La CPME est partenaire de la Fête des Voisins au travail

Jeudi 5 octobre 2017

A l’heure où le management est progressivement interrogé sur sa capacité à motiver et tirer le meilleur parti des ressources humaines, le principe de cette Fête est unique en son genre : de façon simple et spontanée, inviter les collaborateurs d’une même entreprise, d’entreprises voisines ou partenaires, à se rencontrer et à échanger à l’occasion d’un moment convivial.
La Fête des Voisins au Travail s’inscrit pleinement dans les démarches de responsabilité sociale et sociétale des entreprises. Elle poursuit plusieurs objectifs :

– prolonger sa vocation d’accélérateur de lien social au profit de tous
– accompagner et encourager toutes les entreprises dans l’ancrage territorial
– répondre à partir d’un événement ponctuel, à un authentique besoin de convivialité, de lien et de solidarité dans l’entreprise
– interpeller chacun sur l’amélioration de son implication solidaire, humaine et durable dans son lieu de travail.
Jeudi 5 octobre, chacun d’entre vous peut, très simplement organiser une Fête autour de son lieu de travail. Il suffit d’en parler autour de vous avec enthousiasme et d’utiliser les outils de mobilisation mis à vote disposition, c’est très simple.

En savoir plus

Planète PME fait peau neuve et devient : PME ! by CPME

 

Entrepreneurs, institutionnels, grands groupes, start-up, porteurs de projets, la CPME réunit chaque année depuis 2003 tout l’écosystème des PME. Pour prolonger le succès de Planète PME, elle s’offre aujourd’hui un concept plus innovant et un nouveau nom : PME ! by CPME.
La première session se tiendra le 12 juin 2018, autour de la thématique de la créativité, clé du succès des TPE-PME. Trouver des solutions nouvelles pour conquérir des parts de marché, faire bouger les lignes, lancer des produits, des services qui vont faire la différence, communiquer avec peu de ressources, manager des collaborateurs imaginatifs : les PME sont de vrais laboratoires de créativité.
Plus de 7000 visiteurs professionnels sont attendus au Palais Brongniart pour étoffer leur réseau d’affaires, s’informer, découvrir, s’ouvrir à de nouvelles perspectives.
Entreprises à taille humaine, proximité managériale, prise de risque, ancrage dans les territoires, plus que jamais les PME sont une valeur en hausse. Aujourd’hui, la France compte 4 millions de TPE-PME, c’est le premier acteur du marché de l’emploi.
Alors réservez la date, le 12 juin 2018 rendez-vous à PME ! by CPME.
Plus d’informations à suivre.

 

Rendez-vous le 12 juin 2018 au Palais Brongniart

Attention, à partir du 25 mai 2018, les règles sur les données personnelles changent !

Les entreprises qui collectent, stockent ou utilisent des données personnelles devront respecter les nouvelles obligations issues du Règlement général sur la protection des données, les sanctions encourues sont sévères.

Qu’est-ce qu’une donnée personnelle ? Quels sont les principaux changements par rapport à la loi informatique et libertés ?

Les réponses à ces questions et bien d’autres dans une fiche pratique reprenant tous les éléments à connaitre pour être conforme à la législation dès mai prochain.

 

170922045210-fiche-pratique-rgpd-aout2017

Diminuez le risque routier dans votre entreprise en 30mn avec le MOOC MMA

Le risque routier est universel et concerne toutes les entreprises tous secteurs d’activités confondus. C’est en l’occurrence la première cause d’accidents mortels du travail.
En partant de ces constatations, l’assureur MMA a lancé le 1er Mooc dédié au risque routier professionnel, spécialement pensé pour les dirigeants de PME et de TPE
Ce MOOC vous informera sur le risque routier mais également sur le Document Unique d’Evaluation des Risques.
En 30 minutes seulement et via 4 modules, il va vous aider à initier une politique de prévention et à la mobilisation des salariés pour améliorer leur comportement au volant.

