Refonte du paritarisme

Le 7 novembre, François Asselin a été reçu par Gérard Larcher à qui il a présenté sa proposition de refonte du paritarisme, autour des principes de transparence, de responsabilité et d’indépendance déclinés en 17 propositions. > En savoir +

Négociations sur l’assurance chômage

La CPME et l’ensemble des partenaires sociaux ont engagé la négociation interprofessionnelle le 9 novembre dernier.

Le gouvernement a adressé le document de cadrage de cette négociation aux partenaires sociaux le 25 septembre. Il les a invités à examiner toutes les règles et à en modifier si besoin pour lutter contre la précarité et inciter à la reprise d’un emploi durable. > Lire les propositions de la CPME

Le forfait social : quelle part à la charge de l’employeur ?

Forfait social : qui est concerné ?

Le forfait social est une contribution que l’employeur verse aux Urssaf pour des salaires et gratifications répondant à la double condition suivante :

  • être soumis à la CSG
  • être exonérés de cotisations sociales

Il existe certaines exceptions pour lesquelles des sommes, bien que ne répondant pas aux 2 conditions, sont soumises au forfait social. Si vous avez le moindre doute, vous avez la possibilité en tant qu’employeur d’adresser une demande d’éclaircissement aux services des Urssaf via le rescrit social. Grâce à cette procédure, vous pouvez obtenir des précisions sur l’application de la législation à votre situation.

Forfait social : quels taux applicables ?

Le taux normal du forfait social est de 20 %.

Il existe 2 cas de taux réduits :

  • Taux réduit à 16 % pour les versements liés à un plan d’épargne de retraite collectif (PERCO) sous conditions de gestion
  • Taux réduit à 8 % pour les versements liés au financement des complémentaires de prévoyance ou bien dans le cadre des réserves spéciales de Scop.

Forfait social : comment effectuer sa déclaration ?

Pour déclarer les sommes concernées par le forfait social, vous disposez de plusieurs possibilités selon votre situation :

À noter que vous serez soumis à une majoration de 0,2% si vous n’effectuez pas votre déclaration par voie dématérialisée.

 

SOURCES : Economie.gouv.fr

La taxe foncière sur le bâti (TFPB), comment ça marche pour les entreprises ?

La taxe foncière sur les propriétés bâties est due par certaines entreprises au 1er janvier de l’année d’imposition. Comment est calculée cette taxe ? Quelles sont les exonérations et dégrèvements possibles ?

Quelles sont les propriétés imposables à la taxe foncière sur le bâti (TFPB) ?

La TFPB concerne les entreprises propriétaires de constructions fixées au sol et présentant le caractère de véritables bâtiments. Les aménagements formant une dépendance des constructions sont aussi visés.

Sont principalement concernés les biens suivants :

  • bâtiment commercial, industriel ou professionnel
  • installation industrielle ou commerciale (atelier, hangar, cuve…)
  • sol des bâtiments et terrains formant une dépendance indispensable et immédiate d’une construction
  • parking
  • terrain à usage commercial ou industriel utilisé, dans certaines conditions, pour la publicité
  • bateau utilisé en un point fixe et aménagé pour l’habitation, le commerce ou l’industrie.

La taxe foncière sur le bâti (TFPB), quelles sont les exonérations possibles ?

L’exonération permanente de TFPB

Sont concernés les bâtiments ruraux affectés de façon permanente et exclusive à un usage agricole, par exemple, les granges et les caves.

Si vous êtes dans ce cas, l’exonération vous est attribuée automatiquement.

L’exonération temporaire de TFPB de 2 ans

Les constructions nouvelles, reconstructions et additions de constructions sont exonérées de TFPB pendant 2 ans.

Pour bénéficier de l’exonération, vous devez adresser une demande d’exonération temporaire à votre centre des finances publiques au plus tard 90 jours après l’achèvement des travaux.

Les exonérations supérieures à 2 ans sur décision des collectivités territoriales

Sur délibération, les collectivités territoriales peuvent décider d’exonérer totalement ou partiellement les biens suivants pour une durée supérieure à 2 ans :

Comment s’effectue le calcul de la taxe foncière sur le bâti (TFPB) ?

Chaque année, la TFPB est calculée d’après la situation de l’entreprise au 1er janvier de l’année d’imposition.

