Lancement de la plateforme NoelPME.fr par Mounir Mahjoubi et la CPME : des cadeaux qui ont de l’impact

Mounir Mahjoubi, député de Paris et ex-Secrétaire d’Etat au Numérique, et François Asselin, Président de la CPME, inaugurent ensemble le Noël des PME.

Cette plateforme promeut les produits de plus de 100 PME françaises, à l’heure où les familles préparent leurs achats de fin d’année. Cette initiative est soutenue par plusieurs députés et la CPME.

En 2019, à Noël, l’alternative est d’offrir des cadeaux qui ont de l’impact !

Peu à peu, les Français repensent leur consommation et prennent conscience du nécessaire soutien au commerce de proximité. Leurs achats sur Internet sont ainsi au cœur de grands enjeux sociétaux. Par facilité, ils tendent cependant à s’orienter vers des plateformes d’e-commerce massives, gérées par des multinationales.

Bonne nouvelle : les alternatives locales ne manquent pas ! Les PME françaises ont aussi des boutiques en ligne. Avec cette plateforme, nous encourageons les Français à découvrir leurs boutiques et leurs savoir-faire.

« Fers de lance de l’emploi, les PME sont essentielles à la vie de nos territoires. A l’heure où les achats en ligne sont ancrés dans les habitudes des Français, certaines PME françaises proposent également leurs produits sur Internet. C’est pour leur apporter plus de visibilité mais aussi pour faciliter le choix des consommateurs qui veulent privilégier les achats sans intermédiaire que la CPME s’associe à cette plateforme. Parce qu’acheter directement à des PME, c’est privilégier l’économie française et nos territoires ! »

François Asselin

« En recherche d’inspiration, certains Français s’orientent vers des plateformes d’e-commerce internationales. Or celles-ci ont socialement peu d’impacts. Avec le Noël des PME, nous encourageons les familles à diversifier leurs fournisseurs, pour des cadeaux qui soutiennent véritablement nos emplois. »

Mounir Mahjoubi

Réforme des retraites : les lignes à ne pas franchir

François Asselin, président de la CPME, sera reçu lundi 25 novembre à 14h30 à Matignon par le Premier Ministre, Edouard Philippe.

Il lui répétera que la réforme des retraites est une nécessité. Si les chiffres peuvent être discutés, la démographie, elle, n’est pas sujette à caution. Moins d’actifs et plus de retraités ne laissent pas d’autres choix que de travailler plus ou plus longtemps. Les mesures d’évitement ne feraient que retarder les décisions à prendre.  

Le recours aux bonnes vieilles recettes d’augmentation des cotisations marquerait la fin de la volonté réformatrice du gouvernement. Outre le fait que cela ne résoudrait rien, renchérir le coût du travail serait un coup de massue porté aux entreprises et à l’activité économique. Pour la CPME, il y a là une ligne jaune à ne pas franchir.

De même, l’application d’une « clause du grand-père » à géométrie variable remettrait en cause les fondements mêmes d’une réforme basée, nous dit-on, sur l’application d’un régime universel équitable. Faire basculer dès 2025 le secteur privé dans un nouveau système, et reporter son application aux calendes grecques pour les régimes publics ou spéciaux serait, n’en déplaise à certains, profondément injuste. Le secteur privé ne pourra accepter de servir de monnaie d’échange dans un troc politique dont il ferait les frais. La confiance serait durablement rompue. Et l’acceptabilité de la réforme, remise en question. Pour la CPME, il y a cette fois une ligne rouge à ne pas franchir.

Résultats de l’enquête CPME sur la préparation des PME face au Brexit

A l’approche du Brexit, la CPME a organisé ce matin une rencontre sur ses conséquences pour les entreprises. Ainsi, Gary Haworth, directeur général de l’entreprise Toupret (fabriquant d’enduits dans l’Essonne) indique, par exemple, avoir multiplié par trois ses zones de stockage pour se préparer, mais craint les imprévus. David Sagnard, dirigeant des Transports Carpentier (PME située dans le Pas-de-Calais) qui a, lui, formé spécifiquement ses équipes de chauffeurs, déplore les reports successifs du Brexit, facteurs d’incertitude.