Les 4 modules sont construits pour :
– Comprendre la responsabilité du chef d’entreprise
– Découvrir les différents risques routiers
– Evaluer le risque routier dans votre entreprise
– Agir avec des outils clés en main

100 % gratuit, ce MOOC est ouvert à toutes les entreprises, clientes ou non de MMA.

Pour vous inscrire : https://www.mooc-zerotracas.mma/

Protection sociale des indépendants : la position de la CPME

La disparition progressive du RSI et l’intégration des indépendants au régime général s’inscrit dans une réforme en profondeur de la protection sociale des indépendants. Celle-ci était attendue par la CPME sous réserve que continue à être prise en compte la spécificité des indépendants, ce qui devrait être le cas.
De la même façon, la volonté de « rapprocher revenu et paiement des cotisations » rejoint notre souci de simplification et de lisibilité du calcul et du paiement des cotisations, aujourd’hui quasiment incompréhensibles pour la plupart des assujettis. Il conviendra cependant d’être attentif à la mise en œuvre de cette auto liquidation prônée depuis des années par la Confédération des PME. L’assiette de la taxation doit, à nos yeux, se limiter à la rémunération réelle de l’indépendant, les sommes réinvesties dans l’entreprise devant être exonérées.
La mise en place d’une année blanche d’exonération des cotisations sociales pour la première année d’installation est une autre bonne nouvelle. Cela évitera les appels de cotisations particulièrement malvenus avant même le démarrage de l’activité réelle !
Enfin la future hausse de 1,7 point de CSG devrait être neutralisée au travers de baisses de cotisations, pour la plupart des Travailleurs non-salariés (TNS) qu’il s’agisse de commerçants, artisans, professions libérales ou exploitants agricoles.
Au-delà de leur contenu même ces annonces constituent une reconnaissance de l’importance des travailleurs indépendants en tant qu’acteurs économiques majeurs.
Dans ce contexte il est incompréhensible de proposer un doublement du plafond de chiffre d’affaires autorisé pour conserver le statut de micro-entrepreneurs (auto-entrepreneurs) … tout en conservant le seuil actuel de chiffre d’affaires permettant de ne pas déclarer la TVA. Ce qui est présenté comme une simplification pourrait en réalité s’avérer un piège redoutable pour les micro-entrepreneurs.

Le Projet de loi de finances 2017 vu du côté des PME

Le Projet de loi de finances pour 2017 a été adopté.

Au chapitre des relatives bonnes nouvelles il est à noter que le mécanisme de distribution d’actions gratuites (AGA), initialement menacé, sera finalement conservé dans la limite de 300 000 €.

La CGPME soucieuse de favoriser l’actionnariat salarié, en particulier dans les start-up et les PME, a été partiellement entendue.

De la même façon le Crédit impôt export a également été maintenu grâce à l’action de la Confédération qui a su mettre en avant son intérêt pour les PME.

Autre point positif, au-delà de l’augmentation prévue du CICE de 6 à 7 % de la masse salariale, la baisse de l’impôt sur les sociétés a été enclenchée même si, à ce stade, cela reste symbolique.

Les PME réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 7,63 M € bénéficieront d’un taux réduit de 15 % sur les 38 120 premiers euros de résultat net ; celles réalisant un chiffre d’affaires compris entre 7,63 et 50 M € seront taxées à 28% sur les 75 000 premiers euros de résultat ; les autres conserveront les taux actuels au titre de l’exercice comptable 2017.

A l’inverse, la mesure de suramortissement des biens industriels devrait prendre fin, sauf acompte versé avant cette date, au 14 avril 2017 et ce contrairement aux engagements pris par le Président de la République garantissant son maintien jusqu’à la fin 2017. Encore un bel exemple de cette instabilité fiscale et législative que ne cesse de dénoncer la Confédération des PME !

