Gilets jaunes : un 4e samedi de désordres ne doit pas être une option possible

Depuis le début du mouvement, la CPME réclame, en vain, un moratoire sur l’augmentation de la fiscalité sur le carburant. Une telle réponse aurait été de nature à apaiser les esprits et à ramener le calme.

Après les violences inadmissibles de ce week-end, l’heure n’est plus aux tergiversations.

Le risque de paralysie de l’ensemble de l’économie française est aujourd’hui bien réel ainsi que viennent de le rappeler une partie des fédérations professionnelles de transporteurs routiers et de la logistique, adhérentes de la CPME.

Les artisans, commerçants, TPE et PME sont parmi les premiers concernés par l’augmentation des prélèvements et des normes de toute sorte. L’exaspération monte, à son tour, dans leurs rangs face à l’absence de véritable réponse des pouvoirs publics.

C’est pourquoi la CPME réclame l’annulation pure et simple de l’augmentation des taxes sur les carburants prévue au 1er janvier 2019.