Actualité activité partielle / 29.04.2021

Les décrets n°2021-508 et n°2021-509 du 28 avril 2021 viennent prolonger les règles actuellement applicables en matière d’activité partielle et actent le report d’un mois de la baisse du taux de prise en charge par l’Etat de ce dispositif.

Ainsi, et pour rappel, les entreprises bénéficient d’un taux d’activité partielle :

  • Jusqu’au 31 mai 2021, de :
    • 60% de la rémunération horaire brute du salarié dans la limite de 4,5 Smic pour les secteurs non protégés ;
    • 70% de la rémunération horaire brute du salarié dans la limite de 4,5 Smic pour les secteurs S1 et S1 bis (soit aucun reste à charge pour l’employeur) ;
    • 70% de la rémunération horaire brute du salarié dans la limite de 4,5 Smic pour les entreprises soumises à une mesure de fermeture administrative (y compris station de ski et restrictions territoriales) (soit aucun reste à charge pour l’employeur).
  • Du 1er au 30 juin 2021, de :
    • 36% de la rémunération horaire brute du salarié dans la limite de 4,5 Smic pour les secteurs non protégés ;
    • 60% de la rémunération horaire brute du salarié dans la limite de 4,5 Smic pour les secteurs S1 et S1 bis ;
    • 70% de la rémunération horaire brute du salarié dans la limite de 4,5 Smic pour les entreprises soumises à une mesure de fermeture administrative (y compris station de ski et restrictions territoriales) (soit aucun reste à charge pour l’employeur).
  • Dès le 1er juillet, de 36% de la rémunération horaire brute du salarié dans la limite de 4,5 Smic pour l’ensemble des entreprises.

Vous trouverez l’ensemble des taux applicables aux salariés et aux entreprises dans le tableau récapitulatif joint.

Le décret n°2021-509 actualise par ailleurs la liste des secteurs S1bis, en ajoutant à la dizaine de secteurs identifiés comme dépendant des remontées mécaniques, ces mêmes secteurs dépendant des « des entreprises du secteur des domaines skiables ». Là encore, vous retrouverez le détail de ces listes sur la fiche technique jointe.

#ObjectifJeunes : mobilisez-vous pour l’emploi des jeunes de votre territoire !

La crise que nous traversons a éloigné les jeunes de l’emploi. Face à cela, la CPME, l’organisation patronale des TPE-PME françaises et leboncoin Emploi, le premier site d’emploi en France, se sont alliés pour lancer l’opération #ObjectifJeunes le 17 mars 2021.

Alors que le déconfinement se profile, nous prolongeons le dispositif #ObjectifJeunes jusqu’au 28 mai 2021 !

Afin de préparer la reprise de l’activité, nous facilitons aux TPE-PME qui en ont besoin l’embauche de candidats ciblés, dans leur territoire, et donnons un coup de pouce aux jeunes en recherche d’emploi.

#ObjectifJeunes c’est l’accès à des annonces gratuites sur leboncoin emploi, gratuité qui se cumule avec les aides du gouvernement à l’embauche des jeunes. *

#ObjectifJeunes, comment ça marche ?

C’est très simple, recrutez un jeune qui débute dans la vie active, pour un stage, une alternance ou un emploi jusqu’au 28 mai :

  • Vous avez accès à des annonces gratuites et ciblées sur leboncoin Emploi
  • La visibilité de votre annonce est propulsée en renseignant le hashtag #ObjectifJeunes dans le titre de votre annonce lorsque vous la publiez.

TPE, pour recruter c’est ici : https://leboncoinsolutionspro.fr/actualites/partenariat-cpme/

PME, pour recruter c’est ici : https://leboncoinsolutionspro.fr/actualites/ouverture-compte-pro/

* Le saviez-vous ? Vous pouvez bénéficier d’aides du gouvernement à l’embauche des jeunes, destinées aux TPE & PME : Une prime de 5000 à 8000€ pour le recrutement d’un jeune en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

La CPME s’attend à une très forte hausse des défaillances d’entreprises

Le président de la CPME, François Asselin, a déclaré le 28 avril, sur BFM Business, s’attendre à ce que les défaillances d’entreprises connaissent prochainement un très fort rebond, après avoir baissé de 39 % en 2020. « Sur 12 mois glissants à partir du moment où on va commencer à débrancher les mesures de soutien, on estime que la sinistralité peut osciller entre 65 000 et 100 000 défaillances d’entreprises », a-t-il déclaré.

