Election présidentielle en vue, la CPME souhaite que la France mette le cap sur les PME !

Découvrez les 76 propositions de la CPME dans le document « Cap France PME 2022-2027 »  

L’entreprise est un pilier majeur de la société française. Elle participe à la création de richesses, fournit du travail aux Français, contribue largement au financement de la protection sociale et constitue un lien social irremplaçable. 

Pour autant elle ne peut, à elle toute seule, régler l’ensemble des problèmes de la société française. Elle ne peut non plus se soustraire à son environnement et à ses évolutions. 
Transition écologique, insertion par le travail et transition numérique offrent, par exemple, autant d’opportunités qu’elles ne recèlent de difficultés potentielles pour les entreprises. Faire les bons choix en tenant compte de la réalité des entreprises sera donc déterminant pour l’avenir de notre tissu économique. En se souvenant toujours qu’une PME n’est pas une grande entreprise en modèle réduit. 
Autre point clé alors que les entreprises peinent à recruter, le travail mérite de retrouver la place centrale qui est la sienne. Redonner le goût au travail, c’est lui redonner tout son sens mais également sa valeur pour parvenir à une juste rétribution sans pénaliser pour autant la compétitivité des entreprises. 

Notre modèle social aussi doit évoluer en réformant, notamment, son régime de retraites et en s’appuyant sur un paritarisme libéré de la tutelle publique, dépassant les intérêts catégoriels et incarnant une part de ce « bien commun » qui nous est si cher.  Un « Etat amortisseur social », doit succéder demain à l’Etat providence actuel qui asphyxie les acteurs économiques en prélevant toujours davantage sans pour autant démontrer son efficacité.  La sphère publique, devenue au fil des années, omnipotente et omniprésente, doit être recentrée sur ses véritables attributions. C’est à ces seules conditions qu’on parviendra, enfin, à diminuer la dette publique qui s’élevait en 2020 à 115% du PIB contre 90% en moyenne dans l’Union européenne, faisant peser un danger potentiellement mortel à notre pays, dont la souveraineté pourrait être remise en cause si les taux d’intérêt repartaient à la hausse. 

Les entreprises ont un rôle à jouer, à la place qui est la leur. Elles y sont prêtes si on leur offre un cadre adapté à leur développement en encourageant la prise de risques et en simplifiant la vie des entrepreneurs. Inciter plutôt que pénaliser à tout va, c’est le sens des propositions que, forte de ses 243 000 entreprises adhérentes employant plus de 4 millions de salariés, formule la Confédération des PME à l’attention des candidats à l’élection présidentielle française.  Les principaux candidats seront reçus à la CPME pour évoquer leur programme économique, social et environnemental, et dialoguer avec des chefs d’entreprises. A ce stade sont d’ores et déjà calés, le mercredi 9 mars, tour à tour, Anne Hidalgo et Marine Le Pen. Le mercredi 16 mars, Yannick Jadot sera suivi de Valérie Pécresse, qui précèdera Eric Zemmour.

Communiqué de Presse le 10 février 2022

Restitution des Assises du commerce : la CPME favorable à la mise en œuvre d’une véritable politique commerciale en France

Les adhérents de la CPME réunis en comité directeur de la section Commerce, sous la présidence de Xavier Douais, accueillent avec satisfaction les préconisations des acteurs du commerce, lors de la restitution des ateliers des « Assises du commerce » présentée ce lundi à Bercy.

Lors de son discours d’ouverture, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances a dit vouloir « créer une véritable politique commerciale pour la France ». Pour ce faire, un plan commerce à échéance 2030 et une structure gouvernementale dédiée au commerce, seront mis en place. 

La CPME, qui a participé activement aux 12 réunions des Assises du commerce pour représenter et soutenir le commerce de proximité, s’en félicite. Et ce, d’autant plus que dès 2017, la Confédération des PME avait interpellé le président de la République sur les problématiques induites par la diminution dramatique du nombre de commerces, en insistant sur la dimension sociétale du commerce.