L’un comme l’autre redoutent les surcoûts qui seront répercutés sur les clients, jusqu’au jour où ceux-ci se tourneront peut-être vers des produits ou services issus d’autres pays.

A l’occasion de cette rencontre, ont été dévoilés les résultats d’une enquête réalisée auprès des chefs d’entreprise adhérents de la CPME sur leur niveau d’information et de préparation au Brexit.

Il apparaît que 43% des PME se sentent concernées par la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Parmi celles-ci, seuls 35% des dirigeants affirment s’être préparés.

À cet égard, il est à souligner que les chefs d’entreprise se disent insuffisamment informés par les pouvoirs publics, seulement 11% d’entre eux estimant avoir bénéficié d’informations des pouvoirs publics leur permettant d’affronter le Brexit.

La CPME entend donc plus que jamais intensifier ses efforts pour informer et accompagner les chefs d’entreprise. Elle leur recommande :

•             D’évaluer les conséquences du Brexit sur leur activité en utilisant l’autodiagnostic en ligne de la Direction Générale des Entreprises,

•             De planifier et d’établir un plan de contingence pour mettre en œuvre les mesures qui permettront d’atténuer les impacts du Brexit,

•             De demander un numéro EORI, c’est-à-dire un SIREN européen, auprès des douanes, indispensable importer ou exporter des marchandises,

•             De faire un choix d’organisation pour le dédouanement. 

Lancement de ‘’Eco For Sud’’, le Club des acteurs économiques régionaux porté par la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur

La Région Sud et son président, Renaud MUSELIER ont accueilli, ce jeudi 03 octobre 2019, la cérémonie de lancement du Club « Eco For Sud », une initiative de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur au service du développement économique du territoire.
La CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, premier syndicat de défense des TPE et PME de la Région Sud, a officiellement lancé son Club « Eco For Sud » à l’Hôtel de Région, ce jeudi 03 octobre 2019, en présence des représentants du monde économique des 6 départements de son territoire.
Ainsi que l’a présenté Alain GARGANI, Président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Club « Eco For Sud » est avant tout un Club d’action. Composé de l’ensemble des acteurs économiques de la Région, Fédérations professionnelles, Directions régionales d’entreprises privées, Institutions publiques, il est né de la volonté de travailler ensemble pour trouver des solutions aux défis économiques de notre belle Région, au premier rang
desquels l’emploi.

Brexit : Français et Anglais tombent d’accord

A la demande des autorités françaises, la CPME, ces derniers mois, a communiqué à de multiples reprises en direction des entreprises françaises sur les recommandations à suivre pour se préparer au Brexit

C’est maintenant au tour du Royaume-Uni d’indiquer aux entreprises les moyens de « préparer votre entreprise pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne ».

Entrepreneurs français et anglais sont d’accord : il est urgent de prendre les mesures pour anticiper la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne au 31 octobre prochain…dans 3 semaines !

SEMAINE DU LOGEMENT

Pour renforcer l’attractivité des PME, la CPME organise en partenariat avec Action Logement la troisième édition de la Semaine du Logement du 14 au 19 Octobre 2019. A travers nos unions territoriales, l’objectif est de sensibiliser aux dispositifs d’aide au logement des salariés.

Le poids des dépenses de logement dans le budget des ménages s’est fortement accru. Avec un marché de l’emploi tendu, le logement des salariés est aussi l’affaire des entreprises.

L’accompagnement des salariés en matière d’aides au logement est aujourd’hui pleinement intégré dans la stratégie ressources humaines des entreprises.

Afin de sensibiliser les chefs d’entreprise, la CPME nationale et ses unions territoriales organisent en partenariat avec Action Logement la Semaine du Logement du 14 au 19 octobre 2019.

Louer, acheter, faire des travaux, déménager, surmonter des difficultés sont autant d’étapes clés du parcours professionnel et résidentiel des salariés.  Action Logement propose des solutions logement qu’il s’agit de promouvoir auprès des salariés et de leurs dirigeants.  

