France 2030 : accompagner les industries sur la voie de la transition écologique est une nécessité

Le plan « France 2030 », d’un montant de 30 milliards d’euros, présenté ce matin par le président de la République, Emmanuel Macron, a pour objectif de développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir pour aider à décarboner l’industrie tout en permettant à l’économie française de « croître par l’innovation ».

La CPME ne peut qu’appuyer un plan qui vise à accompagner le nouvel élan qu’a pris l’industrie française. La transition écologique nécessite en effet des investissements massifs pour adapter les infrastructures aux nouveaux besoins des entreprises mais également des consommateurs. La relance du nucléaire s’inscrit manifestement en ce sens. La réindustrialisation de notre pays et la volonté de rétablir l’indépendance productive française sont également des objectifs louables.

La Confédération des PME souhaite que la déclinaison opérationnelle de ce plan associe les différents acteurs économiques que sont certes les grands groupes d’une part et les start-up d’autre part, mais également les PME-PMI qui font de l’innovation et de la R&D (Recherche et Développement) au quotidien.  

Par ailleurs, face au niveau d’endettement qui est celui de la France, la CPME est plus que jamais « soucieuse d’améliorer l’efficacité de la dépense publique ». Elle considère, à cet égard, que le modèle social français ne peut faire l’économie de réformes en profondeur. Il est également impératif de faire en sorte que notre pays retrouve un nouvel équilibre entre le temps de travail et l’allongement de la durée de vie. La seule croissance économique ne saurait suffire à financer durablement notre modèle social. 

Communiqué de Presse le 12 octobre 2021

La crise sanitaire a révélé de nouveaux besoins en matière de logement. Elle a redessiné les attentes des salariés et des entreprises et a révélé aux territoires des possibilités inédites en matière d’emploi et d’habitat. C’est pourquoi le logement des salariés est plus que jamais l’affaire des entreprises.

L’accompagnement des salariés en matière d’aides au logement est aujourd’hui pleinement intégré dans la stratégie ressources humaines des entreprises. Il a été notablement renforcé depuis 18 mois par le déploiement d’aides nouvelles, en soutien aux salariés impactés par la crise.

Afin de sensibiliser les chefs d’entreprise, la CPME nationale et ses 13 unions régionales organisent en partenariat avec Action Logement la Semaine du Logement du 18 au 23 octobre 2021.

Louer, acheter, faire des travaux, déménager, surmonter des difficultés sont autant d’étapes clés du parcours professionnel et résidentiel des salariés.  Action Logement propose des solutions logement qu’il s’agit de promouvoir auprès des salariés et de leurs dirigeants.  

Le groupe Action Logement a choisi d’intensifier ses dispositifs pour favoriser la mobilité des salariés et de développer son soutien aux jeunes qui entrent dans le monde du travail. Ces dispositifs, digitalisés et faciles d’accès concernent directement la vie des petites et moyennes entreprises.
Retrouvez ces solutions sur actionlogement.fr

Dans chaque région, des actions de sensibilisation, d’information et des conférences seront organisées par chaque CPME régionale avec les référents régionaux et territoriaux d’Action Logement.

L’objectif : présenter aux chefs d’entreprise les solutions afin de leur permettre d’attirer les compétences nécessaires pour faciliter l’intégration de leurs collaborateurs et les fidéliser.

communiqué de Presse le 11 octobre 2021

Prix de l’électricité : la CPME demande une modulation des taxes sur l’électricité

L’augmentation des prix de l’électricité impacte les consommateurs. Elle concerne également les entreprises déjà fragilisées par la hausse des prix de nombreuses matières premières. Les augmentations successives doivent cesser.

Même si les règles qui encadrent la formation des prix de l’énergie sont en grande partie européennes, le gouvernement et le Parlement français disposent de leviers pour agir. Ils doivent s’en saisir.

En effet, si certaines entreprises, notamment celles qui consomment le plus, bénéficient heureusement d’allègements, les taxes sur l’électricité renchérissent de près de 35% la facture des consommateurs.

Ainsi, la seule taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE) qui finance notamment les aides aux énergies renouvelables, représente 13% de la facture globale. De 3,3 €/MWh en 2003, elle est aujourd’hui de 22,5 €/MWh. Une importante marge de manœuvre existe donc.

