Compte rendu Comité Directeur du 14 mars 2018 – Section Services

INTERVENTION DE MICHELE LEPOUTRE DU GROUPEMENT NATIONAL DES INDÉPENDANTS (GNI) – SYNHORCAT SUR L’ACTUALITÉ DE L’ACCESSIBILITÉ DES COMMERCES

Michèle Lepoutre du Groupement National des Indépendants (GNI) – SYNHORCAT et qui est représentante au Comité Nationale consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a fait un rappel sur la règlementation applicable aux établissements recevant du public en matière d’accessibilité des personnes handicapées.

Les points suivants ont notamment été mis en avant :

  • Tous les types de handicap doivent être pris en compte, pas uniquement celui des handicapés en fauteuils roulants,
  • Il peut exister des dérogations par type de handicap,
  • Il est indispensable d’avoir un registre pour limiter les sanctions,
  • En septembre 2018 normalement toutes les actions devront avoir été mises en place et des sanctions devraient intervenir,
  • Un nouveau formulaire cerfa est aujourd’hui en projet, l’ancien étant trop complexe,
  • Des adaptations ont également été réalisées (ex : largeur des portes) et un principe de bon sens semble l’emporter (ex : si l’on ne peut pas entrer, il n’est pas nécessaire d’aménager

 

MESURES SUR LE TRAVAIL ILLÉGAL, POINT SUR LES QUESTIONS RELATIVES AU TRAVAIL ILLÉGAL ET AU DÉTACHEMENT DES SALARIÉS

Béatrice Brisson, Directrice des Affaires Européennes et Internationales a fait un point sur les questions du travail illégal et plus particulièrement du détachement des salariés.

Elle a notamment insisté sur le renforcement des sections financières, des sanctions administratives et des capacités d’enquête de l’inspection du travail, elle a également développé l’accord provisoire sur la révision de la directive « détachement ».

 

ACTUALITE DES SERVICES

  • Carte européenne des services. Suite à un fort lobbying réalisé par la CPME et ses homologues européens, nous nous orientons vers un abandon du projet de la commission,
  • Groupe de Travail Plateformes numériques. La Fédération Nationale de l’Hôtellerie de Plein Air (FNHPA) a réalisé le compte rendu du dernier Groupe de Travail.

Compte-rendu du Comité Directeur Confédéral du 14 mars 2018

  1. Accord National Interprofessionnel sur la formation professionnelle et annonces gouvernementales

L’Accord National Interprofessionnel sur l’apprentissage et la formation professionnelle a été signé par sept des huit organisations. La CGT n’a pas encore signé l’accord et il peu probable qu’elle le signe. L’Accord sur l’assurance-chômage devrait rassembler les mêmes signataires.

La CPME se prépare désormais à mener les actions de lobbying nécessaires auprès du Parlement dans le cadre de la transcription législative de la réforme.

  1. Accord National Interprofessionnel sur l’assurance chômage

Démissionnaires : les modalités d’affiliation des démissionnaires ont été définies dans l’Accord. Les partenaires avaient défini une durée de 7 ans d’ancienneté sans interruption pour bénéficier des droits. Le gouvernement ramène à 5 ans ce délai, ce qui satisfait les partenaires

Indépendants : le seul fait générateur indiquant la perte de revenu pour un indépendant étant la liquidation judiciaire c’est donc ce critère, proposé par la CPME, qui a été retenu.

Bonus-malus sur les contrats de courte durée : ouvrir une négociation dans la totalité des branches afin de déterminer les moyens de développer l’installation durable dans l’emploi et d’éviter les risques d’enfermement dans des situations de précarité.

 

  1. Intervention de Monsieur Jean-Michel Pottier, Vice-Président CPME en charge des affaires sociales et de la formation professionnelle sur les autres sujets en cours dans le domaine social

a. Travailleurs en situation de handicap :

Les premiers éléments indiquent une obligation d’embauche de travailleurs en situation de handicap pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille en maintenant la règle de l’arrondi supérieur. L’obligation entrerait ainsi en vigueur à partir de 17 salariés, ce à quoi s’oppose la CPME.

b. Multilatérale sur l’égalité salariale :

Les organisations ont opté pour la concertation sur ce dossier.

La mesure la plus marquante serait la mise en place d’un logiciel « espion » dans les systèmes de paie des entreprises de plus de 50 salariés pour mettre en lumière les écarts de salaires entre hommes et femmes. Cette mesure contrevient aux yeux de la CPME à la liberté d’entreprendre.

