Souveraineté économique, 1er mai, apprentissage : la CPME affirme ses positions
Samedi 26 avril, Amir Reza-Tofighi était l’invité de l’émission « On n’arrête pas l’éco » sur France Inter. Il a défendu nos positions sur la liberté de travailler le 1er mai, les retraites, la rigueur du budget 2026 et le patriotisme économique. La semaine s’est poursuivie par des prises de parole fortes de la CPME dans les médias, en faveur de l’apprentissage puis pour alerter sur l’urgence à agir pour préserver notre souveraineté économique.
Tour d’horizon.
Liberté de travailler le 1er mai
« Il faut arrêter d’emmerder les Français, les entreprises et les salariés qui veulent travailler » a tonné le président de la CPME sur France Inter face à l’interdiction de travailler le 1er mai, soulignant l’absurdité du fait que, pendant que certains fast-foods restent ouverts, de nombreux artisans risquent de lourdes amendes.
« Les Français souhaitent le 1er mai pouvoir aller acheter une baguette, des fleurs » a-t-il affirmé, prônant l’idée de « laisser un peu de liberté aux gens » face « à des situations kafkaïennes ».
Ses propos ont été repris par franceinfo et dans Capital. Puis, le 1er mai, la position de la CPME a été relayée par Les Echos.
Retraites : oser le courage politique
« J’entends tous ceux qui n’arrêtent pas de dire qu’il faut une responsabilité budgétaire mais qui, dès qu’on demande des efforts partagés entre actifs et retraités, disent qu’il est hors de question de toucher aux retraités. C’est un manque de courage pour des raisons électorales » a fustigé Amir Reza-Tofighi.
Au-delà, il a plaidé pour un pilotage du régime de retraites par les partenaires sociaux : « Nous sommes capables de gérer le régime général des salariés du privé avec une règle d’or : pas de déficit autorisé. »
Des positions reprises par BFM TV et Le Figaro.
Budget 2026 : sécuriser nos entreprises au lieu de les taxer
« Si on ne veut pas une économie en récession il faut arrêter de vouloir prélever encore plus, alors qu’on est déjà les champions d’Europe des prélèvements ! » s’est agacé le président de la CPME sur France Inter.
Il a rappelé que « les aides aux entreprises sont une compensation de tous les prélèvements existants qui pèsent sur le coût du travail, donc les deux doivent aller ensemble ».
Ne pas casser la dynamique de l’apprentissage
Faisant le constant inquiétant de la régression du nombre d’apprentis dans le privé, la CPME a proposé qu’en cas d’instauration d’un reste à charge pour l’embauche d’un apprenti de niveau bac+3 à bac+5, celui-ci soit restitué aux entreprises si une embauche définitive intervient à l’issue de la formation. Une mesure efficace pour enrayer cette baisse qui risque d’impacter négativement l’emploi des jeunes.
Une proposition de la CPME reprise sur BFM Business (aller à 29:18).
Eric Chevée a défendu l’apprentissage et l’emploi des jeunes dans le journal de 8h de France Culture. A écouter ici (aller à 10:32). Ses propos ont été repris par France Info.
Souveraineté économique : protéger nos commerces, et vite !
Le 30 avril, la CPME a tiré la sonnette d’alarme face à l’invasion de petits colis de marchandises à bas coût de plateformes en ligne (type Shein, Temu) qui menaçent nos commerces. Elle a demandé l’application de 3 mesures :
- Dès 2025 : la mise en place d’une taxe forfaitaire de 25 euros sur chaque colis de moins de 150 euros en provenance de pays hors UE.
- La révision urgente des seuils d’exemption douanière au niveau européen, sans attendre 2028.
- La mise en place de contrôles effectifs en matière fiscale, sanitaire, environnementale et de composition des produits.
Le Monde a relayé notre position. A lire ici.
Le même jour, Amir Reza-Tofighi a été auditionné au Sénat sur ce sujet. Ses propos ont été diffusés par Public Sénat : à découvrir ici. Ses prises des position ont été reprises par Le Figaro et BFMTV.