De plus, les taxes elles-mêmes (CTA, TCFE, TICFE) sont soumises à la TVA : une taxe sur les taxes ! Et cela alourdit encore la facture, au seul profit de l’Etat.

La CPME souhaite donc que les pouvoirs publics français modulent les taxes pour garantir en 2022 un maintien des prix de l’électricité au niveau de 2021.

Il conviendra également que la présidence française de l’Union européenne soit l’occasion de revoir rapidement les règles communautaires applicables au prix de l’énergie et, notamment, le lien tarifaire entre le gaz et l’électricité.

communiqué de Presse le 30 septembre 2021

En 2022, les PME devraient retrouver l’accès à des financements pour former leurs salariés

Depuis la réforme gouvernementale intervenue en 2018, les PME de 51 à 300 salariés ne bénéficient plus de financements mutualisés pour former leurs salariés. Elles continuent pourtant à être assujetties à des cotisations au titre de la formation professionnelle. Beaucoup de ces PME n’ont eu d’autre choix que de réduire leurs actions de formation dans une période où, plus que jamais, la formation est la solution pour préserver l’employabilité des salariés et la compétitivité des entreprises.

La CPME, première organisation représentative des PME, ne cesse de dénoncer cette situation incompréhensible. 

Dans le même temps, alors que les PME sont confrontées à une pénurie de main d’œuvre sans précédent, la Confédération des PME milite sans relâche pour renforcer le nombre de formations en entreprise via les préparations opérationnelles à l’emploi (POE). 

La CPME ne peut donc que se féliciter d’avoir été entendue par le Premier ministre Jean Castex, qui vient d’annoncer dans une interview au journal Les Echos que 
« Les PME de 51 à 300 salariés bénéficieront de 600 millions d’euros pour former leurs salariés. » Elle se réjouit également de la volonté affichée de « privilégier au maximum les formations en entreprise, directement opérationnelles. » Nul doute que ces mesures contribueront à améliorer la situation au bénéfice des salariés, des entreprises et de l’économie française dans son ensemble. Il était temps. 

communiqué de presse le 27 septembre 2021

Rupture du contrat de vente de sous-marins à l’Australie : la CPME attire l’attention sur les sous-traitants

La rupture du contrat de livraison de sous-marins à l’Australie est un mauvais coup porté à l’économie française. Naval Group en subira au premier chef les conséquences mais si rude soit le coup porté, il est vraisemblable que des indemnités de rupture viendront compenser au moins une partie des sommes déjà engagées.

La CPME attire l’attention sur la situation des sous-traitants plus fragiles économiquement et moins bien armés juridiquement. D’ores et déjà, les cabinets d’étude et d’ingénierie ayant planché sur les phases préparatoires de ce marché se voient contraints de placer des salariés en activité partielle. La Confédération des PME souhaite donc que ces sous-traitants soient inclus dans les mesures de soutien que l’Etat ne manquera pas de mettre en place s’agissant d’un contrat national rompu avant tout pour des raisons diplomatiques. 

Il est en parallèle impératif de redonner espoir et visibilité au bassin industriel du Cotentin en accélérant le programme de sous-marins de 3e génération (S3G).

Communiqué de Presse le 20 septembre 2021

Plan indépendants : ce que les travailleurs indépendants attendent réellement

Les travailleurs indépendants ont été les moins bien protégés durant la crise sanitaire. Et la CPME était bien seule à se battre pour qu’on ne les oublie pas.

Les mesures du Plan indépendants que le président de la République s’apprête à dévoiler étaient donc attendues de longue date par la CPME, organisation représentative des travailleurs indépendants qui en compte plus de 100 000 dans ses rangs.

La CPME tient donc à réaffirmer ses priorités.

Parmi celles-ci, figure la protection du patrimoine des indépendants. La Confédération des PME a donc proposé d’accroître la protection sur la résidence principale dont bénéficie l’entrepreneur individuel pour ses dettes professionnelles, en l’étendant à d’autres biens fonciers non affectés à un usage professionnel. Faciliter le changement de régime matrimonial en cas de création ou de reprise d’entreprise irait dans le même sens.

De même, alors que chaque année plus de 30 000 entreprises, notamment artisanales, disparaissent faute de repreneur, il est impératif de faciliter les transmissions et d’en alléger le coût, à l’instar de ce qui se pratique dans plusieurs pays européens, en supprimant les droits de mutation, en particulier lorsque la transmission s’effectue dans un cadre familial.