Le Président François Asselin rappelle également le rythme effréné des réformes sociales pour lesquelles la CPME sera très vigilante.

 

  1. Intervention de Monsieur Alban MAGGIAR délégué aux affaires européennes CPME sur les conséquences possibles du BREXIT pour les PME

Monsieur Alban Maggiar rappelle le calendrier du BREXIT et les liens commerciaux qui existent entre le Royaume-Uni, la France et l’Union européenne.

Deux scénarios se dessinent aujourd’hui :

Echec des négociations : le Royaume-Uni devient un pays tiers avec toutes les conséquences associées comme la mise en place de droits de douanes.

La CPME propose cinq actions prioritaires : maintenir la fluidité des échanges entre l’UE et le Royaume-Uni via un accord commercial, s’assurer du principe de réciprocité, éviter la transformation du Royaume-Uni en plateforme low-cost des pays tiers, mettre en place une politique européenne de la concurrence, sceller un accord global incluant des problématiques sectorielles.

 

  1. Intervention de Monsieur Colin Bernier, cabinet EY, sur le Prélèvement à la source, le calendrier et actions à mettre en œuvre

En préambule, le Président François Asselin rappelle la forte opposition de la CPME à la mise en place du prélèvement à la source.

Monsieur Colin Bernier rappelle l’importance à la fois de mettre en place le système d’information adéquat dans les entreprises mais aussi le travail d’information et de communication à faire auprès des équipes et des salariés.

Un travail de pédagogie doit être mené très en amont au sein des entreprises.

 

 6. Intervention de Madame Marie Prat, Co-présidente de la Commission Innovation et Economie Numérique de la CPME sur l’activité de la Commission Numérique

La Commission travaille autour de trois axes :

  • La transition numérique
  • La cybersécurité
  • La synergie entre TPE-PME et start’up

Ces axes ont été choisis il y a trois ans lors de la création de la Commission et correspondent aujourd’hui parfaitement aux priorités de Monsieur Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat au numérique.

 

     7. Intervention de Monsieur Bernard Cohen-Hadad, Président de la commission financement de la CPME sur la convention Banque de France/CPME sur le financement des TPE

Le 7 février 2018, la CPME et la Banque de France ont signé une convention pour les TPE-PME dans les territoires avec trois objectifs :

  • Améliorer l’échange d’informations statistiques
  • Avoir des retours sur les difficultés de nos TPE-PME dans les territoires sur le financement
  • Garantir la position de la CPME comme interlocuteur des financeurs des TPE-PME

Compte rendu du comité directeur confédéral du 21 février 2018

 

Nouveaux logiciel de caisse :

Les contrôles interviendront à l’occasion d’un contrôle de la comptabilité.

Ce logiciel permettrait de lutter contre la fraude à la TVA et l’amende est de 7500 € en cas d’absence du logiciel.

 

Nouvelle adhésion :

La Chambre nationale des professions libérales est en train d’adhérer à la CPME.

 

Réforme de l’apprentissage :

La concertation entre le Ministère du travail, le Ministère de l’Éducation nationale, le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, les partenaires sociaux et autres acteurs de l’apprentissage,lancée le 10/10/2017 avait pour objectif d’identifier des pistes d’amélioration significatives de l’apprentissage au profit de tous les jeunes et des entreprises.

Pour la CPME, l’alternance doit devenir la modalité privilégiée d’entrée ou de retour dans le monde du travail. C’est pourquoi la CPME est favorable à un pilotage par les branches professionnelles de l’ensemble de la politique d’alternance et à un financement au contrat, plus simple, plus transparent et mieux coordonné avec l‘ensemble de la politique de branche.

Les entreprises sont remises au centre du dispositif, là où elles ont naturellement leur place, le système est revu et les rôles des acteurs clarifiés. Les conditions sont enfin réunies pour que l’apprentissage se déploie en France.

Parallèlement, la Ministre du Travail réfléchit à des solutions pour favoriser la mobilité des apprentis en Europe.

 

Réformes économiques du Gouvernement :

Aucune entreprise n’a pu assimiler toutes les reformes mises en place. Le Président de la CPME PACA – Honoré GHETTI – avait demandé au Secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR) PACA que soit mise en place une politique de prévention au lieu de répression. Il y aura des réunions avec les services de la préfecture et la CPME PACA.

 

Le Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) :

Le plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) ambitionne de donner aux entreprises les moyens d’innover, de se transformer, de grandir et de créer des emplois. Élaboré selon la méthode de la co-construction avec tous les acteurs, ce plan permettra de rédiger un projet de loi au Printemps 2018.