En septembre dernier, le groupe Action Logement a lancé trois mesures destinées aux salariés modestes et dont la vocation est de favoriser la mobilité et l’accès à l’emploi, contribuer au maintien des salariés en perte d’autonomie à leur domicile ou encore soutenir les travaux de rénovation énergétique. Ces dispositifs, digitalisés et faciles d’accès concernent directement la vie des petites et moyennes entreprises. Retrouvez-les sur actionlogement.fr

Dans chaque région, des actions de sensibilisation, d’information et des conférences seront organisées par chaque CPME régionale avec les référents territoriaux d’Action Logement.

L’objectif : présenter aux chefs d’entreprise les solutions afin de leur permettre d’attirer les compétences nécessaires pour faciliter l’intégration de leurs collaborateurs et les fidéliser.

Transformation digitale des TPE : entre prise de conscience et attentisme

Sage, leader du marché des solutions de comptabilité, de paie et de gestion commerciale dans le cloud et la CPME, dévoilent les résultats d’une étude inédite sur la transformation digitale des TPE en France. Si la transformation digitale est perçue comme une réelle opportunité pour eux, son déploiement reste encore très limité. Quelles sont les raisons pour lesquelles les TPE françaises ont-elles du mal à franchir le cap ? Quelles solutions pour réduire cette fracture numérique ?

Le paradoxe des TPE françaises

De manière générale la grande majorité des entreprises interrogées ont conscience que la transformation digitale est nécessaire. Une TPE sur trois voit cette évolution comme une opportunité, et une TPE sur deux pensent qu’elle est un enjeu important pour la suite de leur activité.

Celles qui ont déjà entamé leur digitalisation admettent avoir observé des impacts sur tous les aspects de leur activité. Notamment au niveau de la communication (41%), de l’organisation, du suivi des activités et la gestion comptable (35%) et enfin de la paie et des ressources humaines (34%).

Globalement, les TPE attendent de la transformation numérique qu’elle reflète une meilleure image de l’entreprise et qu’elle améliore leur capacité d’innovation ainsi que la qualité de vie au travail.

Malgré tout, la transformation digitale est déployée ou en cours de déploiement pour moins d’une TPE sur 3. Beaucoup d’entre elles sont réfractaires au changement et voient cette digitalisation comme une entrave plutôt qu’une opportunité. D’après l’étude, ces TPE craignent de faire face à des problèmes au niveau des process, des équipes et du financement.

L’enquête révèle des disparités selon la taille et le secteur des entreprises. Ainsi, les artisans et commerçants sont les statuts qui accusent le plus de retard. Les structures employant entre 0 à 2 salariés sont les plus touchées avec 89%, suivi par celles comptant 3 à 9 salariés (47%). Les secteurs de la construction, du commerce et des services aux particuliers sont également les plus concernés.

« Ces chiffres révèlent le retard des TPE à effectuer leur transition numérique. Les principales causes sont la peur du changement et le manque de moyens pour la financer. Il faut éviter à tout prix que cette révolution numérique ne laisse nos entreprises sur le bord de la route. C’est pour cela que la CPME déploie une démarche de sensibilisation et d’accompagnement des TPE à leur indispensable transformation digitale » explique François Asselin, Président de la CPME.

L’accompagnement au cœur du processus de transformation de la TPE

Les TPE déclarent devoir surmonter et anticiper de nombreuses difficultés dans le déploiement de leur transformation numérique. Notamment concernant l’adaptation des équipes et des process (43%), le manque de compétences techniques (41%) et le financement des investissements (40%).

Pour le déploiement de leur transformation digitale, les entreprises interrogées citent les éditeurs (40%), les prestataires IT (32%) et les experts comptables (31%) comme partenaires privilégiés. Les TPE attendent de ces derniers de la recommandation sur le choix des solutions numériques adaptées à leur activité (80%), la fourniture d’outils (71%) ou encore l’élaboration de leur stratégie de transformation digitale (68%).

« Les TPE ne doivent pas rester en dehors de la transformation digitale. Si l’enjeu n’est plus à démontrer, il faut aujourd’hui rassurer les entreprises sur le déploiement et les aider à prendre le train en marche très rapidement. Pour cela, la pédagogie et l’accompagnement sont clés. C’est ce que nous faisons chaque jour, avec nos partenaires. Notre mission est de leur simplifier la vie et leur permettre de se consacrer à leur cœur de métier. » déclare Laurent Dechaux, Directeur Général Sage Europe du Sud.