Aujourd’hui, encore plus qu’hier, le commerce est au cœur des transformations économiques et sociétales de notre pays. Ce contexte induit un véritable risque systémique de disparition des acteurs du commerce ayant une présence physique importante. Une telle situation ne serait pas sans conséquence, notamment pour nos cœurs de ville.

Il est donc impératif d’agir vite et fort… Sans attendre la fin du prochain quinquennat.

Simplification des règles, rétablissement d’une concurrence équitable entre les différentes formes de commerce, suppression de taxes commerciales inéquitables, accompagnement à la transition numérique, soutien à l’investissement commercial, facilitation de l’accès aux centres-villes, mesures contre le vol à l’étalage et pour la sécurité des commerçants, ou encore développement des compétences de demain, sont autant de points qui devront faire partie de ce plan.

La CPME veillera dans les mois qui viennent à ce que sa mise en œuvre soit à la hauteur des attentes de ceux qui font vivre au quotidien ce commerce auquel nos concitoyens sont profondément attachés. Même si, dans l’immédiat, la première urgence est de continuer à accompagner les commerçants les plus frappés par les restrictions sanitaires.

Le commerce, tous les commerces, sont essentiels. Espérons qu’on ne l’oublie plus jamais

Communiqué de Presse le 13 janvier 2022

La CPME soulagée par l’allongement possible de la durée de remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE) jusqu’à 10 ans

Depuis plus d’un an, la CPME alertait sur les difficultés qu’auraient certaines entreprises à rembourser les prêts garantis par l’Etat (PGE) et réclamait un allongement de la durée de remboursement, jusqu’à présent limitée à 6 ans. 

Alors que les premiers remboursements devaient intervenir en mars prochain, notre dernière enquête de conjoncture de décembre 2021 indiquait que 29% des entreprises ayant recouru à un PGE, estimaient « ne pas avoir la capacité de le rembourser dans les conditions actuelles ». Et l’on peut légitimement redouter que les dernières restrictions sanitaires n’accroissent encore les difficultés dans certains secteurs. 

Dans ce contexte, la Confédération des PME se félicite de la possibilité, confirmée ce matin par le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, qui leur sera offerte, après examen de leur dossier et accord de la Médiation du crédit, d’étaler les remboursements sur une période pouvant aller jusqu’à 10 ans. Les entreprises pourront également, toujours avec l’accord de la Médiation du crédit, commencer à rembourser les PGE avec 6 mois supplémentaires, à la fin de l’année 2022.

Bon nombre d’entrepreneurs qui voyaient avec angoisse s’approcher les échéances de remboursement du PGE, qui viennent se cumuler, rappelons-le, avec les remboursements de reports de charges sociales et fiscales, seront soulagés par cette annonce. 

Il est néanmoins important que cette faculté soit ouverte à toutes les entreprises, indépendamment de leur taille ou de leur secteur d’activité.  

Communiqué de presse le 4 janvier 2021

Réaction de la CPME aux mesures sanitaires annoncées par le Premier ministre, Jean Castex

Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures destinées à freiner la propagation de l’épidémie de Covid-19.

Il est important qu’elles soient limitées dans le temps. Il doit s’agir de faire face ponctuellement à une situation, et non de simples mesures de précaution. Ainsi, le télétravail qui ressort de l’organisation même de l’entreprise, devra, par la suite, redevenir une décision de l’employeur. De même, l’idée envisagée d’une nouvelle « amende administrative pour les entreprises réfractaires au télétravail » est une ineptie alors que les entreprises ont parfaitement conscience des enjeux et ont eu une conduite exemplaire depuis le début de la pandémie. De surcroît, il est difficile pour un inspecteur du travail de juger si un poste est télétravaillable ou non.

Il est par ailleurs indispensable que les conditions d’isolement des cas contacts de personnes contaminées par le variant Omicron, soient rapidement annoncées. La CPME plaide pour que les conditions mises en place soient les mêmes que celles qui prévalaient face au variant Delta. A défaut, les entreprises seront dans l’incapacité de faire face à une vague « 5 bis » … de personnes à l’isolement.