Le 31 janvier, François Asselin et Bénédicte Caron, Vice-présidente en charge de l’Economie, ont rencontré Delphine Geny-Stephann, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, pour évoquer le PACTE et présenter les propositions de la CPME.

 

Action « Cœur de ville » :

La CPME et l’Alliance du Commerce accueillent favorablement le plan gouvernemental « Action Coeur de Ville ». Elles vont suivre avec attention la concrétisation de ces mesures et formulent à leur tour des propositions.
La CPME a très vite réagi à l’annonce du plan gouvernemental « Action Coeur de Ville », présenté par Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires.

Pour la confédération des petites et moyennes entreprises, « ce plan constitue une avancée sur de nombreux points et fait droit à certaines demandes de la CPME, notamment la généralisation des managers de centre-ville, un dispositif qui a fait ses preuves, ou la réorientation du Fisac vers sa vocation originelle d’appui au commerce de proximité. »

 

Règlement général de protection des données (RGPD) :

La CPME incite toutes les entreprises, même les plus petites, à se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation sur la protection des données. Pour plus d’informations, reportez-vous à la fiche CPME

 

Droit à l’erreur et inversion de la preuve :

Le projet de loi pour un État au service d’une société de confiance consacre le droit à l’erreur des usagers face à l’administration. Chaque administration devra ainsi prendre en compte l’intention d’une personne ayant commis une erreur de bonne foi et adopter à son égard une attitude bienveillante.Le projet de loi a été déposé par le Gouvernement, le 27 novembre dernier, il est examiné par le Parlement en procédure accélérée. Son adoption est prévue à la fin du premier trimestre.

La CPME soutient pleinement le dispositif du droit à l’erreur et la présomption de bonne foi dans les relations avec une administration.

 


 

Amener une délégation de chefs d’entreprise

Les Artisanales de Chartres sont un salon à destination des particuliers. Le cœur de cible de la CPME, par conséquent, demeure les artisans exposants, même si des visiteurs peuvent être des chefs d’entreprise.

La délégation représentera la CPME et ira à la rencontre des artisans pour porter le message de la confédération.

 

Organiser un cocktail apéritif en soirée réservé aux exposants

Afin de convier les exposants sur le stand CPME, la confédération réfléchit à l’organisation d’un cocktail. Celui-ci permettra d’échanger à nouveau avec les artisans et de délivrer notre message et nos positions.

 

Obtenir un emplacement pour des artisans souhaitant exposer

Dans l’optique où la CPME choisit d’utiliser son espace pour l’organisation d’une animation et d’un cocktail, il est nécessaire de se pencher sur l’utilisation de cet espace le temps restant du salon.

La CPME pourrait proposer à des artisans de s’installer sur le stand. Les entreprises peuvent demander une aide financière pour participer aux salons, notamment via leur chambre des métiers et de l’artisanat.

 

Organiser une animation sur le stand

Jérôme Normand évoque l’intérêt d’organiser une animation sur le stand, ce qui permettrait d’attirer un public, et plus précisément les exposants. Celle-ci permettra de faciliter les échanges avec la délégation, de délivrer les positions et propositions de la CPME. Parallèlement, l’organisation du cocktail pourrait conclure l’animation afin que les exposants demeurent plus longtemps sur le stand.

La réussite de cette animation est donc centrale dans la stratégie de la CPME. L’organisation de finales du concours « meilleur ouvrier de France » aurait toute sa place au salon des Artisanales de Chartres. Ce concours est un évènement national et qui est destiné à être délocalisé de plus en plus dans les territoires. Ce concours pourrait accueillir les finales de cinq métiers :

  • Vitraux d’art,
  • Marqueterie,
  • Tourneur torseur sur bois,
  • Sculpteur sur bois,
  • Restauration de mobilier.

Les cinq métiers regrouperaient au total une cinquantaine de candidats (dizaine par métiers). Les finales peuvent être réalisées sur une ou plusieurs journées. L’organisation du concours pourrait en outre bénéficier de subsides des OPCA.

 

 

Comptes rendus des comités directeurs du 17 novembre 2017


 

Section SERVICES :

 

Intervention de Prism’emploi – Professionnels du Recrutement et de l’Intérim sur la notion de valeur ajoutée dans les services et ses incidences fiscales, notamment

L’intervenant a noté que les services à forte main d’œuvre avaient été les plus impactés négativement de la transformation de la taxe professionnelle.