Par ailleurs, la sécurité dans la gestion des données et des flux est une problématique centrale dans la digitalisation de l’entreprise. Pourtant les TPE semblent y être moins sensibles. En effet, seule une TPE sur deux se sent concernée par les cyber-risques ; et seuls 14% déclarent être protégés techniquement. Pour 21% des répondants, cela s’explique par le fait qu’elles ne pensent simplement pas être la cible d’attaques. A contrario, la sécurité des données est au centre des préoccupations des experts-comptables, qui assurent la sécurité des données de leurs clients.

Rappel de la méthodologie de l’enquête :

Sondage OpinionWay pour Sage et la CPME réalisé par téléphone du 11 juin au 8 juillet 2019, auprès d’un échantillon de 450 entreprises de 0 à 49 salariés et d’un échantillon de 200 experts-comptables en cabinets d’expertise d’au moins 1 salarié. Les échantillons ont été redressés pour être représentatifs des populations considérées au regard des critères : de taille salariale, de secteur d’activité et de taille d’agglomération pour les entreprises ; de taille salariale pour les experts-comptables. Les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d’incertitude : 4,7 points au plus pour l’échantillon d’entreprises ; 6.9 points au plus pour l’échantillon d’experts-comptables.

La CPME déplore que les entreprises soient à nouveau appelées en renfort pour boucler le budget 2020

Même si elle salue la poursuite de la trajectoire de baisse de l’Impôt sur les Sociétés, la CPME regrette fortement que le Projet de Loi de Finances (PLF) 2020 prévoit un certain nombre de mesures qui vont renchérir les prélèvements sur les entreprises. Ainsi, sous couvert de taxation écologique, le gazole non routier sera davantage taxé et la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) augmentera. De même, une éco taxe pour le transport aérien sera instaurée ainsi qu’un nouveau barème pour le malus automobile. A l’inverse, le crédit d’impôt transition énergétique (CITE) sera redéployé à la baisse.

Autant de mesures qui fragiliseront des pans entiers de notre économie.

La suppression progressive des Déductions Forfaitaires Spécifiques (DFS) entraînera, elle, un accroissement du coût du travail.

Quant à la « prime Macron », prime exceptionnelle exonérée d’impôt sur le revenu et de charges sociales dans la limite de 1000 €, si sa reconduction en 2020 est une bonne nouvelle, le fait de la conditionner désormais à l’existence d’un accord d’intéressement rendra son éventuelle mise en œuvre beaucoup plus complexe.

Enfin, la CPME craint que la suppression progressive de la taxe d’habitation ne soit compensée par une augmentation de la fiscalité locale sur les entreprises.

Elle déplore par ailleurs que ni le crédit d’impôt métiers d’art bénéficiant aux artisans, ni le statut de jeunes entreprises innovantes ne soient reconduits en 2020. La CPME mobilisera les parlementaires pour obtenir le rétablissement de ces dispositifs.

La Confédération des PME rappellera également aux parlementaires, dans le cadre de l’examen du PLFSS, son attachement viscéral à la non-rétroactivité des textes. Les entrepreneurs, quels qu’ils soient, ont besoin de visibilité sur le poids de leurs charges sociales et de la fiscalité qui leur est applicable. Si la CPME a toujours considéré que les conditions d’attribution de l’ACRE (Aide aux créateurs et repreneurs d’entreprises) devaient être identiques pour tous, elle s’interroge sur la modification, en cours de période, du dispositif d’exonération de charges sociales applicable aux micro-entrepreneurs, pourtant initialement garanti les trois premières années.

3 PME récompensées par la CPME pour leur démarche de transition numérique réussie

Forte du succès de ses deux premières éditions, la CPME a coorganisé les 3èmes Trophées PME réussir avec le numérique 2019 avec la CPME Pays de la Loire le 19 septembre à Nantes, à l’occasion de la Nantes Digital Week.

L’objectif ? Distinguer des TPE-PME qui ont su s’approprier les potentialités offertes par l’ère numérique pour grandir, développer les compétences de leurs salariés, acquérir de nouveaux marchés, réduire leurs coûts.