Mais la première urgence est de ne pas laisser les travailleurs indépendants contraints de cesser leur activité, tomber dans la misère. Leur réclamer post-liquidation, à titre personnel, des reliquats de cotisations au titre des périodes antérieures, les plonge davantage encore dans la détresse. Il convient donc de lier la dette vis-à-vis de la Sécurité sociale à l’existence même de l’entreprise. La Médiation du crédit pourrait également, en cas de défaillance liée à des circonstances exceptionnelles dues à la pandémie, être autorisée à considérer qu’il s’agit d’un cas de force majeure permettant au travailleur indépendant de voir sa caution personnelle suspendue.

Quant à l’extension du dispositif de l’Allocation Travailleurs Indépendants (ATI), dont l’échec est aujourd’hui patent, il est à craindre que les mêmes maux produisent les mêmes effets. En tout état de cause, les indépendants ne réclament pas une assurance-chômage, surtout si celle-ci devait, dans un avenir plus ou moins proche, se traduire par des cotisations supplémentaires. Ils veulent pouvoir continuer à adapter librement leur protection sociale en fonction de leur situation. Les indépendants ont choisi de l’être, ne l’oublions jamais.

Télécharger les propositions de la CPME pour le Plan indépendants – mars 2021

Communiqué de Presse le 15 septembre 2021

Résultats de l’enquête de conjoncture CPME * : la reprise est là mais elle reste fragile

Les dirigeants de PME sont près de deux sur trois à considérer que la situation globale de leur entreprise s’est améliorée (32%) ou est restée identique (29%) au premier semestre 2021.

Quant au second semestre 2021, si le plus grand nombre (41%) anticipe une situation globale identique à celle du premier semestre, ils sont encore un sur trois (34%) à craindre une dégradation.

Enfin, il est à noter que huit chefs d’entreprises sur dix (81%) envisagent un retour sur site de leurs salariés, près d’un sur trois (29%) pensant néanmoins maintenir du télétravail.

Tout n’est pas rose pour autant.

Sur le plan financier, 18% des dirigeants interrogés estiment aujourd’hui ne pas avoir la trésorerie suffisante pour rembourser les échéances sociales et fiscales reportées.

Par ailleurs, des freins à la reprise existent.

La hausse du prix des matières premières impacte deux entreprises sur trois (64%) dont la moitié (54%) déclare, pour l’instant, ne pas répercuter cette augmentation sur ses prix de vente.

Plus préoccupant encore, une entreprise sur trois (33%) éprouve des difficultés pour s’approvisionner en matières premières, 21% devant même renoncer à des marchés.

Enfin, 44% des dirigeants font face à des difficultés de recrutement, 57% déclarant même avoir dû renoncer à des marchés ou à des projets. 

La CPME continuera à être force de propositions pour surmonter ces difficultés.

Télécharger les résultats de l’enquête CPME  

* Enquête réalisée du 18 au 31 août 2021 auprès de 1153 dirigeants de TPE-PME

Communiqué de Presse le 6 septembre 2021

Pouvoir d’achat : la CPME propose d’exonérer de charges patronales les heures supplémentaires

Alors qu’un débat s’installe, il est utile de rappeler que le pouvoir d’achat des salariés a progressé en France en 2020 et ce, alors même qu’une grande partie de l’économie fonctionnait au ralenti et que les entreprises connaissaient les pires difficultés.

Si aujourd’hui la crise sanitaire semble marquer le pas, de nombreuses entreprises sont fragilisées et un grand nombre d’entre elles vont devoir rembourser les prêts (PGE) et reports de charges sociales et fiscales consentis par l’Etat. De surcroît, certains secteurs continuent à souffrir d’une baisse d’activité accentuée par la mise en place du pass sanitaire.

Pour autant, on ne peut que se réjouir des bonnes perspectives économiques globales même si le redémarrage pourrait être freiné par la hausse du prix des matières premières et par les difficultés grandissantes des entreprises qui peinent à recruter.

Dans ce contexte, l’augmentation de salaires doit rester de la responsabilité de chaque entreprise dans le cadre des négociations menées par les branches professionnelles.

Ceci étant dit, il est clair que les entreprises qui le peuvent cherchent à améliorer leur attractivité, à récompenser et fidéliser leurs salariés, tout en attirant des compétences extérieures. Il est donc probable que la pénurie de compétences se traduise mécaniquement par une augmentation des salaires.