Il est également revenu sur le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et l’impact positif qu’il a sur le résultat des entreprises. Sans ce dispositif, les résultats de beaucoup d’entreprises auraient régressé.
Afin de limiter ces effets de transfert. En l’occurrence industrie/services, l’idée a été évoquée de prôner une taxe calculée par secteur d’activité et adapté à ces secteurs.

L’objectif ne doit pas être d’aller contre l’industrie mais de faire comprendre l’impact que ces modalités de calcul ont sur les entreprises à forte main d’œuvre.

Il faut également s’attacher à faire attention aux mécanismes de lissage qui cachent l’impact réel des réformes et comme pour la Révision des Valeurs Locatives des Locaux Professionnels (RVLLP) au bout de 5 ou 10 ans, il est trop tard pour agir.

 

Point sur le projet de directive européenne carte électronique des services

Une réunion s’est déroulée à Bercy sur ce thème avec différents acteurs du sujet dont la CPME. L’unanimité semblait se faire sur notre position. L’objectif est de faire en sorte que ce projet n’entre pas dans le circuit législatif. Nous faisons un fort lobbying pour faire en sorte que d’autres organisations patronales étrangères se rallient à notre position.

 

Présentation du calendrier CPME 

• Les vœux de la CPME se dérouleront le 17 janvier 2018 à 18 h 30 à la CPME Nationale,

• Le mardi 12 juin se déroulera « PME ! by CPME ! »(Anciennement Planète PME) au Palais Brongniart.

 


 

Section COMMERCE :

 

BLOCTEL : les règles à respecter pour démarcher par téléphone, les sanctions encourues

Bloctel, service créé en 2016, est la liste d’opposition au démarchage téléphonique qui permet aux consommateurs de ne plus être démarchés par un professionnel avec lequel ils n’ont pas de relation contractuelle. L’inscription est gratuite pour les consommateurs. Conformément à la loi sur la conformément à la loi du 17 mars 2014 relative à la consommation, il est interdit à un professionnel, directement ou par l’intermédiaire d’un tiers agissant pour son compte, de démarcher téléphoniquement un consommateur inscrit sur cette liste, à l’exception de certains cas énumérés par la loi et sauf en cas de relations contractuelles préexistantes. Chaque professionnel qui effectue des opérations de démarchage téléphonique auprès des consommateurs doit donc saisir le service Bloctel. Il doit le faire avant toute campagne de prospection commerciale et au moins mensuellement lorsque la campagne dure plus de 30 jours, pour s’assurer de la conformité des fichiers de prospection commerciale avec la liste d’opposition au démarchage téléphonique.Les participants s’interrogent sur la raison pour laquelle un consommateur, même s’il est inscrit sur liste rouge, peut être démarché. Il est indiqué dans ce cas que seul l’opérateur est contraint par cette liste rouge. Par conséquent, les autres entreprises peuvent prospecter librement en achetant les listes avec les numéros de téléphone collectés par d’autres biais, et non via l’annuaire.La sanction en cas de non-respect par une entreprise peut aller jusqu’à 75 000€, les TPE et PME étant les principales concernées.

 

Point d’informations sur le droit de la consommation – Directive européenne Cashback

La directive Cashback, permet aux commerçants et prestataires de services qui le souhaitent, de proposer à leurs clients de prélever sur leur carte bleue un montant supérieur au coût de leur achat, et de leur rendre le reste en monnaie. Son entrée en vigueur aura lieu fin 2018. Il est important de noter qu’il ne s’agit pas d’une obligation, mais d’une possibilité accordée aux commerçants. La commission sera très probablement à la charge de ces derniers, mais la directive n’est pas explicite sur ce point.

 

Plan d’enquêtes de la DGCCRF

Le site alim-confiance.gouv.fr répertorie les locaux (restaurants…) suite à des contrôles effectués, les résultats étant accessibles à tous. Parmi les entreprises affichées, certains adhérents ont signalé qu’ils ont été démarchés par des entreprises leur proposant notamment des sessions de formation en hygiène. Il est important de faire remonter ces informations à la DGCCRF.

Sécurité : une obligation de résultat dans les magasins : la Cour de cassation a estimé qu’il n’est pas nécessaire d’apporter une preuve de faute de la part du magasin : celui-ci a une obligation générale de résultat en matière de sécurité.

Affichage des prix : un rescrit de l’administration possible : le code de la consommation impose aux commerçants d’offrir aux consommateurs une information sur les prix. Pour les aider dans cette démarche et les assurer qu’en cas de contrôle ils sont conformes à la loi, il leur est désormais possible de demander à l’administration une prise de position formelle sur leur affichage.