La base d’imposition de la TFPB est constituée de la valeur cadastrale locative diminuée d’un abattement de 50% pour frais.

Pour obtenir le montant la TFPB, il faut multiplier la base d’imposition par les taux votés par les collectivités territoriales.

Comment déclarer et payer votre taxe foncière sur le bâti (TFPB) ?

Vous n’avez aucune démarche déclarative à effectuer si vous n’avez pas modifié votre local ou votre propriété.

Dans le cas contraire, vous devez utiliser des formulaires spécifiques pour signaler à l’administration fiscale les modifications que vous avez réalisées :

Vous disposez d’un délai de 90 jours à compter de l’achèvement des travaux pour adresser votre déclaration à votre service des impôts des entreprises (SIE).

L’avis de taxe foncière est envoyé aux entreprises au cours du dernier trimestre de l’année. Il est consultable en vous connectant sur impots.gouv.fr via votre espace professionnel.

La date limite de paiement de la TFPB est généralement fixée au 15 octobre sauf en cas de mensualisation. Le télérèglement ou le prélèvement automatique est obligatoire dès lors que le montant de la TFPB excède 1 000 €.

 

SOURCES : Economie.gouv

Les derniers chiffres-clés

10,6 % c’est le taux de chômage en région
1 500 créations d’emploi au 3e trimestre 2018
58 % des artisans disposent d’un site Internet, souvent peu exploité
Source : Grand angle, n° 5, mai 2018
87 % c’est la part d’emplois sans limite de durée la plus importante en région (zone d’emploi de Cannes – Antibes)

Cette semaine, François Asselin a accordé plusieurs interviews sur la hausse du prix du carburant. Retrouvez ses interventions sur Europe 1 et TF1.

Enquête CPME sur les conséquences de la flambée des prix du carburant

Sous l’effet de la hausse conjuguée des prix du pétrole et de l’augmentation des taxes, les prix à la pompe ne cessent de croître. Les entreprises sont les premières victimes de cette envolée. 

Réalité quotidienne pour les chefs d’entreprise, dans nombre de stations-service, le prix au litre du gazole dépasse désormais celui de l’essence. Dégradation de la trésorerie, réduction des déplacements, quelles sont les conséquences pour votre entreprise ? Attendez-vous une réaction des pouvoirs publics ? Répondez à notre enquête avant le 15 novembre 2018.

Artisans, commerçants, combien allez-vous payer de cotisations sociales ?

Le site Internet de la Sécurité sociale des indépendants permet aux artisans et commerçants d’estimer le montant de leurs cotisations sociales.

À qui s’adresse ce simulateur de cotisations sociales ?

L’outil a été créé à par la Sécurité sociale des indépendants destination des artisans et commerçants, à l’exception des micro-entrepreneurs dont le régime permet d’avoir des taux de cotisation réduits.

Quelles sont les cotisations pour lesquelles vous obtenez le montant ?

Le simulateur permet de connaître le montant de chacune des cotisations suivantes ainsi que leur total :

  • Maladie 1
  • Maladie 2
  • Allocations familiales
  • Contribution à la formation professionnelle
  • Retraite de base 1
  • Retraite de base 2
  • Retraite complémentaire 1
  • Retraite complémentaire 2
  • Invalidité Décès
  • CSG/CRDS

Comment fonctionne le simulateur de cotisations des artisans et commerçants ?

Si le simulateur ne s’affiche pas correctement, il est possible que les options paramétrées vous empêche de générer le simulateur, notamment si vous avez coché la case [oui] pour micro-entrepreneur ou avez précisé que vous étiez une profession libérale ou un expert-comptable. Le simulateur ne s’adresse qu’aux commerçants et artisans non micro-entrepreneurs.

Accéder au simulateur 

SOURCES : Economie.gouv

Le cash back, comment ça marche ?

Le cash back est un service qui arrive progressivement en France. Qu’est-ce que c’est ? Quel bénéfice pour vous ? Toutes les réponses.

Le cash back, un moyen d’obtenir des espèces

Le cash back est une méthode qui existe depuis quelques années dans plusieurs pays. Par la transposition d’une directive européenne, le cash back est désormais disponible en France. Le principe ? Vous permettre de retirer de l’argent en espèces lors d’une opération chez un commerçant.

Le montant maximal de retrait possible par cash back est en attente d’être fixé par décret.

Sources : economie.gouv.