Par ailleurs, de nombreuses entreprises seront impactées par les nouvelles jauges pour les grands rassemblements et par le fait, assez incompréhensible, que la consommation de nourriture et de boisson, devra se faire en position assise. Les baisses de chiffres d’affaires, inévitables, devront donc faire l’objet d’un accompagnement financier renforcé. La CPME salue enfin l’abandon de la généralisation du pass sanitaire en entreprise, qui posait beaucoup plus de problèmes qu’il n’apportait de solutions.

Communiqué de Presse le 28 décembre 2021

Extension du pass sanitaire à toutes les entreprises : plus de questions que de réponses

La CPME a participé ce matin à la réunion qui s’est tenue autour de la ministre du travail, Elisabeth Borne. 

La Confédération des PME a rappelé que si le pass sanitaire s’applique déjà aux salariés des établissements recevant du public et aux soignants, son extension à l’ensemble des entreprises poserait plus de problèmes qu’il n’apporterait de réponses. 

Alors que les salariés adhèrent aux mesures de prévention strictes actuellement en vigueur dans les entreprises, passer d’une logique de prévention à une logique de sanction serait loin de faire l’unanimité. 

Une telle option relèverait de la responsabilité du gouvernement qui ne pourrait en faire porter les difficultés éventuelles sur les entreprises en les menaçant, le cas échéant, de sanctions pouvant aller jusqu’à 45 000€ d’amende et un an de prison.  De plus, faire contrôler le pass sanitaire des salariés par l’employeur en lui opposant le secret médical pour ne pas lui transmettre la liste des salariés vaccinés serait un non-sens pratique.

Il est également à souligner que la suspension éventuelle du contrat de travail des salariés dans l’incapacité de présenter un pass sanitaire valide, serait source de tensions mais également de difficultés d’organisation à l’intérieur des entreprises, et notamment les plus petites d’entre elles. 

La CPME, soucieuse de tout mettre en œuvre pour éviter des mesures contraignantes et en particulier le reconfinement, a donc proposé au gouvernement de faciliter la vaccination dans les entreprises, au-delà de la seule médecine du travail, en facilitant la venue de médecins libéraux ou d’auxiliaires médicaux sur les lieux de travail. 

Communiqué de Presse le 20 décembre 2021

Enquête CPME sur la cybersécurité et la transition écologique des PME

Alors qu’une nouvelle vague de Covid-19 bat son plein, les PME doivent faire face à d’autres défis. Dans ce contexte, la CPME publie les résultats d’une enquête menée auprès de 1.178 dirigeants de TPE-PME entre le 18 et le 30 novembre 2021, sur la cybersécurité et certaines dispositions environnementales.

Premier enseignement, les entreprises sont de plus en plus la cible de cyberattaques, ce qui peut conduire à un ralentissement, voire un arrêt total de leur activité.

En effet, 20% des répondants déclarent avoir subi une ou plusieurs cyberattaques ou tentatives de cyberattaques depuis le début de l’année. Or, ces entreprises ne sont pas suffisamment protégées face aux risques cyber. 37 % des dirigeants interrogés ne sensibilisent pas leurs salariés aux cyberattaques et à peine trois sur dix (29 %) le font de manière régulière (au moins une fois par an). En outre, seules 22 % des TPE-PME sont assurées contre les cyberattaques, avec une meilleure proportion pour les PME (34 % d’entreprises assurées) que pour les TPE (16 %).

Consciente des risques élevés que la cyber malveillance fait peser sur les entreprises, la CPME, qui mène une démarche de sensibilisation permanente des TPE-PME à cet enjeu, s’est associée à la parution du guide du CEIDIG L’essentiel de la sécurité numérique, en avril 2021.

Autre défi abordé par cette enquête, celui de la transition écologique.

L’enquête révèle qu’un dirigeant sur deux (47 %) est inquiet de l’interdiction de commercialisation des véhicules les plus émetteurs de gaz à effet de serre (rejet de plus de 95 g / CO2 selon la norme NEDC). Et 39 % des répondants affirment qu’ils seront impactés négativement par la mise en place des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m).