 

Conférence Nationale des territoires en faveur des centres villes moyens

Bruno Le Maire a annoncé la mise en place prochaine d’une Conférence Nationale des territoires en faveur des centres villes moyens. Parallèlement, François ASSELIN et Xavier DOUAIS ont co-signé un courrier adressé à Patrick VIGNAL, Président de Centres-Villes en mouvement, le sollicitant pour une rencontre afin de mettre nos actions en commun sur la thématique de la revitalisation des centres-villes.Enfin, la CPME a été sollicitée pour une audition au Sénat sur ce sujet, le 29 novembre.

 


 

Section INDUSTRIE :

 

POINTS SUR LES NOUVELLES INITIATIVES DE LA COMMISSION EUROPÉENNE

La Commission européenne a publié fin septembre une communication sur une « stratégie de politique industrielle renouvelée ». Cette communication n’est pas novatrice à l’exception de deux éléments : la création d’une table ronde industrielle de haut niveau (« High Level Group ») et une journée annuelle de l’industrie. A ce stade, cette table ronde sera composée de 24 personnes, dont un ou deux chefs d’entreprises et des associations représentants l’industrie de chaque pays afin d’avoir une approche globale et pratique, une meilleure compréhension des enjeux. Une fois que les conditions seront clairement fixées, la Commission lancera un appel à candidature au mois de décembre. La CPME souhaite candidater afin que la vision des PMI françaises soit bien prise en compte. Elle cherche d’ores et déjà ce candidat (expert industriel/avec une vison TPI-PMI/parlant couramment anglais).

 

SEMAINE DE L’INDUSTRIE : NOUVELLE EDITION 2018

La Semaine de l’Industrie, manifestation annuelle, contribue depuis 2011 à changer le regard du public et plus particulièrement des jeunes sur l’Industrie grâce à des événements organisés en France métropolitaine et dans les DOM-TOM. La prochaine édition aura lieu du lundi 26 mars au dimanche 1er avril 2018, sur le thème : l’industrie connectée. La date coïncide au nouveau Salon en 2018 à Paris regroupant MIDEST, SMART Industries, INDUSTRIE Paris et TOLEXPO. Un déplacement est prévu par Frédérique Vidal, Ministre de l’enseignement supérieur car il va y avoir une allée dédiée à la formation.

 

PROJET DE LOI DE FINANCES 2018: QUELQUES ACTIONS CPME CIBLÉES SUR L’INDUSTRIE

Les actions menées au titre de l’industrie dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018 portaient sur la réouverture du dispositif de sur-amortissement fiscal, la requalification des immobilisations industrielles en matière de taxes foncières, l’évolution du dispositif PINEL. Il est nécessaire de maintenir les dispositifs de soutien à l’activité (notamment le maintien du crédit d’impôt « transition énergétique » pour les fenêtres et les chaudières…).

 

Présentation du PLAN PME

Le Ministère de l’Economie et des Finances a lancé une concertation sur six chantiers clés pour les entreprises, à savoir :

  • Création, croissance, transmission et rebond
  • Partage de la valeur et engagement sociétal des entreprises
  • Financement
  • Numérisation et innovation
  • Simplification
  • Conquête de l’international

Six groupes de travail seront créés et aboutiront à des propositions dont les conclusions seront rendues le 10 décembre. Une consultation publique en ligne sera ensuite lancée en janvier 2018 et un projet de loi pour la croissance et la transformation des entreprises sera finalement présenté en Conseil des ministres au mois d’avril 2018.

 


 

Section ARTISANAT :

 

Présentation de chiffres sur la démographie d’entreprises artisanales : cas de l’Oise et du Loiret

Les chambres de métiers et de l’artisanat de l’Oise et du Loiret ont envoyé à la CPME Nationale les chiffres clés sur les créations d’entreprises dans leur département. Le constat est surprenant : alors que l’ISM observe une chute du nombre de créations par les microentrepreneurs, les chambres de métiers et de l’artisanat des deux départements constatent une forte progression. Les personnes autour de la table s’accordent pour dire que dans leur département respectif, le nombre de microentreprises est également en hausse.

