à 28 jours en incluant les jours de naissance.

Si l’on peut comprendre la finalité de cette mesure tendant à favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes, on peut regretter que cette annonce intervienne dans une période particulièrement tendue sur le plan économique pour un grand nombre de TPE-PME. L’action gouvernementale devrait être tournée en priorité vers le soutien aux entreprises pour créer les conditions d’une reprise dont les entreprises craignent le ralentissement en raison du contexte sanitaire.

Par ailleurs, le caractère obligatoire donné à tout ou partie de ce congé paternité, sous peine d’amende, serait peu compatible avec une politique familiale qui ne peut, et ne doit pas, être basée sur une démarche coercitive mais reposer, avant tout, sur l’adhésion du plus grand nombre dans un objectif d’évolution des mentalités.

De plus, il est à souligner que cet allongement du congé paternité posera davantage de problèmes d’organisation du travail aux très petites entreprises contraintes de gérer des effectifs déjà réduits.

Enfin, si l’on peut se réjouir que le coût de cette mesure ne soit pas directement à la charge des entreprises, on peut craindre que cela ne se traduise rapidement par une augmentation des cotisations patronales familiales.

Communiqué de Presse le 23 septembre 2020

Résultat enquête CPME SUD : Impact crise sanitaire

La CPME Sud vient de présenter l’enquête qu’elle a mené auprès de ses adhérents via l’envoi d’un questionnaire.

500 entreprises de la Région Sud ont répondu et près de 85% se disent impactées par l’épidémie de coronavirus et ses conséquences économiques, dont 53,7% fortement.

« Plus grave,  32% des entreprises qui ont répondu avouent avoir encore une activité restreinte, voire inexistante », souligne Alain Gargani, président de la CPME Sud.

Toutefois, seul 12% d’entre elles reconnaissent avoir des problèmes de trésorerie. « 42,5% des entreprises ont demandé un Prêt garanti par l’Etat (PGE). Elles n’ont ainsi pas encore de problème de trésorerie.

Mais le PGE est une dette, il va falloir la rembourser et beaucoup de chefs d’entreprise commencent à penser au moyen de réaménager leur PGE. Avec les reports des charges, les dirigeants vont se retrouver confronter à un mur de dette au début 2021 », conclut Alain Gargani.