Plus grave encore, malgré notre demande de report, la révision des bases locatives des locaux professionnels entrera bien en application dès 2017, ce qui pour de nombreuses entreprises se traduira par une forte augmentation et ce alors même qu’en 2016 1/3 des entreprises a déjà vu le montant de la fiscalité locale progresser de plus de 5 % ! (Enquête CGPME « La fiscalité locale en 2016 »).

De même, le vote du prélèvement à la source transformera encore un peu plus les entreprises en collecteur d’impôt pour le compte de l’Etat, et ce dès 2018. Reste à espérer qu’il soit possible de revenir sur ce texte avant son entrée en application ! La CGPME s’y emploiera.

François ASSELIN à la Radio des Entreprises

 « Levons les contraintes qui freinent l’emploi »

« Il faut avant tout lever les contraintes et réglementations qui freinent l’emploi salarié. Au fil des ans, le législateur a empilé les contraintes autour de l’emploi salarié. Lorsque vous êtes à la tête d’une petite entreprise patrimoniale, vous ne pouvez pas démultiplier vos compétences », explique François ASSELIN.

Ecouter l’interview

La CGPME favorable à la clarification des motifs de licenciement économique

« L’objectivation » des motifs de licenciement économique qui entre aujourd’hui en vigueur permettra de mieux prendre en compte les difficultés liées à une baisse des commandes ou du chiffre d’affaires des entreprises.

Celles de moins de 11 salariés pourront procéder à un licenciement économique si elles connaissent au moins un trimestre de difficultés tandis que les entreprises de moins de 50 salariés auront cette faculté au bout de deux trimestres. Les PME entre 50 et 300 salariés devront, elles, traverser une période difficile pendant 3 trimestres contre 4 trimestres pour celles dépassant les 300 salariés.

Ce texte clarifiera les choses en prenant en compte des éléments objectifs caractérisant la réalité de la mauvaise passe économique traversée par l’entreprise. Les chefs d’entreprise seront ainsi prémunis contre une requalification d’un licenciement économique en licenciement sans cause réelle et sérieuse ouvrant droit à des dommages et intérêts. Ils redouteront donc moins un éventuel retournement d’activité, ce qui devrait les inciter à embaucher en CDI.

La CGPME accueille donc favorablement cette mesure.

Quant à ceux qui imaginent que ces nouveaux critères entraîneront une vague de licenciements massive, ils méconnaissent tout simplement la réalité des TPE/PME. Dans ces entreprises, les salariés ne sont pas une variable d’ajustement. Pour un patron de PME, embaucher est un succès, licencier un échec.

La CGPME appelle les députés à renoncer définitivement au prélèvement à la source

L’Assemblée nationale a écarté ce jour, et à ce stade, l’adoption du prélèvement à la source.

Non contentes de collecter déjà la TVA pour le compte de l’Etat, les entreprises auraient dû, à partir de 2018, prélever l’impôt sur le revenu en amputant les salaires versés des montants dus à ce titre. D’ores et déjà, des sanctions étaient annoncées pour l’employeur qui n’aurait pas respecté ces nouvelles obligations, sanctions pouvant aller d’une part jusqu’à une amende de 10 000€  en cas de non-respect de la confidentialité et, d’autre part, jusqu’à 80 % des retenues qui auraient dû être effectuées et qui ne l’auraient pas été.

Sans aucune étude d’impact, les entreprises, et notamment les plus petites d’entre elles, auraient dû assumer à leurs risques et périls « les pots cassés » d’un système complexe, facteur de confusion entre le salaire versé et le salaire réel, ce qui aurait alimenté des tensions sociales et salariales dans l’entreprise. De même, la simple connaissance du taux d’imposition de chacun serait venue faire obstacle à l’indispensable confidentialité permettant aujourd’hui de distinguer la vie professionnelle et la vie personnelle.

Cette réforme, mal ficelée, qui confondait entreprise et collecteur d’impôts aurait à nouveau rendu plus complexe la vie des entrepreneurs.

La CGPME appelle donc les députés à ne pas restaurer un texte unanimement critiqué par le monde de l’entreprise. Aucune urgence ne justifierait un passage en force.