En 2020, la Banque de France a recensé un peu plus de 31 000 défaillances d’entreprises, soit environ 20 000 de moins qu’en 2019, en raison des mesures de soutien gouvernementales face à la crise de la Covid-19 et des délais plus longs pour déclarer les situations de cessation de paiements. Le rattrapage de cette baisse, « on va le subir à un moment ou à un autre », selon François Asselin. Citant une étude publiée fin mars par le cabinet Altares selon laquelle près de 80 % des entreprises défaillantes sont liquidées directement sans passer par la case sauvegarde ou redressement, un taux jamais atteint depuis 20 ans, il a estimé que cela montre qu’on « a à faire à des entreprises qui sont d’une fragilité extrême ».

Source AFP

Covid-19 : Impact de la crise sur les TPE-PME

Covid-19 : Un an de confinements et déconfinements

Depuis plus d’un an, la crise sanitaire a impacté la vie des entreprises. Après plusieurs périodes de confinement, dans quelle situation vous trouvez-vous ?

La CPME lance une nouvelle enquête dont les résultats lui permettront de porter dans les médias la réalité de terrain des entreprises, et de proposer des solutions adaptées.

Parmi les sujets sur lesquels nous souhaitons recueillir votre avis : votre état d’esprit, le recours et l’utilisation du PGE, la couverture de vos pertes d’exploitation par les assureurs, le recours au télétravail et la hausse des prix des matières premières.

Entrepreneurs, prenez 5 minutes pour répondre à notre enquête. Vos réponses nous permettront d’adapter notre mobilisation à vos besoins et à votre situation concrète.

Pour répondre à l’enquête, merci de cliquer ici


La CPME Sud lance un groupement de prévention agréé pour éviter le dépôt de bilan aux entreprises

La CPME Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur active un groupement de prévention agréé (GPA) sur l’ensemble du territoire régional. Ce dispositif permet aux petites entreprises en difficulté de bénéficier de conseils gratuits afin d’éviter le recours ultime aux tribunaux de commerce. Dans les Alpes-Maritimes, une vingtaine d’entreprises a déjà pu être sauvée.

Par Olivia Oreggia, le 26 avril 2021

Alain Gargani (à droite), président de la CPME Sud et du GPA Sud, et Jean-Pierre Patou, trésorier du GPA Sud — Photo : DR

La CPME réclame de l’activité et de la visibilité

3 mai, 15 mai, 17 mai ; territorialisation des mesures ou des fermetures ? Les dates et les informations sur les éventuelles réouvertures plongent les entrepreneurs concernés dans la plus grande perplexité ! A ce jour, nul ne sait avec certitude qui va pouvoir rouvrir, à quelle date et dans quelles conditions.

Les déclarations parfois contradictoires des uns et des autres font naître de l’espoir qui se mue rapidement en déception et en exaspération

Ainsi, les commerçants demandent la réouverture des commerces au 10 mai avant le week-end de l’Ascension alors que, pour des raisons obscures, la « mi-mai » semble sacralisée sans plus de précisions. De plus, pour de nombreux secteurs, au premier rang desquels se trouvent les restaurateurs, il serait utile de disposer d’un délai de prévenance permettant, par exemple, de faire revenir les équipes et de gérer les stocks et les approvisionnements. Il serait également logique d’inclure dans la liste des personnes à vacciner prioritairement les salariés des secteurs à rouvrir prochainement.

Quant à la réouverture ou non des activités conditionnée à la circulation du virus dans le département, la CPME lui préfère une adaptation des protocoles sanitaires.

Enfin, la Confédération des PME souhaite que l’on engage le débat et que l’on tire désormais les conséquences de la vaccination sur les règles en vigueur. Une personne vaccinée doit-elle être encore considérée comme cas contact ?

La CPME réclame donc de l’activité… et de la visibilité .

Communiqué de Presse le 26 avril 2021