Ces chiffres démontrent la nécessité d’accompagner les PME sur la voie de la transition écologique en adaptant les règles aux réalités des TPE-PME et en leur donnant le temps nécessaire pour s’y préparer. La CPME, qui vient d’être reconnue « Partenaire engagé pour la nature » par l’Office français de la biodiversité, poursuivra son action pour faire rimer écologie et économie.

Télécharger l’enquête

Communiqué de presse le 17 décembre 2021

Un « prêt de consolidation » qui ne dit pas son nom

Alors que la date de début du remboursement des prêts garantis par l’Etat (PGE) s’approche, et pour faire face notamment à la hausse du prix des matières premières, le ministère de l’Economie et des Finances vient d’annoncer des mesures de soutien aux entreprises, prioritairement dans le secteur industriel.

Ainsi, le remboursement des charges sociales et fiscales sera davantage étalé dans le temps. Un nouveau prêt d’une durée pouvant aller jusqu’à 10 ans servant à financer le fonds de roulement des entreprises sera mis en place. Enfin, le dispositif « d’avance remboursable » sera désormais cumulable avec un PGE.

La CPME se réjouit de voir, en pratique, mis en place une forme de « prêt de consolidation » qu’elle appelait de ses vœux depuis longtemps. Ces différentes mesures permettront en effet de couvrir les dettes des entreprises et d’étaler les remboursements sur une durée pouvant aller jusqu’à 10 ans. 

Il conviendra toutefois d’être attentif à la mise en œuvre de ces annonces pour éviter la mésaventure des prêts participatifs dont les conditions restrictives expliquent le peu d’engouement. 

Communiqué de Presse le 14 décembre 2021

Les priorités de la CPME pour la présidence française de l’Union européenne

Alors que la France assurera à partir du 1er janvier 2022 la présidence de l’Union européenne, la CPME présente ses priorités pour « permettre aux PME de relever les enjeux de demain ».

Après des mois de fermeture et de contraintes, les TPE-PME qui constituent l’immense majorité des entreprises européennes, attendent en effet un engagement fort et concret de l’Union.

La politique européenne doit soutenir les entreprises et garantir aux plus petites d’entre elles un environnement concurrentiel équitable. Ainsi, par exemple, la mise en place d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) est nécessaire pour protéger les entreprises européennes réduisant leurs émissions de CO2. De même, il convient de garantir un développement équitable entre petits et grands acteurs du numérique en précisant la responsabilité des plateformes vis-à-vis des entreprises utilisatrices. Autre piste :  accélérer le processus de mise en place du brevet unitaire européen permettrait aux PME de disposer à moindre coût d’un outil pour valoriser leur savoir-faire et leurs innovations.

Renforcer la compétitivité des PME en imposant le respect des normes sociales et environnementales européennes dans les accords commerciaux, est également nécessaire. Dans le même sens, la CPME réclame le lancement d’une réflexion pour doter l’Union de dispositifs d’extraterritorialité des règlementations, comme certains de ses partenaires sociaux ont pu le faire. 

Par ailleurs, si la CPME souhaite construire avec les partenaires sociaux un droit du travail européen, celui-ci doit impérativement être adapté aux contextes nationaux. Ce n’est que par des mesures incitatives et une approche volontaire qu’une culture de l’égalité effective se diffusera au sein des PME.

Enfin, et ce point est clé, il faut maintenant interdire les surtranspositions et exiger un recours systématique au « test PME ». Toute nouvelle initiative nuisible ou sans intérêt pour les TPE-PME doit être écartée. 

Télécharger le document de propositions CPME « Permettre aux PME de relever les enjeux de demain »

Communiqué de Presse le 9 décembre 2021

Enquête CPME : situation des TPE – PME à l’aube de la cinquième vague de Covid-19

Hausse des prix des matières premières et de l’énergie, remboursement du PGE, indemnité inflation, difficultés de recrutement… La CPME a pris le pouls des PME à travers deux sondages diffusés du 18 au 30 novembre auprès de plus d’un millier d’entrepreneurs. Les résultats dressent le constat de difficultés à surmonter pour les chefs d’entreprise, alors que l’épidémie reprend. 