Pour autant, il est à craindre que cela ne suffise pas pour faire face à la pénurie de compétences qui ne s’explique pas simplement par des facteurs conjoncturels mais également par des raisons structurelles. Aussi, et pour concilier à la fois le besoin de main d’œuvre des entreprises et la volonté de voir progresser le pouvoir d’achat, la CPME propose de réactiver la suppression des charges patronales sur les heures supplémentaires.

François Asselin, président de la CPME, portera cette proposition lors de la rencontre avec le Premier ministre Jean Castex, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et la ministre du Travail, Elisabeth Borne, prévue demain à 19h00 à l’Hôtel Matignon.

Communiqué de Presse le 1er septembre 2021

Enquête de la CPME : pass sanitaire, quelles conséquences pour les PME ?

Il ressort de cette enquête (réalisée entre le 18 et le 28 août 2021 auprès de 1009 dirigeants de TPE-PME) que si la mise en place du pass sanitaire n’a pas été neutre sur le plan économique et social, globalement son impact est cependant relativement contenu. Il n’en reste pas moins que dans certains secteurs (restauration, salles de sport ou de spectacles, casinos, transport de voyageurs…), le pass sanitaire n’a fait qu’accentuer les difficultés d’entreprises déjà fragilisées.

Dans les secteurs concernés, et avant l’entrée en vigueur au 30 août de la deuxième phase qui concerne plus spécifiquement les salariés, la mise en place du pass sanitaire s’est traduite par une baisse d’activité pour plus d’une entreprise sur deux (54 %).

Elles sont près d’une sur trois à faire état de difficultés avec leurs clients (27%) et près de 20% à rencontrer en plus des difficultés avec leurs salariés (18%).

Ces entreprises, confrontées à de nombreuses zones d’ombre quant à l’application des textes, s’acquittent avec sérieux d’une mission de contrôle qui n’est pas la leur. Elles méritent bienveillance et indulgence de la part des pouvoirs publics.

Il convient néanmoins de souligner que pour une petite moitié d’entre elles, le pass sanitaire, qui n’a pas occasionné de difficultés particulières (47%), ne s’est pas non plus traduit par une baisse d’activité (45%).

Pour le plus grand nombre des entreprises concernées (36%), la mise en place du pass sanitaire n’a pas non plus entraîné de surcout tandis qu’un tiers d’entre elles (31%) considère que le coût direct (frais techniques, contrôles…) n’a pas excédé 5% du chiffre d’affaires. Seulement 3% des entreprises concernées ont d’ailleurs embauché du personnel supplémentaire pour contrôler les pass sanitaires.

Moins de 40% des entreprises concernées (37%) attendent une aide de l’Etat pour compenser les potentiels surcouts liés aux contrôles.

Quant à la mise en place de l’obligation vaccinale relativement limitée en août, elle n’a pas occasionné de difficultés dans une grande majorité (61%) des entreprises concernées.

Télécharger les résultats de l’enquête CPME

Communiqué de Presse le 30 août 2021

La CPME demande de dispenser du pass sanitaire les prestataires extérieurs intervenant ponctuellement dans l’entreprise

Le nouveau projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire adopté cette nuit en première lecture à l’Assemblée nationale, prévoit l’obligation de présenter le pass sanitaire aux intervenants extérieurs venant réaliser une courte mission dans les établissements concernés : restaurants, hôtels, salles de sport, cinémas…

La CPME demande aux parlementaires l’abrogation de cette obligation qui pose des problèmes pratiques.

Il sera déjà difficile pour les chefs d’établissements concernés par le pass sanitaire de contrôler leurs clients et leurs salariés. Exiger en plus qu’ils le fassent pour chaque salarié de leurs fournisseurs ou de toute entreprise prestataire intervenant ponctuellement, relève tout simplement de l’impossible.  Imagine-t-on réellement qu’un livreur, un plombier intervenant pour une fuite ou un technicien pour une intervention de maintenance sur un dispositif frigorifique, se verra refuser l’accès car il n’est pas en capacité de présenter un pass sanitaire ?

Et ce, alors même, suprême incohérence, que le projet de loi prévoit une dérogation à la vaccination obligatoire des prestataires extérieurs pour l’accès à certains établissements de santé !

La vaccination est la solution, elle ne doit pas devenir le problème.

Communiqué de presse le 23 juillet 2021