En présence de François Asselin, président de la CPME nationale, et d’Olivier Morin, président de la CPME Pays de la Loire, la remise des Trophées 2019 a permis de sensibiliser un public de 150 chefs d’entreprise à la transition numérique. Une édition 100% féminine puisque 3 femmes ont été élues lauréates des Trophées 2019 par le public. Elles ont remporté une campagne de communication orchestrée par la CPME et une récompense spécifique :

La lauréate du prix Formation grâce au numérique est Dafna Mouchenik, à la tête de LogiVitae, une entreprise d’aide à domicile dont les salariées ont bénéficié de formations à l’utilisation d’outils numériques qui leur ont été fournis, et ce afin de faciliter leur quotidien de travail. Elle a remporté une formation de deux jours à TheCamp à Aix-en-Provence, offerte par Harmonie Mutuelle.

Dafna Mouchenik – LogiVitae – 28 rue de Wattignies – Paris (12ème) – tél : 06 66 48 07 64

La lauréate du prix Notoriété digitale est Delphine Guillou, écrivain public et fondatrice de l’entreprise Des mots pour des histoires. Elle a su se forger une place de choix sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux contribuant ainsi à son succès et sa notoriété. En gagnant ce prix, Delphine Guillou va bénéficier de l’accompagnement au développement de son entreprise par des experts numériques, parrainé par Maileva.

Delphine Guillou – Des mots pour des histoires – 3 Place Renoir – La Roche sur Yon (85) – tél : 06 83 85 61 03

La lauréate du prix Croissance grâce au numérique est Perrine Gautheron, qui a créé Les Villas, une agence immobilière de prestige dont le modèle est de ne pas disposer d’agence physique mais de s’appuyer sur un marketing exclusivement numérique. Elle a gagné le voyage au CES Las Vegas du 7 au 10 janvier 2020 avec la délégation CPME, voyage offert par la Confédération.

Perrine Gautheron – Les Villas – Domaniales du golf – Pessac (33) tél : 06 29 42 90 02

Merci à nos partenaires 2019 : Harmonie Mutuelle, Maileva, France Num, AG2R La Mondiale, Nantes Métropole, Nantes Digital Week et rendez-vous en 2020 pour la 4ème édition des Trophées PME, réussir avec le numérique !

Retraites : la CPME comprend l’inquiétude des professionnels libéraux

A l’appel notamment du Conseil National du Barreau (CNB), et de la Chambre Nationale des Professions Libérales (CNPL), avocats et professions libérales ont prévu de manifester ce jour contre la réforme des retraites.

 Nombre d’entre eux sont adhérents à la CPME, qui comprend leur inquiétude.

Sans aménagement, le projet Delevoye risque en effet de se traduire par une forte augmentation de cotisations pour des prestations en baisse. De plus, comparer régimes spéciaux et régimes autonomes est abusif dans la mesure où ces derniers, excédentaires financièrement, sont gérés de manière indépendante et ne coûtent donc rien aux autres contribuables.

Depuis le début des discussions, la CPME martèle qu’un système universel n’est pas obligatoirement synonyme d’uniformisation intégrale, gommant les différences entre les catégories interprofessionnelles. Il est parfaitement concevable de prévoir un régime de base, avec un taux de cotisation acceptable par tous, sorte de premier étage à caractère universel applicable à tous les actifs et ce pour les 40 000 premiers euros de revenus annuels et, au-delà, un deuxième étage complémentaire distinct pour chacune des trois grandes catégories d’actifs que sont les salariés du privé d’une part, les travailleurs non-salariés (comprenant les professions libérales) d’autre part, et enfin, les salariés des fonctions publiques et des régimes spéciaux. Chacun de ces trois régimes complémentaires serait distinct du régime de base universel, la solidarité financière ne jouant qu’au sein d’un même régime.

Un tel dispositif, plus responsabilisant, éviterait de surcroît le soupçon qui pèse sur l’actuel projet consistant à considérer que les réserves financières du privé vont servir à financer la réforme. Ne perdons pas de vue qu’un des objectifs de l’indispensable réforme du régime de retraites est de restaurer la confiance des Français