Dans le champ économique, l’enquête révèle que 4 dirigeants sur 10 constatent une dégradation de leur situation financière depuis le début de la crise, plus d’un tiers d’entre eux (32 %) s’attendant même à une détérioration de leur situation globale au cours des prochains mois. Logiquement, 29% des entreprises ayant recouru à un prêt garanti par l’Etat (PGE) estiment ne pas avoir la capacité de le rembourser dans les conditions actuelles. La demande d’allongement de la durée de remboursement réclamée par la CPME, reste donc plus que jamais d’actualité. 

Autre enseignement, les chefs d’entreprise sont frappés de plein fouet par les hausses de prix de l’énergie et des matières premières, avec un chiffre sans appel : 8 dirigeants sur 10 sont concernés. Si 31 % des entreprises confrontées à une hausse du prix de l’énergie ont augmenté leurs prix de vente ou pensent le faire prochainement, celles qui subissent l’augmentation du prix des matières premières ne sont que 10% à pouvoir se le permettre.
 
Par ailleurs, plus que réservés sur le principe même de « l’indemnité inflation », les dirigeants de TPE-PME sont une large majorité (63%) à considérer « anormal que les entreprises doivent se substituer à l’Etat pour verser l’aide aux Français ».  

Quant aux difficultés de recrutement des entreprises, elles restent prégnantes pour 64 % des répondants dans un métier jugé en tension, 76% d’entre eux étant confrontés à une hausse des prétentions salariales des candidats. Dans ce contexte, 58% des dirigeants craignent qu’une entreprise concurrente ne vienne débaucher des salariés de leur entreprise. Pour éviter cela, un tiers d’entre eux (31%) a augmenté les salaires des personnes susceptibles de quitter l’entreprise.
 
Enfin, il est à noter que si 31% n’ont pas encore pris leur décision, un tiers des répondants (34%) envisage une hausse généralisée des salaires dans l’entreprise. Les hausses de rémunération envisagées se feront en majorité (61%) en rognant sur la marge des entreprises concernées, seuls 40% des dirigeants se disant résolus à augmenter leurs prix de vente. 

Ces différents éléments démontrent que si la reprise économique est bien là, les PME, confrontées à de nouvelles difficultés, restent encore fragiles et, coincées entre leurs clients et leurs fournisseurs, disposent de peu de marges de manœuvre. Il est important d’en être bien conscients afin de ne pas prendre de mesures inadaptées alors que l’épidémie de Covid-19 reprend malheureusement de la vigueur. 


Télécharger l’enquête CPME Situation économique des PME

Télécharger l’enquête CPME Difficultés de recrutement 

COVID 19 : alerte rouge dans certains secteurs d’activité

Ce que l’on ne voulait pas revivre est en train de se reproduire.

Les premières conséquences économiques liées aux craintes et incertitudes en raison de la situation sanitaire apparaissent. Les annulations en masse d’évènements et de manifestations plongent dans la détresse le secteur de l’évènementiel déjà fragilisé par les périodes récentes. Les traiteurs et les autres activités qui en dépendent, en subissent les contrecoups. Selon le Syndicat des Activités Evènementielles (SAE) regroupant les PME du secteur, ce sont d’ores et déjà plus de la moitié (56%) des évènements programmés en décembre qui sont annulés. Les salles de sport dont le redémarrage se faisait doucement sont également frappées au cœur. Dans ce contexte, la CPME plaide pour que, au-delà de l’ «aide aux coûts fixes », soient remises en place des aides sectorielles ciblées sur les entreprises qui subissent, sans en être en rien responsables, les plus fortes baisses d’activité. L’idée n’est pas de « revenir au quoi qu’il en coûte », dévastateur pour les finances publiques, mais plutôt de parachuter en urgence une « trésorerie de secours » pour les plus en difficulté.

Communiqué de Presse le 2 décembre 2021