 

Modalités d’organisation du groupe de travail sur le livre blanc 2018

Lors des précédentes réunions de la Section Artisanat, avait été émis le souhait de prendre une journée entière pour réfléchir à la rédaction d’un livre blanc. Il est désormais acté que cette journée se tiendra le 14 mars 2018, soit une journée de Comité Directeur. Une première session de travail aura lieu entre 10h et 11h30, puis une seconde aura lieu l’après-midi.
Afin que les personnes ne pouvant se rendre à la CPME Nationale le 14 mars puissent toutefois participer aux travaux de groupe, un questionnaire sera réalisé en amont. Les remontées permettront d’avoir une première base de travail.
Deux points majeurs seront amenés à être traités lors de cette journée, à savoir la gouvernance du réseau des chambres de métiers et de l’artisanat et l’apprentissage. La question sur l’orientation des jeunes dès le collège est primordiale et il sera intéressant de voir la situation dans d’autres pays, le Danemark et la Suisse notamment. A savoir que seuls 7 % des 15-16 ans en France sont en apprentissage.
Sur la gestion de l’apprentissage, la CPME n’a pas encore pris de position et veut prendre le temps du dialogue avec tous les acteurs, dont les régions.
Concernant les autres organisations interprofessionnelles, l’U2P « sous-traiterait » l’apprentissage aux chambres de métiers et de l’artisanat. Parallèlement, le MEDEF serait favorable à des CFA rentables, ce qui pose un problème d’équité, d’une part, entre les secteurs d’activité et, d’autre part, entre les régions.
De nombreux CFA sont présents hors des bassins d’emploi. Pour ne plus faire face à cette situation, il est à la fois nécessaire de faire un état des lieux de la situation dans chaque territoire, mais également de lancer des études de prospectives pour estimer la situation économique dans un futur proche.

 

Fonds national de promotion de communication de l’artisanat (FNPCA) : quel avenir ?

La taxe permettant de financer le FNPCA sera retirée et – à la place – sera créée une cotisation « volontaire forcée ». Au départ, seule l’U2P avait été consultée par le gouvernement sur la suppression de cette taxe. La CPME a toutefois pu s’installer au tour de table afin de se pencher sur la question. La Confédération demeure vigilante. Si elle est favorable à la suppression de la taxe, elle se montre en revanche en alerte quant au remplacement par une autre taxe. Pour information, en 2013, la Cour des Comptes avait émis la recommandation de « supprimer le FNPCA et la taxe affectée qui le finance, et de laisser aux organisations professionnelles concernées l’initiative d’effectuer cette mission de promotion de l’image de l’artisanat ».Le FNPCA a permis de lancer des messages forts au sein de la société française : « l’artisanat, première entreprise de France ». En revanche, elle n’a pas su capitaliser sur cette notoriété pour redynamiser les filières artisanales et amener davantage les jeunes sur la voie de l’apprentissage.

 

Promouvoir à la fois les actions réalisées dans les territoires et les métiers de l’artisanat

Afin de promouvoir l’artisanat, le comité souhaiterait que dans la communication de la CPME, le terme soit plus régulièrement cité. Ainsi, il pourrait être dit que la CPME est la Confédération des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat. Ce discours est ainsi présent au CNPA. De même, le slogan « Fiers d’Etre Artisans » porté lors de la campagne pour les élections de chambres de métiers et de l’artisanat nécessite d’être répété lors d’événements. La CPME choisit chaque année des sujets de reportage pour Expression Directe et diffusés sur France Télévision. Le dernier reportage portait sur l’apprentissage. Le comité souhaiterait que chaque année, au moins un reportage porte sur l’artisanat. Parmi les nouveaux outils que pourraient créer la CPME et les fédérations adhérentes, il y a la réalisation d’interviews d’artisans, sur le modèle de ce que réalise RTL avec « rencontre d’artisans ». Par ailleurs, il souhaiterait qu’une veille soit réalisée au sein de chaque territoire afin qu’un message de félicitations soit adressé à chaque artisan lorsqu’un article le mentionne dans un journal.Un constat qui été réalisé est qu’il n’y a pas assez de communication entre la Section Artisanat de la CPME Nationale et les CPME territoriales. A ce titre, il est proposé de créer un format qui permettra à chacun de présenter un projet qu’il a lancé dans son territoire. La CPME Nationale pourrait alors se charger de diffuser le projet à l’ensemble des départements afin que celui-ci puisse être répété.Enfin, le comité propose d’organiser un événement qui aura à la fois pour but de présenter les métiers de l’artisanat et les territoires à travers des vidéos. L’objectif serait de se baser sur la renommée du Tour de France. Ainsi, à l’image des cyclistes, nous pourrions réaliser un circuit en allant à la rencontre d’artisans dans les villes du parcours.